samedi 31 mai 2014

instantané pour Armarita

La Frankie est un peu à la ramasse 
alors comme j'ai du remettre le nez dans mes acting cinéma et mannequin modéle
 je vous mets celles que vous n'aviez pas encore vue

la cuisine est mon temple j'ai donné mes coaching écriture et Rita une dalmatienne jeune au collier orange  sur les carreau neuf de faïence 
 melle Rita  est la gardienne de ce " lieui" qui se nomme normalement 
en rapport à la zennitude que j'ai gardé 
ou en femme de cuisine, nous verrons plus tard à l'usage.


alors  de la semaine l'evenement  : mannequin senior
 pour le monde entier
et cela pourrait être exposé pendant 5 ans

Carne de Gaspar Noé


un de mes modèles pour film anglais où je faisais la harangue de la chair à Pigalle

Navarro





annonce départ éminant via la Bretagne mon petit canari vous le dit :
hum  !je n'ai pas trouvé mieux que ce balaise faucon pour me rendre sur mon golfe !






allez chez armarita
instantanées de la semaine

gros bisous à vous tous  les mordus de l'instantanée clic chez Armarita et vous pourrez voir tous les  autres instantanées

du clic
http://mesinstantanes.blogspot.fr/


vendredi 30 mai 2014

petite sagesse d'un jour maigre



1Ben Sweetland

Nous ne pouvons éclairer le chemin d'un autre homme sans éclairer le nôtre par la même occasion.


2Louis Pasteur

La grandeur des actions humaines se mesure à l'inspiration qui les fait naître.


3Marc Aurèle

Rien n'est avantageux qui te fait perdre le respect de toi-même.


4John Keats

Toute beauté est joie qui demeure.

5Jean-Yves Leloup

Chaque matin, cherche l’étincelle, l’éclair qui allume en toi le jour, même et surtout dans les toutes petites choses. Nous ne sommes pas nés seulement pour voir les choses, mais pour voir le jour dans lequel elles nous apparaissent. Beaucoup meurent sans avoir jamais «vu le jour».


6Betty

Lorsque ça devient insupportable, on projette l’émotion à l’extérieur de soi parce que ça devient trop difficile de l’accepter comme faisant partie de soi.


7Ramana Maharshi

La conscience pure est au-delà des limites.


7 bis  Paulo Coelho

Le bonheur est parfois une bénédiction, mais le plus souvent, c'est une conquête.


8Nisargadatta Maharaj

La racine de tout désir ou peur est le sentiment de n'être pas ce que vous êtes.

9Karen Armstrong

La compassion nous enseigne à reconnaître le caractère sacré de chaque être humain et à traiter autrui, sans exception, avec respect, dans un esprit de justice et d'équité. 


 Ariane Mouchkine

10Christian Bobin

L'empathie c'est, à la vitesse de l'éclair, sentir ce que l'autre sent et savoir qu'on ne se trompe pas, comme si le cœur bondissait de la poitrine pour se loger dans la poitrine de l'autre.


11Lise Côté

Il y a des gens qui, pour se sentir plus grands, cherchent à piétiner les autres et à leur monter sur la tête.... Ils n'ont pas compris que la seule véritable façon de grandir c'est en aidant les autres à devenir plus grands.

12Dalaï Lama

Vous êtes maître de votre vie et qu'importe votre prison, vous en avez les clefs.

13Jiddu Krishnamurti

Méditer n'est pas fuir le monde, ce n'est pas s'isoler et se renfermer sur soi, mais au contraire comprendre le monde et ses voies.

14Yolande

Et tout ce qui se passe ne fait que me confirmer, à chaque instant encore plus, qu’il ne faut surtout pas essayer d’être autrement.





15Henry Bauchau
Est-ce que bonheur et malheur peuvent exister en dehors de la danse ?
(Antigone, p.27, Actes Sud 1997)


16Emmanuel Carrère
Un ami, un véritable ami, c'est aussi un témoin, quelqu'un dont le regard permet d'évaluer mieux sa propre vie [...].
(L'Adversaire, p.13, Folio n°3520)


17Gabriel Garcia Marquez
[...] le simple plaisir de la narration [...] est peut-être l'état de l'homme qui s'apparente le plus à la lévitation.
(Douze contes vagabonds [prologue], trad. Annie Morvan, p.11, Éd. Livre de Poche n°13747 )







Edward Albee
1928
. Comme j’ai fait référence dans l’imprécis de deux patates à la Diable voici quelques citations

