Textes du jour de la blog-woman, phrases : colonne vertébrale, contes, légendes, mots d'humeurs, d'amour, lettres à la mer, recherche de connivence, complicité, ses dessins, ...la jazzeuse des grands chemins et sentes, écrivaine nomade des murmures de la vie intérieure et des happening minimalistes nés au hasard d'un banc public dans un parc aromatique , un abri bus , un train , un marché, les pas perdus d'un aérogare tous les lieux insolites pour une rencontre.
samedi 12 décembre 2009
"Porter aux nuages"
« Porter aux nues »
Manifester un grand enthousiasme pour...
Admirer.
Attribuer des mérites excessifs, surestimer.
Non messieurs, ne rêvez pas, les nues ne sont pas une troupe de femelles en rut dans le plus simple appareil !
Il s'agit ici d'une image pour désigner quelque chose de très haut, puisque 'nues', mot vieilli, désignait autrefois les nuages.
Métaphoriquement, lorsqu'on place quelqu'un sur un piédestal, on l'élève par rapport au reste des personnes parce qu'on lui considère des qualités supérieures.
En le portant aux nues, on agit de même ; on marque ainsi un enthousiasme ou une admiration certain. 'Nue' indique ici le summum.
Si notre expression existe sous sa forme actuelle depuis le XVIIIe siècle chez Marivaux, il y a eu de nombreuses variantes auparavant :
Monter aux nues, au XVIe siècle ;
Élever au-dessus des nues, au XVIIe ;
Exalter par-dessus les nues, au XVIIe ;
Élever jusqu'au nues, au XVIIe encore.
Mais à trop vanter les mérites de quelqu'un ou de quelque chose, on peut aussi finir par le surestimer. Et c'est ce qui explique la version moins positive du sens de la locution.
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