lundi 30 septembre 2013

feuilleton d'automne 2eme épisode



Troisiéme partie *
Odette   Tobib    or    not     to be .
Feuilleton d’automne
René Char
« Donner joie à des mots qui n’ont pas eu de rente tant leur pauvreté était quotidienne.
La poésie qui magnifie détruit son objet à mesure que s’élève son objet
… 
Avant de se pulvériser , toute chose se prépare et rencontre nos sens. Ce temps de préparatifs est notre chance sans rivale. »
Dans l’éloge d’une soupçonnée

et tout en lisant choisissez celui du doudou qui vous plait pour le petiote

2eme épisode

Le petiote
S’en va pas déjà :
dormir une nuit avec Mélusine.
Je veux qu’elle me raconte.
Avec elle je suis sur que je vais voir les fées

Le skipper
4 dans l’ambulance ?

Le petiote
Aux canaries,
sur le bateau : c’était petit.
Une nuit, nous étions plus que çà,
Ah ! les pieds  dans l’eau :
  tout débordait de la coque.
N’est-ce pas Léo Léon ?
C’était la fête aux Canaries,
Pas pour les canaries.
Cette nuit là, ils n’ont pas dormi, les canaries

Léo Léon
ton papa était très attendu !

Le petiote
Je commence à comprendre :
les fans de papa !
Ca a rendu folle maman.
Il y en avait  de trop.
Dans les cris des canaries  ,
j’ai compris les colères de Maman pour Papa

Léo Léon
Les champions !!!!! quand il faut les partager ,c’est pire que la mer à boire !

Le petiote
Sur l’eau on nous fout la paix.
Odette
J’aime t’entendre parler de ta maman.
Le petiote
Ca prend de la place dans le cœur ,  temps.  Trop.
  C’est lourd comme une ancre.
Ca me fait mal tout le temps ,
 Pourquoi papa tu m’as aussi trahi ?
cette nuit là aux Canaries,
j’avais envie  partir la rejoindre.
Odette.
Je le sens , ton cœur bat pour elle, encore.
Ton papa t’a reconnu,  ce sera peut-être plus facile pour elle,
de te revoir.
Le petiote
Pouf  ! La regarde droit dans les yeux, il ose les épaules,
aussi fort que  d’ aider le père Noël à faire ses colis. (temps) Il pleure .
La nuit , dans mes rêves,
je la vois pleurer toute seule
et le monsieur qui est avec elle,
lui parle fort. « Attends le notre ! »
temps .
Et je me réveille.
Odette
C’est précieux ce que tu me dis là.
Viens là, dans mes bras , je vais te consoler.

Le petiote
T’invite aussi mon doudou ?
Tu voudrais être la grand mère de mon doudou?
Odette
Oui. Cependant  tu devras venir de temps en temps, autrement ton Doudou sera triste.

Le petiote
Je crois que mon papa t’aime bien.
Léo Léon et lui  ont souvent parlé de toi sur le bateau.
Tu les faisais éclater de rire.
Ils parlaient des épingles à linge qui tenait ta robe de mariée.
Léo Léon, il t’aime aussi
son regard devient vert quand il parle de toi.
 Quand papa a dit que l’on venait te voir,
 il était comme Chien quand il est heureux.
 Et dis donc Mélusine  ! Je suis consolé.
Odette
Parler, être écouter.
Ca fait chaud dans le cœur.
Çà peut bien remplacer les bras et les gros chauddoudoux.
Le petiote
Je ne connais pas les chauddoudoux.  fais un pour voir.
Odette
Odette s’assoit dans l’herbe
Tiens, mets tes bras autour de mon cou ,
serre moi fort ,
je te serre fort,
nous  pouvons nous  bercer
comme s’ il y avait du tanguage sur le « bateau-herbe »
sur laquelle nous sommes .
Nous y allons ?