18  Tous les paradis ont leurs frontières.
(Qui a peur de Virginia Woolf ?, trad. Jean Cau, p.61, Livre de Poche n°2624)


 
19  Le signe le plus évident d'un cancer social... c'est la disparition du sens de l'humour. Aucune dictature n'a toléré le sens de l'humour. Lisez l'Histoire et vous verrez.
(Qui a peur de Virginia Woolf ?, trad. Jean Cau, p.95, Livre de Poche n°2624)


 
20 [...] une des choses les plus tristes, chez l'homme, c'est sa manière de vieillir...
(Qui a peur de Virginia Woolf ?, trad. Jean Cau, p.131, Livre de Poche n°2624)


 
 21 Pour pénétrer dans le coeur d'un homme, il faut passer sur le ventre de sa femme.
(Qui a peur de Virginia Woolf ?, trad. Jean Cau, p.151, Livre de Poche n°2624)
 
 22 J'adore les histoires que je connais déjà... Ce sont les meilleures.
(Qui a peur de Virginia Woolf ?, trad. Jean Cau, p.189, Livre de Poche n°2624)



 
23  Humilité n'est honte que pour celui qui humilie.
(Délicate balance, trad. Matthieu Galey, p.17, Éd. Robert Laffont)
 
 24 Les désespérés sont les plus difficiles à supporter : c'est leur façon de se soulager.
(Délicate balance, trad. Matthieu Galey, p.140, Éd. Robert Laffont)
 
 25 Au fond, on n'aime pas le bonheur. On tricote soi-même son désespoir, on se donne un mal pour ça !...
(Délicate balance, trad. Matthieu Galey, p., Éd. Robert Laffont)
 
26  [Une femme] doit songer à faire elle-même de ses enfants des étrangers avant qu'ils le deviennent tous seuls ; ça doit se préparer à ce déchirement.
(Délicate balance, trad. Matthieu Galey, p.163, Éd. Robert Laffont)


 
 27 Le temps aussi, c'est une maladie. Tout arrive... trop tard, finalement.
(Délicate balance, trad. Matthieu Galey, p.199, Éd. Robert Laffont)




jeudi 29 mai 2014

ascension : avoir comme fête l'élévation

nous ne pouvons pas écrire un jour pareil

l’élévation au ciel de Jésus Christ








élévation est mon cri de guerre, 


  même si nous n'avions pas pas .

en toute religion ou athée

 avoir comme fête l'élévation

çà manifeste comme si  le avant n'était pas à renforcer de confiance. 
alors l'aprés c'est prés

alors oui par les deux mains



 Chapelle de l'Ascension à Jérusalem

je ne suis pas à cette manif 
car j'étais à celle que je méne tous les jours,
 dans happening sur la politesse ,
 sur le respect du vieux , 
 dans les autobus .
 tout le monde se tait
 je fais de la résistance 

quand une femme sur la même note et le refrain
 elle le connait, elle le récite tous les jours
  pendant ce temps je lis, à haute voix,
 pour que les autres entendent 
 autre chose de sa langue de vipère , , s
 la note de la plainte 
 la critique sur tout
  ect;;;
ect;;ect;;;
ect;;ect;;;
ect;;ect;;;
ect;;


je lis à haute voix je lis à haute voix
je lis à haute voix
je lis à haute voix


je lis à haute voix je lis à haute voix
je lis à haute voix
je lis à haute voix


et dés qu'elle cesse 

je cesse 






 elle reprends 



je reprends plus fort.


 voilà ma résistance en gros

 au corps du quotidien, au quotidien  


  élévation est mon cri de guerre, 

ma joie de ma guerre  au quotidien.
et je soupoudre de sourire tout mes sourires adressées 

c'est du pain , de la brioche de Chabat , 
les gâteaux du ramadan









les autruches parissiennes
 çà fait 30 ans pour au moins la moitié
qu'ils ont la tête dans le macadam 

alors l'anquilose

 des cervicales  calcifiées dans la position de la tête baissée.

moi, je vous fais une grande accolade à la hung des québéquois

et à demain...




frankie mappemonde

mercredi 28 mai 2014

L'eldorado de l'autre : 7 Tremblons carcasses !

Eldorado de l'autre
7



Tremblons carcasses !

La Tige

Oh lovely girl, tu pourrais me donner un sourire.

Virginia

Je ne sais pas bien faire cela, si je n’ai pas écrit une ou deux pages.

