Troisiéme
partie *
Odette Tobib or not to be .
Feuilleton
d’automne
René Char
« Donner
joie à des mots qui n’ont pas eu de rente tant leur pauvreté était quotidienne.
…
La
poésie qui magnifie détruit son objet à mesure que s’élève son objet
…
Avant
de se pulvériser , toute chose se prépare et rencontre nos sens. Ce temps de
préparatifs est notre chance sans rivale. »
Dans l’éloge d’une soupçonnée
et tout en lisant choisissez celui du doudou qui vous plait pour le petiote
et tout en lisant choisissez celui du doudou qui vous plait pour le petiote
2eme épisode
Le petiote
S’en va pas déjà :
dormir une nuit avec
Mélusine.
Je veux qu’elle me raconte.
Avec elle je suis sur
que je vais voir les fées
Le skipper
4 dans l’ambulance ?
Le petiote
Aux canaries,
sur le bateau :
c’était petit.
Une nuit, nous étions plus
que çà,
Ah ! les
pieds dans l’eau :
tout débordait
de la coque.
N’est-ce pas Léo Léon ?
C’était la fête aux Canaries,
Pas pour les canaries.
Cette nuit là, ils
n’ont pas dormi, les canaries
Léo Léon
ton papa était très
attendu !
Le petiote
Je commence à
comprendre :
les fans de papa !
Ca a rendu folle maman.
Il y en avait de trop.
Dans les cris des
canaries ,
j’ai compris les
colères de Maman pour Papa
Léo Léon
Les champions !!!!! quand il faut les partager ,c’est pire que la
mer à boire !
Le petiote
Odette
J’aime t’entendre
parler de ta maman.
Le petiote
Ca prend de la place
dans le cœur , temps. Trop.
C’est
lourd comme une ancre.
Ca me fait mal tout le
temps ,
Pourquoi papa tu m’as aussi trahi ?
cette nuit là aux
Canaries,
j’avais envie partir la rejoindre.
Odette.
Je le sens , ton cœur
bat pour elle, encore.
Ton papa t’a reconnu, ce sera peut-être plus facile pour elle,
de te revoir.
Le petiote
Pouf ! La regarde droit dans les yeux, il ose les
épaules,
aussi fort que d’ aider le père Noël à faire ses colis. (temps) Il pleure .
La nuit , dans mes
rêves,
je la vois pleurer
toute seule
et le monsieur qui est
avec elle,
lui parle fort.
« Attends le notre ! »
temps .
Et je me réveille.
Odette
C’est précieux ce que
tu me dis là.
Le petiote
T’invite aussi mon
doudou ?
Tu voudrais être la
grand mère de mon doudou?
Odette
Oui. Cependant tu devras venir de temps en temps, autrement ton
Doudou sera triste.
Le petiote
Je crois que mon papa
t’aime bien.
Léo Léon et lui ont souvent parlé de toi sur le bateau.
Tu les faisais éclater
de rire.
Ils parlaient des
épingles à linge qui tenait ta robe de mariée.
Léo Léon, il t’aime
aussi
son regard devient vert
quand il parle de toi.
Quand papa a dit que l’on venait te voir,
il était comme Chien quand il est heureux.
Et dis donc Mélusine ! Je suis consolé.
Odette
Parler, être écouter.
Ca fait chaud dans le
cœur.
Çà peut bien remplacer
les bras et les gros chauddoudoux.
Le petiote
Odette
Odette
s’assoit dans l’herbe
Tiens, mets tes bras
autour de mon cou ,
serre moi fort ,
je te serre fort,
nous pouvons nous bercer
comme s’ il y avait du
tanguage sur le « bateau-herbe »
sur laquelle nous
sommes .
Nous y allons ?
Léo Léon
et le skipper les regardent en soufflant
sur leur café sous l’auvent de l’ambulance.
Le skipper
Odette : la garce . Oh ! les consultations !
Elle a tout mis en
place pour en être tout en distance,
tout comme de ne pas
s’en mêler, ni en entendre parler.
Léo Léon
Pardon ! C’est de
rester avec lui et avec moi quand tu allais reporter le bateau.
Offrir une présence et
encore un départ ,
avant je ne sais quelle autre famille d’accueil.
Tu as voulu lui
repasser le BB .
Elle avait raison.
« Tu t’attaches et tu repars ailleurs ».
J’ai tant connu de çà.
Je t’ai à l’œil moi
aussi.
Et la
Josy ! Sa mére , si on sait bien lui parler
elle acceptera de le voir son enfant de temps
en temps ,
je veux bien que cela
se passe
dans ma baraque des bois.
dans ma baraque des bois.
La juge, elle fera tout
pour que cela aille dans ce sens.
pour que cela aille dans ce sens.
Tu l’as entendu le Petiote
parler de sa mère.
Le skipper
Tu as écouté ?
Léo Léon
Quelle question ?
Cet enfant, c’est un
peu le mien.
Tu m’as même dit un peu ébréché qu’avec les mariages gays
maintenant,
nous allions officialiser
notre amitié par ce mariage
ainsi je deviendrais père aussi du Petiote.
« Oui » je t’ai dit, le plus tôt possible.
On a même scellé nos
mains après s’être entaillés avec mon opinel.
Cette cicatrice, çà ne
te dit rien ?
Le skipper
J’ai oublié.
Léo Léon
Nous sommes là - pour
demander - à Odette - d’être notre demoiselle d’honneur.
Le petit
et Odette toujours dans le roulis de leur embarcation sur l’herbe.
Le petiote
C’est bon ,
je comprends que tu
t’appelles de temps en temps Mélusine.
Tu appartiens aux fées.
Babayaga , la gentille,
celle donne le feu à la petite fille
qui vit avec la méchante re-femme de son papa.
Chauddoudoudoudoudou.
Auteure Frankie Pain
Lundi prochain le troisième épisode de ce feuilleton
d’automne
bye bye lecteurs et lectrice cheridas et dos
frankie
frankie
comme le lierre qui vit où il s'attache... un épisode tout en émotion Frankie je propose le doudou chien en jean !
RépondreSupprimerchaudoudou le petiote
Un récit touchant, comme toujours avec les enfants. Moi je lui donnerais l'éléphant.
RépondreSupprimerUn récit touchant, comme toujours avec les enfants. Moi je lui donnerais l'éléphant.
RépondreSupprimerOui, beaucoup d'émotions et de tendresse : merci, c'est bon le matin!
RépondreSupprimerchére fées du petitoe j'aime Josette l'image du lierre oui tu me donnes une image possitif du lierre , pour les doudou ce sont de choix qui vont aux miens
RépondreSupprimeron verra par la suite
merci de votre visite ainsi on avance petit à petit dans le récit.
je vous embrasse belle semaine.
C'est émouvant Frankie et c'est un beau dialogue, ça met beaucoup de fraîcheur dans ton récit.
RépondreSupprimerJe choisis sans hésiter la baleine bleue, pour la mer et pour la couleur mais j'aime aussi ce petit renard plein de ruse.
Je t'embrasse bien fort Mappemonde.
Belle journée qui commence.