jeudi 3 décembre 2009

"la substantifique moelle"




Ce qu'il y a de meilleur, de plus précieux ou de plus profond, le sens caché


Ah, un bon pot-au-feu dans lequel la moelle de l'indispensable os de boeuf a rajouté à l'ensemble un petit goût savoureux ! Tiens, belle idée, je vais m'en faire un ,ce weekend, et vous devriez vous y attelez vous aussi aprés la soupe aux cailloux de Martine Tollet et de Bruno de la Salle, dimanche dernier !

La moelle est cette substance qu'on trouve au coeur des os, bien cachée, invisible si on ne les brise pas.

Et si c'est dès la fin du XIIe siècle que le mot 'moelle' désigne aussi ce qu'il y a de profond, d'essentiel, en particulier dans une oeuvre de l'esprit, on sait moins souvent que cette expression a été rendue célèbre par Rabelais dans le prologue de Gargantua, en 1534, où il décrivait ainsi ce que doit être la lecture non passive : « C'est pourquoi (il) faut ouvrir le livre et soigneusement peser ce que y est déduit (…) puis, par curieuse leçon et méditation fréquente, rompre l'os et sucer la substantifique moelle. »

La substantifique moelle y est ici une métaphore qui désigne ce que le lecteur actif doit extraire ou comprendre dans le texte qu'il lit, ce qu'il peut découvrir entre les lignes, le sens parfois caché du texte.

Par extension, la substantifique moelle est la quintessence des choses, ce qu'elles ont de meilleur.

Lors de la présentationdedu premier épisode de ma saga des "Fracasseries Rose de Pauillac : le voyage à l'autre, l'on ma dit la petit fille de Rabelais..;Fière bien sur je le fus.


Par extension, la substantifique moelle est la quintessence des choses, ce qu'elles ont de meilleur.

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