La Tige

Ta peau est translucide, tu trembles comme un iris sauvage sur le bord de la rivière.

Virginia

Mon personnage principale est en difficulté, déjà les cloches de l’église

La Tige lance un clin d’œil

Et tu trempes toujours ainsi ta chemise pour écrire avec tes personnages ?

Virginia

Si elle se marie  et que tu ne ressens pas le frison du jeter des grains de riz à la sortie de l’église, comment tes lecteurs vivront une émotion de ce mariage ?   Sa félicité. Son haut le cœur de réaliser qu’elle s’est trompée !  C’est une obligation merveilleuse que de bien entendre ces êtres de papiers qui parfois vont jusqu’à prendre les rennes de ton histoire et t’amènent dans des détours, tu ne peux pas l’imaginer,  même pas en rêve.

La Tige

Je comprends un peu ce que tu dis quand je vois un spectacle de danse je suis saisie des formes et des mouvements. J’ai  souvenir d’une danse  de flamenco : pas à pas, après pas, après pas : une gamme chromatique d’émotions m’a traversée. OH ! OH ! oh ! chaud dedans ! Radio tropicale, les alizées, les tornades ! la bourbouille ! Les poulets baguettes….

 Je peux te dire que leur « doeuneté », la note bleue si tu préfères, ce n’est pas rien. Rien que de t’en parler j’ai des frisons, je tremble.  Dans leur flamenco j’ai vu toutes les figures de « l’eldorado à l’autre » ,  de « l’Eldorado de l’autre » comme l’écrit l’actrice de «  Bagdad café Belleville » devenue auteure.

Virginia

lui donne un sublime sourire où l’on y  prendrait même un bain

C’est une transfusion des sens. Nous sommes en phase, La Tige . C’est la joie :  un pétale de pivoine comme une jonque sur le Mékong de la flaque d’eau, avec en plus la senteur d’un frésia jaune.

La Tige

Si nous allions acheter à la Fatou devant le jardin public aux baobabs un « radis-glace » à la basilique, Constance m’en a fait gouter un, c’est tout Halloween qui défile dans ta bouche sans la peur,  avec  la sorcière Ramalane diabolique est belle,  à te cramer les poils du dos si tu ne t’es pas déjà épilée.

Virginia

Yes !  we can . Après nous allons écouter Soundiata en  concert with sa chora  et son copain Christian Pain with son haut bois : un Michel Portal manouche.

FFPLM

(Frankie) 


 pour ces deux photos hommage à Olivier Öllmi

mardi 27 mai 2014

Journal de Madame une cuisine : le trio triomphant

L'équipe constituée pour cette tâche  "diabiolique",
 20 ans  entre les mains
 d'une actrice 
dans une action "tord boyaux"
 pour faire tenir le toit ,
 la gamelle 
alors de temps en temps
 Elle 'avait une Femme de Maison, ses moyens 
ne me le permettaient pas toujours,  alors  
drame du bordel,
 des petits envahisseurs, 
Paris sous les tropiques
 la jungle  de l'entassement...
et le réflexe : çà peut toujours servir...
Now Fen Show

Bravo  Fréderic Pain
 (mon petit frère),
 Ramalane
 graine d'amitié, 
 mon assistante dans mon atelier d'écriture  à la Resssourcerie,
 et mes jambes et mes bras pour la cuisine faire le duo avec Fréderic.

voici un solfi 
 après l'effort, 
 c'est une Davidamido  brune nous étions pas sur la  tv6
 square de Esterel 
 nous l'avons d'ailleurs un peu squatté, 
je n'ai pas eu le temps de dérusher le reportage,

le Trio triomphale
Indiana jones 
tourner avec Spielberg :(MUnich) çà donne de l'empreinte  comme celle de Gonrad lorenz et son oie.

 voici l'équipe à la fin des photos de Ramalane
j'étais la régisseuse




photo de Ramalane
tous les chefs déco cinoche qui ont besoin cet été d'une assistante pour les équipe de supplément n'oublier pas la frankie pain
elle vous recommande Ramalane
Une femme très  démerde comme elle dit en riant dans son humour aussi puissant que l'huile de ses coudes :
"je suis plusieurs femmes"

sans ces deux là ,   c'était  pas à imaginer : même pas en rêve comme on dit si bien dans les tics de langage

