samedi 30 juin 2012

image de la semaine

 





C'est Armarita qui a crée ce jour  lien avec son blog

pour Armarita

http://mesinstantanes.blogspot.fr/

photo Frankie P()in la Mangou

Atelier d'écriture sous l'orme après le marché

 


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vendredi 29 juin 2012

suite de la traversée du grand fleuve


Pépé la Pigoulle
Tiens c’est les dernières fèves.

Mémé Marie louise

Nous voilà une occupation pour la veillée, à la fraiche.

Pépé la Pigoulle

comme tu dis  à couper au couteau la fournaise  même pas un pét de vent.

Mémé Marie louise

La petite s’est transformée en infirmière des « de trop » dans la portée.

Un canard, un poussin, lapin. Il file un mauvais coton.Sa mère aurait pu venir quand même .

Pépé la Pigoulle

Tu connais le tempérament de ta fille. Elle a jamais  aimé qu’on lui tienne tête et celle – ci à de qui tenir.

Moi en attendant, le dégel de ces gens là,  j’ai invité l’ami de la minoterie à diner ce soir.

Mémé Marie louise

Elle l’avait interdit.

 Interdit quoi ?

Il s’est occupé de cette petite,   ah ! dame :  çà mieux que son père !
« toeurjou » fourré café. Jamais là avant minuit ; et s’il arrivait à trouver la maison . Alors il l’a laissé la place . et de plus , il a fallu qu’il l’a trompée avec la fille Chamineaux. Ca la Renée l’a su . Elle fut la première à lui servir comme la tête de Iokanan sur un plateau.

La rivalité entre sœurs depuis toujours. Elle n’a pas laissé passer.

 De l’ami à l’amant, il n’y a qu’un lit .

Pépé la Pigoulle

 Où un tas de foin ! Les chats ne font pas des chiens !

Mémé marie Louise
Qu’est-ce que t’insinue ?

Pépé la Pigoulle

Rien, y a qu’à tendre l’oreille quand on est au cimetière, dans le silence des morts , la médisances coure entre les cyprès et les tombes des poilus .
 J’ai toujours dit qu’il fallait renouveler la race , jamais le même taureau , t’as vu nos bêtes  c’est elles qui partent en premier à la foire aux bestiaux.
Cela a été ma devise ,  ma richesse m’a consolé de certains maux. Et nous c’est la pièce  dans la boite quand nous faisons rire nos ressorts. C’est pieux . Pour ton voyage à Lourdes avec le curé.

Et sur mon cahier de compte ,la pièce , elle est inscrite.

Tes deux filles dernières, çà ne fait pas le compte .

Mémé Marie louise

Tu sais, je n’ai jamais été réglé comme une tierce ou une quinte ! 

Pépé la Pigoulle
Oui , et vos mensonges …
Je suis fatiguée, j’ai mes ours ou les anglais vont débarquer alors … et après  oh ! ce qu’elles m’ont éreintée
Si on part de là on se trompe.

Moi mon thermomètre : c’est la prairie quand  tu as fait bouillir tes draps de culottes et qu’ils sèchent au vent.. C’est là que je compte , le reste c’est la légende . Notre pays adore çà les menteries .  Des menteries . Des menteries. Ca devient même un genre. Le vieux conteur d’Aiguillon, appelle son spectacle comme çà maintenant pour dire que  c’est même devenue de l’art de la parole.

Mémé Marie louise

Oui, notre boite est pleine. Je vais aller à lourdes au prochain voyage  et avec l’autre boite pleine j’irai à l’opéra de Bordeaux j’ai promis à la pétite Monique, la fille à la Renée.

Pompon ! Pompon !  où es –tu ? Viens donc manger un petit morceau de tarte pour ton quatre heures.
  
Pompon arrive  avec un petit lapin dans un chiffon et un biberon dans l’autre main elle vient s’asseoir à la table ou le pépé prenait sa collation et la mémé qui finissait un ourlet.

nous avons un invité  qui mange avec nous ce soir.


Pompon

Y en a qu’un que je voudrai

et elle ferme ses lèvres  et de grosses larmes coulent sur ses joues.

Mémé Marie louise
Et si c’était celui là ?