Léo Léon et le skipper  les regardent en soufflant sur leur café sous l’auvent de l’ambulance.
Le skipper
Odette :  la garce . Oh ! les consultations !
Elle a tout mis en place pour en être tout en distance,
tout comme de ne pas s’en mêler,  ni en entendre parler.
Léo Léon
Pardon ! C’est de rester avec lui et avec moi quand tu allais reporter le bateau.
Offrir une présence et encore un départ ,
 avant je ne sais quelle autre famille d’accueil.
Tu as voulu lui repasser le BB .
Elle avait raison.
 « Tu t’attaches et tu repars ailleurs ».
 J’ai tant connu  de çà.
Je t’ai à l’œil moi aussi.
 Et la Josy ! Sa mére ,  si on sait bien lui parler
 elle acceptera de le voir son enfant de temps en temps ,
je veux bien que cela se passe 
dans ma baraque des bois.
 La juge,  elle fera tout
 pour que cela aille dans ce sens.
Tu l’as entendu le Petiote parler de sa mère.
Cette mélusine est une sorcière.
Le skipper
Tu as écouté ?
Léo Léon
Quelle question ?
Cet enfant, c’est un peu le mien.
Tu m’as même dit un peu ébréché qu’avec les mariages gays maintenant,
nous allions officialiser notre amitié par ce mariage
ainsi  je deviendrais père aussi du Petiote.
« Oui »  je t’ai dit, le plus tôt possible.
On a même scellé nos mains après s’être entaillés avec mon opinel.
Cette cicatrice, çà ne te dit rien ?
Le skipper
J’ai oublié.
Léo Léon
Pas moi.
Nous sommes là - pour demander - à Odette - d’être notre demoiselle d’honneur.

Le petit et Odette toujours dans le roulis de leur embarcation sur l’herbe.
Le petiote
C’est bon ,
je comprends que tu t’appelles de temps en temps Mélusine.
Tu appartiens aux fées.
Babayaga , la gentille, celle  donne le feu à la petite fille
 qui vit avec la méchante re-femme de son papa.
Chauddoudoudoudoudou.
Auteure Frankie Pain

Lundi prochain le troisième épisode de ce feuilleton d’automne

bye bye lecteurs et lectrice cheridas et dos
frankie

dimanche 29 septembre 2013

Instantanées de la semaine

Sortir de son tablier , des confitures et des tartes mirabelles
Réveiller tendrement son beau canasson Océan :consolation divine
Brosser des crinières 
partir voir les roses d'automne après le rose d'Automne de Giné
revenir au tablier  et à la fournée des cornichons et des poivrons verts et rouges en bocaux
bon dimanche  un jour de retard.pas encore de teste de grossesse
ouf l'instantanée de la semaine est arrivé. et le trajet en prime.
frankie mappemonde

Photos de Frankie








Vous pouvez aller visiter les autres instantanées Armarita de la semaine . C'est toujours un moment délicieux de la capture de l'instant , d'une humeur , d'une saison , d'un coup de soleil,  de feu le vent et aux quatre coins de l’Europe en un coup de clic ! Alors c'est parti pour le beau voyage....

le lien


 


vendredi 27 septembre 2013

Récit de vie : petits quotidiens qui comptent pour des prunes




              : elle est passée l'Indifférence.


L’indifférence était dans le jardin , j’ai hurlé car j’ai fait tombé mon bol neuf qui faisait le son du cheval au gallot avec une fourchette dans mon capuccino.


 Elle passait elle me connaît bien, elle n’a pas bronché : un mot c’est si simple à dire quand quelqu’un est dans un cri .



L’indifférence passe. 
C’est bon de la personnifiée car  il suffit de copier coller pour les repérer et ne perdre aucun temps.



Cette indifférence là c’était le jour où seule je partais à l’hôpital pour ma dernière intervention d’urgence , je voulais communiquer avec ma G. et j’ai transmis .. je ne sais même pas si c’était validé, elle a continué cette même dame du plus haut , du texte,  sa conversation en sa langue avec sa copine , alors qu’elle était en fonction de G......

Je n’ai pas perdue mon énergie à …

Rien à faire à « çà ». 




J’avais oublié cet incident  ,  ce matin de ma fenêtre de la cuisine.

Le passage de l’indifférence : cela m’a fait rire. La dernière fois j’aurai pu m’être trompée dans mon jugement, là  ce matin cela l’a confirmé.