C'était la tornade blanche et le plombier en or (pour l'occasion) entre  autres et j'ai hérité de deux éviers qui marchent, s'écoulent
 finies les eaux stagnates....
les nénuphares des cuisines
bref je suis vraiment heureuse  mais à un point que j'en ai fait mon temple de méditation




photo de Ramalane 

samedi comme j'ai sauté l’instantané pour Armarita vous aurez mon journal photos
du chantier 
belle fin de semaine

à demain 
 pour Eldorado à l'autre 7

Je vous embrasse très fort 
 merci de votre lecture
 et de vos retours pour 
"l'imprecis de la cuisson de
 deux patates et de l'ail à la diable"eldorado à l'autre 6

Frankie Mappemonde 
merci à Frédéric Pain
 et à Ramalane
pour les amis du blog de leur minois témoin 
sde la dame cuisine storie

lamangou@yahoo.fr
pour les travaux de déco de Ramalane me contacter je transmettrai






jeudi 22 mai 2014

eldorado à l'autre: 6:"petit imprécis d'un rendu de patates à la diable"

eldorado à l'autre
6
petit imprécis d'un rendu de patates à la diable



J’écris pour continuer les conversations interrompues

Pas pour ceux qui n’écoutent pas jusqu’au bout de la phrase,
Là, après je deviens  muette à la rencontre suivante.

J’ai connu pire !

 Celui qui se barre dés l’instant où ma bouche s’ouvre.
 Cet homme  vivait en communauté, dans une ferme de chèvres à saint Girons,
Pyrénées orientales.
Ah ! L’orient !
 Je m’étais liée d’amitié avec sa femme,
Je venais souvent passer des moments plus ou moins grands
 parfois même de très longues périodes.

A cette époque là,
 Je finissais difficilement mes phrases,
 j’avais un complexe d’infériorité.  Balaise, Blaise,
 j’étais vite impressionnable.

Pour régler certains petits comptes grossiers, douloureux
 marqueurs de suite au Martinez :
et je ne charge pas la mule !

Ma petite poésie ci dessous,  vous permettra d’en entendre quelque chose
  vous vous en raconterez une histoire,
celle qui vous viendra, il se peut.
J’y mets les ingrédients de ce réel,
 qui me tomba dessus comme un orage au mois d’août sur le glacier du Vignemal.
 Le réel qui comme dit Bresson : «  c’est du surnaturel pointé ».
 Pour que  vous ayez le grand frison, j’ai choix
 la voie face Nord de la poésie.

 Je suis revenue voir  cette personne,
40 ans,  il m’avait fallu pour finir mes phrases.
 Et  être moins  impressionnable.
 Je ne finissais avec lui jamais mes phrases,
 Sa femme semblait avoir  phagocyté de la même maladie la même maladie que le monsieur :
couper les fins de phrases.
Sauf que là le monsieur  dés que j’ouvrai la bouche,  il partait dans la pièce d’à côté
 ou changer de conversation à 180 %,
soit disant ami de plus de 40 ans .  
Soutenir l’ouverture de ma bouche.
 à la formation d’une phrase.
Pour çà non.
J étais si contente de savoir finir mes phrases
 enfin nous allions pouvoir converser et comprendre.
 J’étais si timide lui, un grand manitou de l’engagement politique.



1
Peter Reynald
 Doux comme les couilles des anges
baisers friables
Comme les sables de la dune
souvenir : une grappe
du lilas couleur d’un grand violet intense
De sa mémé au jardin des poules
Sur la route de la Minoterie

Doux comme « le » pulpe des lèvres
Au petit matin dans l’aurore
Qui s’infiltre de derrière le rideau
De la fenêtre entrebâillée
Elle retrouve le galbe des baisers


2
Tandis que l’homme de Saint Girons, 
sa tête de caillou dans son indéfrisable
De conneries.
Du vent  il disait du vent
Couper la voix  a, couper la voix a, a, a a, !

La Grande Roue : motif d’une torture d’Enfer.
Enfin.   La rebelle de leurs coups de dénis.
Il lui en avait fallu du temps.
Ils l’avaient bien « empappaoûter ».
Sa femme aussi dans le cœur du sujet
Qu’en théâtre d’ombre je vous relate
Fut dans la mélasse du dénis.
Diable. Diable comme le bout de son zob se retournant en sens inverse.
Laid. Laide entre autres choses comme sa tronche derrière ses lunettes.
Ce couple de PaponPaponne.

Vous en entendrez parler encore une demi-journée
Le temps des remontées des effluves du « pèrcolateur ».
Par la logeuse au cul piqué de « pisments » du Maupas.
Leur raquette dans l’autosuffisance d’un miel « d’acras d’acaciasse »
Ils étaient aux parfums.  Pas elle.
Cà : une amitié !     ?
Cà : une amitié      ?

