Eldorado
de l’autre 4
photo frankie
Elle n’y croyait
Sur
elle ne m’attendait plus.
Séquestré
sur le chemin de Compostelle, au rocher de Roland de Roncevaux.
Il
y a des êtres qui inscrivent tout sur un trajet historique.
Trouvé
le secret d’un arrêt subit n’est pas une
mince affaire, après les élections d’Abidjan j’étais à tordre dans l’autre
sens. Cela fut fait et pas par ce que je
croyais.
La
magie de la rencontre. Cela nous remet
du jeu entre nous et la réalité. Un
polichinelle inconnu trace sa place en nous à l’instant même où notre cœur bat
la chamade.
Si
elle n’était pas à son atelier des Estérelles, elle serait à son atelier 125 rue
du chemin vert.sur la coure intérieure dans son bocal écriture. Ses lunettes
rondes rouges en face d’un homme tonsuré sur sa feuille blanche. Sur le mur qui
jouxte l’atelier des réparations : un extincteur. Elle le mate comme un
crucifie dans une chapelle romane sur la ligne d’énergie de la source.
D’où
naissent les trouvailles de ses textes? Ca me fascine même si je sais que
jamais elle ne sera nommée à l’académie française. Et pourtant avec ses mots
nous flirtons avec la résurgence de l’inconscient, petite fille de Duras
qu’elle lisait en 75 sans rien comprendre mais en avait fait son
bréviaire : « Les parleuses ». Elle avait même crée sa
confrérie dans un bled du pays basque.
Revenons à nos moutons - j’en ai vu chez
mon chauffeur, plus que je n’en avais pas vu dans ma vie d’ambassades et en
meilleure mine que ceux du Sahel-.
Dans
le puits de jour un mobile sur tiges de bambou très fines qui portent des cercles à la circonférence
pleine d’une subtance blanche transparente qu’elle observe aussi. Comme des
soucoupes volantes : la maman
soucoupe, l’ainée, la cadette et le bébé. A les voir bougées dans
l’espace, nous pourrions nous trouver dans une maison sous la mer : le meilleur
caisson de protection après
un lâché de bombe atomique. - Des paranos « richichique » y avaient
pensé et même confié des projets de
constructions à des architectes, Youri l’ami de Finlande avait été contacté.-
Et les soucoupes volantes ne sont ni plus ni moins qu’une famille de méduses
partant faire chabat avec la famille Méduse du rocher d’à côté.
Je suis en scaphandre,
mon aimée sa table d’écriture sur une nappe de poissons rouges. Peut-être m’écrit-elle
une lettre d’amour ? A coucher prés d’elle la nuit, après nos conjugaisons
bavardes - que
j’adore- j'ai l'empreinte de plus en plus sa plume. Mes malles diplomatiques explosent ; si loin du protocole épistolier des lourds dossiers de politique extérieure.
.Ouf ! J’ai fini mes missions.
.Ouf ! J’ai fini mes missions.
Être loin de "l’autres", rencontrés tard dans nos vies, nos temps séparés me rendent
en un « ado-dingue ».
A travers la fenêtre de son bocal, elle vient de m’apercevoir . Elle sort avec une petite bouteille
d’eau, elle me désigne le grand canapé
cuir rouge dernier design d’un divan de psy. « J' emplie la fiole d'eau, je m’’éclipse jusqu’à 19h 45 » . Illuminé son visage. Un sourire de
petite fille ayant tombé pile devant le père noël. Elle n’y croyait plus.
auteure FFPLM
(frankie)
Droit de reproduction réservé
L’eldorado de l’autre
4(bis)
Je viens d’avoir
18 ans et je fais le voyage entre Lyon et Nice, dans un vieux train à
compartiment. J’ouvre la fenêtre du
couloir pour apercevoir les couleurs jaune ocre des montagnes de l’Estérel. Il
est 19 heures, c’est l’heure idéale, le ciel rougeoie à c’t’heure. Les
tac-tac-tac du train sont là pour rassurer, pour rythmer les courbes de la voie
ferrée. La joie aussi de se savoir attendu par ma petite amie qui sera là, à 22
heures, sur e quai, impatiente comme moi.
Auteur Gilles
Martin
Saison la CaseMajore
la p'etite Rockette
125 rue du chemin vert
photo Frankie
le bras de Gilles Martin
l'instantané d'Armarita : la fête du 1er mai en gréce
pour mon inspiration d'un texte à moitié écrit
instantanée de la semaine dernière
photo Frankie
photo Frankie
après lecture texte
les 4 ages
sur une photo du blog à Josette
dans la cachette à Josette
à relire "son papi dans le metro"
je mets les références ce soir
la coach écriture
bonne lecture de votre petit feuilleton
d'Eldorado de l'autre
et merci à Gilles martin de nous avoir offert un de ses textes.
et à demain pour l'instantanée
Frankie qui pense,
RépondreSupprimerFrankie qui rit, jolie mappemonde universelle !
Quel voyage à travers le temps et l'espace belle Frankie. Quand je te lis je suis entourbillonnée de visions et de sensations...
RépondreSupprimerTiens j'ai aperçu le vieil homme dans le métro va t il aussi te raconter sa vie...Lundi la photo était celle d' un bonheur mais une grande ombre se trouvait au premier plan... lundi prochaine sera celle de souvenirs plus perso !
je t'embrasse Frankie et à demain pour la photo.
tout le plaisir est pour moi!
RépondreSupprimertendrement,
Gilles M
cher gilles martin merci de votre visite et de votre présence sur ce blog à la prochaine
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