L’indifférence passe comme une caravane avec le plomb de son cœur soutenu d’un sourire  de commerçant qui ne sourit que pour héler sa clientèle. Un petit transbordeur  avec un filin solide  double accroché à chaque coin de lèvres pour étirer ce sourire qui aujourd’hui est inscrit dans le masque comme une mauvaise opération de chirurgie esthétique,  figer à jamais .
Elle est passée Indifférence ,  elle repassera : la pile de torchons, facilité de la vie  . Sertie  jusqu'au sourire .
Frankie Pain


Je vous souhaite un excellent vendredi plein de beauté simple : le sourire d'un enfant, le soleil encore bon aujourd'hui.
Frankie  for lovely  sing...Songs.


Bye bye Lovely  riding mens eansd Womens.


et si nous regardions du coté d'autres auteurs 


2

« L'indifférence, elle te tue à petits coups. »

de Gilbert Bécaud

3

« L’indifférence est l’antichambre du cynisme. » anonyme

 4

Qu’importe le temps Qu’emporte le vent Mieux vaut ton absence Que ton indifférence. »

de Serge Gainsbourg

5

« L'indifférence donne un faux air de supériorité. »

de Joseph Joubert

6

« L’indifférence comme préférence, c’est le mépris qui prend vie. »

Anonyme

7

« l’indifférence est la paralysie de l’âme. »

de Anton Tchekhov

8

Il ya pire que la haine ; il y a l’indifférence

 Yvon Deveault


9
« le pire des états de l’âme est l’indifférence »
 Yvon Deveault

10
« Le regard indifférent est un éternel ennui »   de Malcolm de Chazal
11

« Le désir est la moitié de la vie. L'indifférence est la moitié de la mort. »

de Khalil Gibran

11

« L'indifférence fait les sages et l'insensibilité les monstres. »

de Denis Diderot


12

« L'indifférence. C'est déjà une manière d'aridité. »

De Jean Michel Wyl
13

« L'indifférence aussi est une blessure. »

de Claire France

 

  

mercredi 25 septembre 2013

instantanée de la semaine avec retard



 photo de Frankie Pain


 dans ma petite chambre du Golfe ces fleurs voyageront avec moi of the course of  bicyclette
 photo de Frankie Pain
 photo de Frankie Pain
 le marchand  mon marchand de fleurs et de gâterie de jardin

 photo de Frankie Pain


La barraque  , le café de Conleau

 photo de Frankie Pain



sur la route du dernier marché


 photo de Frankie Pain

c'est la fin de la Bretagne


 


pas de frankie cette photo

dans le premier épisode d'automne 
le cabinet des commodités
oubli de la culotte d’Odette sur le fil dans le jardin au cabinet de conversation
cette oeuvre d'art est de Rernonciat


et pour voir les autres instantanées de la semaine
cliquer sur le lien


mardi 24 septembre 2013

Feuilleton d'automne de Frankie Pain




1eme épisode
La cabane des commodités



« Ils sont hommes que ceux reconnues comme tels par leur femme »
 Michèle Manceaux dans « Le fils de mon fils dans l’ile de Ré »

Alain déposé par Léo Léon au bout de l’allée d’ibiscus.
Odette lève le nez de son fricot pose son chiffon et part à la rencontre du skipper. Dans son cœur une allégresse. Alain semble aussi de belle humeur. Leurs yeux pétillent de la malice de la vie. Pour les deux. Ils collent l’un , l’autre aux derniers événements.
Alain
Nous avons deux heures deux heures et demi à nous, pour nous après Léo Léon et Hugo seront là, nous sommes venus pique-niquer avec toi en surprise. Tu acceptes Chien.
Odette
Oh ! cela devrait. A part Antigone la chatte de gouttière mon adoption dernière, maîtresse en son territoire elle se planquera en haut du tas de paille.

Alain
Parfait.
Il lui prend la main, et très rapidement il l’entoure de sa couronne velue biceps et triceps saillants, et s’emportent vers les lèvres d’Odette qu’y s’offre comme une grenade bien mure, y pétille d’éclats de désirs tels les petits rubis du fruit cité. A l’observation on sent tomber la pression des épaules d’Alain. Faut dire que l’aveu des 10 gouttes lui avait caillé sur le jabot (l’estomac) comme on dit en Charente Maritime.