Elle les cuit dans le diable,
 Pièce   en terre cuite  traditionnelle en Charente maritime
Pour la cuisson de patates et de l’ail.
-Ils ne mettaient pas d’ail dans leur cuisine
Ils en mangeaient seulement chez les autres-.
Ils ont eu tord de mépriser l’ail. 

Tous les petits guides en sorcellerie le disent.
Sa Mémé du jardin des poules sur la route de la Minoterie
Elle en avait toujours dans ses poches, sous ses taies d’oreiller
Dans son sac à main du dimanche  pour l’église.
Dans la maison du Seigneur ,on sait de baptistaire sur,  que le Diable  y rode !

Sa chère Mémé des poules  de la Minoterie
Elle était partie bien vite trop vite,
Elle avait tant besoin d’Elle.
Tant besoin d’Elle, pour vivre sans ail dans ses poches.


3
Quand elle fut sur la barque
Son cœur battait  à exploser son sternum
Comme une planche de pin
Sous le poing d’un karatéka.
- Encore un coup de son manque de confiance-
Elle avait si souvent gobé tels les gorets
Les trognons de pommes du premier degré
Les sempiternels dénigrements :
 De sa mother aux sabots de centaure
Et des chers « boubouillounoux » de mother’s land : ses intouchables.

Enfin Caron la déposa sur sa rive destinée.
Le Tatare tira une sale gueule :
Une quinte de toux « addibidum »
Les Champs Elysées l’accueillirent
Par brassées de fleurs des champs blanches et de lys
Une couronne de lavande grand violet
Orna sa chevelure châtaignes flottantes.
Le bruissement des feuilles d’arbres dans l’étreinte du vent
Chantaient avec les grillons, les cigales,  une multitude d’oiseaux
Dont des nombreux perroquets,  colibris,
Et le chant permanent de la rivière
Tout cela  une symphonie pastorale.
Elle sourit. Elle ouvrit la cage à sa joie,
Une petite demeure d’or, creusée entre ses deux seins
Son empathie pour le Christ si sensible de sa croisée
 de tant de Pilate et de Judas
 et de ses robes jardinées au casher de clous.

Au loin les tamtams des cantonniers - les voisins de l’autre rive-
Rompant à coups de burin leur cœur en dolmen granit
Ou en marbre de carrare
Dans les rires « terrifiques » des petites Euménides
Qui les arrosaient régulièrement de bouilloire d’eau, plus que frémissante.

La sphinge vient la caresser
Lui soufflant tous les mots de ses énigmes.
« Es-tu ? Es-tu ?
 Où,  ma Léonid James ? Et le rouge,le rouge si prompt à la vie ?.

4
La Grande Roue  portait en balance de part et d’autre
La paponpaponne et le paponnepapon
Dans le rythme d’une samba
Leur pépie insatiable de rationner l’invitée,
Leur corps se dézinguant dans leur suspension
A la Grande  Roue agitée de ses rythmes saccadés de Trinidad.
« L’autre » simplement comme dans « qui a peur de Virginia Woolf ? »
Le témoin de leur excroissance
 Hyper, gonflée, culotée, exponentielle, jamais circoncise.

Pour les 25 ans de la dame  notre Léonid nationale
avait été offerte en cadeau par monsieur  à la dame.
Léonid, éberluée, les poules avaient des dents, les dieux tombés sur la tête,
Ses quatre juments devenues Orion, Pégase, la grande ourse, l’étoile pôlaire
23ans de vie pour 25 bougies.
C’est quoi cette équation ?
Quoi ? Pourquoi ?
Face à çà ! Rien n’avait pu sortir de la jeune Léonid.
Bouchée bée, bléte de partout, tremblante :
Poussée dans la chambre de  madame.
 En sortant, accueillie par le paiement du défraiement
du droit de papassage passage,
-bègue pour quelques temps,-
Eh !  Oui, il réclamait,  il prie sa monnaie.
Ca la révolution sexuelle ?contrefaçon de la libération sexuelle.
Régression oui, aux droits de cuissage de nos chères  grand mères.
And so.


