église de Courçon D'Aunis |
C’est la rentrée et ceux qui ne la feront pas
L’amie, ex collègue la Marie Jo
Comme je suis la seule à l’appeler ainsi
De mon métier prévention sociale,
Pédagogie spécialisée
Elle est
partie comme Evelyne
Même métier . Elle nous a quitté repue,
fermentée 52 ans
Marie Jo elle a tenu, dix ans de plus.
Il y a des métiers sans être à l’usine qui usent
une personne.
Je leur fais hommage ici comme je l’ai fait à
mes collègues célèbres de la toile.
Dans la vie
nous avons chacun notre petit quart d’heure de gloire.
Depuis samedi soir je l’ai su,
Au marché les fleurs achetées sont
pour son autel dans ma pensée.
Les deux étaient des grandes dames de l’Ecoute.
Nous nous en parlions, comme parfois nous n’en
dormions pas la nuit,
heureusement qu’entre collègue nous pouvions
parler.
Les réunions,
lieux de ressource soit disant, étaient un nœud où pour l’un fallait tout
traduire en langage lacanien pour être écouter, pour l’autre fallait s’habituer
quoique l’on dise que l’on se dé- pieute de l’intérieur à chercher encore autre chose, il était un puits vide sans écho : au début
çà impressionne et un jour, on le tutoie et l’appelle par son prénom au lieu du nom d’un
département - qui était son nom- car
lui il faisait son beurre et les
techniciens de la relation, nous étions
la rate en gros bouillon et la paye que nous avions ne couvrait pas
l’analyse que l’on devait faire à côté avec des carpes sans "carpédiems"
çà fait des dégâts comme l’air après déflagration d’une usine nucléaire demandé aux japonais s’ils en savent pas quelque
chose ect….
Je suis vite tombée rapidement malade avant même
d’analyser ce qui se passait institutionnellement le corps comme toujours avait
était le klaxon -hurlant des sirènes de pompiers-et ma mère à mon chevet agonisante,
branchée de partout, sur la frontière d’une septicémie due à un réveil en pétard
d’amibes de mes campagnes d’Afrique,
vive la somatique son compteur Geiger Muller ( çà mesure la réactivité).
J’avais choisi quelques années plus tard après avoir
accompagné les enfants et familles qui m’avaient fait confiance d’aller vers le
métier de ma passion.
La Marie Josée aussi c’était soutenu
d’une belle passion autre, chemin aussi de l’écoute de l’autre , comme Evelyne.
La dame solitude avait eu raison d’Elles.
Tant de personnes vivent seules. Arrivées à rebondir d’une manière permanente
et un jour on ne sort plus sauf pour rejoindre le travail de garde de nuit ou
de consultations de jour, le reste du temps tapies dans leur chez soi, aller où ? pour voir qui ? pourquoi ? ces phrases qui se forment à l’inverse
de la pulsion de vie alambiquées vers le
tréfonds. Et çà ronge le dedans que les larmes de sang fusent de partout. Et les
poumons qui partent dans le mouchoir et le crachoir.
Je vous salue Evelyne et Marie José
Je me rappelle Evelyne je la tannais de laisser
son travail de secrétaire d’une cause ….où ………………………… pour écrire pour elle avait
une plume, elle faisait spontanément des vers, elle dansait la carioca, elle
était si belle quand elle dansait
et des
phrases qui lui auraient ouvert des possibles ne lui étaient pas venues aux
oreilles, elle n’avait pas pu se les dire.
…..
Et Marie Josée elle, sa joie son bonheur, son
oubli de tout : c’était de chanter « le kiosque à musique » de
Brassens et elle faisait tout ce que Brassens décrivait autour du kiosque à
musique
C’était son exutoire et la voyant danser cela
devenait le notre.
église de Courçon D'Aunis
Le voyage de Marie José a commencé depuis vendredi
….
Mes dames vous savez que vous serez les
bienvenues dans mon atelier j’y reçois « l’invisible ».
Et je regarde en pensant au grand voyage de Marie
José le bouquet de lys rose, la rose : rose buvard groseillé et dans le
petit vase sculpture aux seins dénudés, un zinnia orangé laiteux et
des fleurss fuchsia rose de l’automne
Frankie Pain
à bientôt mes deux vieilles branches. I love you all the time !
un accompagnement d'en l'envol des belles âmes Frankie, un bel hommage à tes amies.
RépondreSupprimer"Le présent est indéfini,
le futur n'a de réalité qu'en tant qu'espoir présent,
le passé n'a de réalité qu'en tant que souvenirs présent..." Jorge Luis Borges
C'est un très bel hommage que tu rends à tes chères amies disparues.
RépondreSupprimer"Le vrai tombeau des morts c’est le cœur des vivants" .
Jean Cocteau.
Je t'embrasse bien fort ma Frankie.
merci Josette, merci mimi du sud borgés , et cocteau dans le bagage pour l'envol
RépondreSupprimerje vous embrasse très chères nous sommes dans le présent et nous conjuguons de beaux sentiments.
vraiment très émouvant
RépondreSupprimerelles doivent te lire et les fleurs leur sont dousces.
Que rajouter de plus Frankie, quel magnifique hommage que le tien. Il rejoint et glisse sur leurs leurs ailes soyeuses se déployant dans l'Eternité. Bon voyage, Evelyne et Marie Jo.
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