L’ambulance est sous le hangar à la place des charrettes du pépé patriarche. Odette sert un thé à la menthe poivrée du bord des fossés. Elle entraine Alain dans le potager.  « Ici nous serons plus tranquilles ». Elle désigne une cabane en planches résistantes aux temps anciens de sa construction. Elle, la cabane, devant la plate bande de tomates aux pieds desquels poussent des capucines et des pieds de soucis. 

Odette
en ouvrant la porte très fière comme elle aurait visité une pyramide
 la cabane conversation de mon grand père.
Alain
Conversation ?
Odette
Oui, deux trous pour la commodité
Alain
De tous les pays que j’ai parcourus, je n’ai jamais vu çà. (temps) Visitons !
Après vous , je n’en ferai rien. (rires)

Sur la porte un cœur est sculpté . la porte est de chêne. Le cœur est signé « Géant ». Sur la planche là dessus du  puits d’aisance, deux trous, deux couvercles de bois au bord  bisoutés, sans prise.
Alain
Pas très pratique
Odette
Au contraire après la commission, tu refermes, tu peux t’asseoir et converser en regardant le potager :  les tomates , les vignes, l’éventail , les…..


Pendant qu’elle dit cela avec au fur et à mesure la réminiscence du lieu , les secrets partagés , ceux cachés des générations… ; Alain s’est assit , attire  Odette sur ses genoux. Les voilà inventant une langue de borborythmes , de chuchotis, de gloussements. Nous pensons n’est-ce pas qu’ils passent le râteau des moines zen, de peau à peau . effleurent et fleurs,  l’ivresse de leurs corps  au potager et …. La chatte Antigone  dans le décor des capucines miaule.  Chien la rejoint , l’un et l’autre se roulent sur la terre en se faisant des jeux de pattes aux griffes rentrées. Une bergeronnette citronnée se pose sur un piquet de tomates.

Chien soudain aboit, Antigone, le dos rond est hérissé.
Alain
Le temps s’est arrêté , la piscine est terminée , Hugo et Léo Léon sont arrivés à l’ambulance. Mon dieu !
Odette
Diable comme c’est bon , pourquoi avoir si attendu ? 
 Tout est exceptionnellement vivant.  Les grottes de Casteret,  le merle encastré dans la glace, tout à coup détend ses ailes et par dans la vallée du Rio Verde.

Alain
Ma douce , l’enfant est là, il faut pas qu’il nous voit, j’ai promis à la juge.
Odette
 tu es venu chercher une salade , dans la salade il y avait une princesse qui t’a retenue .
Alain
Encore un baiser pour que tout çà ne s’envole. Dans cet instant précis « comme je t’aime ».
Odette
Les tomates ont verdi, "beurniquement"(bernique sur le rocher accrochées) nous fûmes , j’en fume encore . Bravo le hussard. Ton style s’est féminisé . Bravo. Qu’est-ce qu’on y a gagné ?!

Alain
Merci le jazz , les grands compositeurs. On improvise  . Et avec le p’tit homme nous allons aussi improvisé.  Hugo est d’une intelligence torride.
Odette
 Tant mieux.
Vas, je vais faire un bouquet pour la table sur le pré. Prends des tomates. Là bas la pompe , la fontaine pour te rafraichir.. . prends une serviette sur le fil à linge.
L’on entend au loin
Il est où mon papa  ?
Léo Léon
Reste là , on est pas chez nous.

Odette
rigole et à elle même
 Drôle de couple . Ils se sont trouvés les deux complices de la forêt. Un cadeau pour leur vie cet enfant là.
J’avais bon flair !



Instant du fruit
Posé là en silence
Où le ciel et la terre se rejoignent
Dans la douce rondeur
La  s’y recueille lumière
Et se laisse cueillir
Déchirant instant  du don
D’un fruit consenti
 Eclat  de la chair
Ombre de l’esprit
 François Cheng
In « Le  livre du vide  médian ».
 auteure Frankie Pain
et très belle journée