5
Peut –on se la raconter ? Niet.
 Pas de Gloria sur ces oripeaux de fumier.

Tant d’autres aussi ont à écumer ces vices, ces défauts de fabriques.
Ou les héritages de nos chers ancêtres
qui hèlent en notre  naissance, notre secours et nous déterminent
- enfin certains : une part par génération d’une même portée- :
A ses visions de la porte de l’Enfer de Dante ou de Rodin

oupi yopupi, oupi yopopi, oupi yopuopo
Ce n’est pas à perpétuité
A remettre à César ce qui lui appartient
Même s’ils, s’ils ferment leurs oreilles,
Ce qui fut offert
Nous leur ré -offrons et s’ils en sont muets,
poison de notre lune par leur dénis pendant tant d’années
Serions de Talion ?
Oserions-nous en leurs enfants ou petits enfants demander la même chose ?
Enfin ?!
Nous ne mangeons pas de ce pain là, même pour l’or du monde.
Ce n’est plus en nos accablantes mémoires.
Ah ! ( soupir de soulagement, de délivrance)
Léonid James :  cette petite condensation d’ADN familiale
 libérée et  combien  d’autres encore qui furent de la sorte soumis
à de tels critères  de place d’objet dans la relation,  
de jeu d’amour sans qu’il en fut pour  eux jouissance
 mais fuite,  perte de tout ce qu’ils  devaient  leur laisser de leur dut.

Longtemps, longtemps, longtemps,
nous aspirons tous à la paille
les blés des premières semailles en notre chair terre.

Cayenne s’est dissoute,
 s’envole le Papillon.
Ce soir Léonid se promène sur les Champs d’Elysée
Elle sent le souffle enveloppant  d’une présence,
 Une autre et encore une autre, encore oh ! Oh ! Oh ! Ah ! ah !
Dieu que c’est bon !


!


6
Tendre zéphire
Au loin en filigrane dessinés
Peter, Reynald ses deux magnifiques amours d’autan
Son moyen âge ,
 dans le pommée de sa pivoine jeune fille, rose pâle , rose fuchsia.
Ses deux Arthur .
Une petite voix :
 « Léonid James avant de nommer ne te trompe pas,
La clinique de poupée est fermée,
A l’horrible tu as fait fête : 
démasquer la mémère et le pépère.
Tu les as bien nommés.
Rappelons nous, en effet !
 ce procès interminable à Bordeaux avec son sourire de dénis. »

Léonid :    y e s !


Toujours,  la une petite voix :
Entends-tu le cristal ?
Il vient d’un Baccara,
des boutures de ton être
ton être toujours en toi.
ton être depuis la nuit des temps.

. Alors dis Léonid :
C’est çà les froissements de l’ange de l’Amour ?
Est-ce encore en moi le froissement des ailes du désir ?

Dans le bleu métallique entre les rayons du poisson lune telle une amazone
Elle avait vaincu ses héros -de pacotille – de sa guerre de Troie.
Et son retour Iliade.
Ce n’était pas les Champs Elysées, simplement son Ithaque.

Léonid prit la main de Reynald,
se dirigea vers Peter lui donna son autre main
Dans les douves du château :
 grenouilles jouaient aux plongeons répétées
 tandis que les oiseaux s’excitaient à la construction de leur nid.

La petite voix :
Deux cela n’est pas trop ?

Léonid
Je suis deux avec mon écriture.

L’un, l’autre ne manqueront pas d’amour.
Amour en garnison pendant tant d’années :
cave à bonne température pour des millésimés
 ne pas user le registre vibratoire du Stradivarius 
que nous devons préserver au mieux en chacun de nous


Je m’accorde toujours avec ce que la vie m’offre.
Nous inventerons ce bonheur là.

Merci à  Courage, à Patience
 d’avoir attendu le temps d’une phrase jusqu’au bout.
Respect de l’autre étranger de Nous. 
N’abusons jamais de l’Innocence.
Auteure
 F F P L M
( frankie )


 images qui eurent pu faire partie
 d'un autre choix

la communauté des chèvres
dans les montagnes de Saint Girons

 

les sabots de centaure de la mother 's land
 




elle peut la conter aussi cette histoire 
avec un musicien luth ancien



comme au restaurant de l’edelweiss dimanche
paris 20eme


                                                                                                                                      
 
sous la direction d'Elyzabeth Chaillou
comme  un  Antigone de Sophocle
croquis perso frankie

bon désolée ce fut long
mais coupé s'eut été dommage 
à votre choix dans la foulée  où à plusieurs tasse de thé.

dans les propreté d'une cuisine,
je ne pensais pas  écrire.
 à tout bientôt.
Frankie Mappemonde