Pompon.
Ah ! Alors la sainte Vierge aurait entendu ma prière.

Mémé Marie louise

Oui. Ton pépé l’a croisé à la minoterie et il était aussi triste que toi.

Pompon
Oh merci ! merci !

Allez petit lapin, bois vite ton lait , je dois me faire belle et présentable  ,

 Mémé ! J’ai pas le visage trop fanée , je me sens à l’intérieur comme un coquelicot tout pâle et froisé quand il sort de son cocon.

Allez bois, bois, petit lapin,  bois, bois, petit lapin.

Merci mon bon pépé.

Pépé la Pigoulle   à la grand mère

Faudra pas oublier quand vous vous occuperez des fèves d’en garder à sécher pour les pions du  Nain Jaune et les galettes de l’Epiphanie : on y pense toujours trop tard… elles sont parties toutes dans l’estomac… on s’est fait avoir l’an dernier, on a du en acheter ici c’est la ferme où on a tout.

Pompon

C’est lui, je reconnais son pas.

Mémé Marie louise
Ben ! il est ben bonne heure !

Pompon

Il m’aidera à l’infirmerie , il sait faire quand maman s’énervait après moi , il l’a laissée pas dire, pas faire , il me prenait dans ses bras, il me soignait des chiffons froids sur la brulure des claques. Il l’engueulait. Elle disait qu’elle ne pouvait pas s’en empêcher, c’était plus fort qu’elle. Ah ! si tu avais été café au lait , si tu avais était café au lait !...
lui  « dieu merci, dieu l’a protégé , dans mon cœur elle sera toujours ma fille. Toujours .

On frappe à la petite porte  prés du banc de pierre.


Pépé la Pigoulle
  Entrez !  entrez donc !

Pompon

Soundiata !

Tiens Mémé prend le bébé lapin !
Elle s’élance vers l’employé de la minoterie  qui la cueille et la porte sur son bras.

Employé de la minoterie

Ma petite bisonne Blanche !

cadeau de Garance ma lectrice délicate



de Frankie p()in de La Mangou
en faisant des confiture d'abricot s et de p^éches plates à peau blanche
et ayant lu la veille une nouvelle de marie Rouannet





pour le conte du vendredi : 7 plume de l'aigle de Luis Et henri Gougaud

  Quelques jours plus tard, un matin (nous étions à nouveau au bord de la rivière), El Chura m’a pris par le bras et m’a soufflé à l’oreille :
   -  Aujourd’hui tu vas apprendre son langage. Elle a des choses à te dire.
   -  Comment apprendre le langage de l’eau, Chura ?
   -  Plonge ton visage dedans, et écoute.
   -  Mais, Chura, je vais m’étouffer.
   -  Cesse de te raconter des histoires. Fais ce que je te dis.
   Il a tourné les talons, et il est parti. Il n’était pas loin de midi. J’ai hésité à m’agenouiller là, sur la berge de la rivière. Quelqu’un pouvait à tout instant venir. Je craignais de passer pour un jobard si j’étais surpris à plonger ma tête dans le courant, le cul en l’air, comme un flamant rose. J’ai décidé de grimper dans la montagne, où je connaissais un petit lac.

   En haut du sentier, l’air était immobile, doux, simple. Je me suis arrêté. J’ai regardé l’eau, en bas, dans son creux volcanique. Sa lumière s’est faite aussitôt bienveillante. Un oiseau a piqué vers la surface bleue. L’eau s’est à peine émue. Je me suis dit : « Elle rit. » Je me suis laissé aller sur la pente. Mes pas ont réveillé des cailloux, ils sont partis devant en bondissant les uns par-dessus les autres, pareils à de petits êtres turbulents. Le soleil était là, suspendu au-dessus de ma tête, à rire lui aussi. Le cœur me battait fort. J’étais comme un enfant qui va vers un cadeau.

   D’un moment, sur le rivage, une sorte de timidité sacrée m’a retenu. Je craignais de faire du bruit. J’étais seul dans le silence de la montagne. Je devais accomplir un rite, et je me sentais maladroit. J’ai regardé l’herbe. Elle m‘a dit : « Va, ce n’est pas grave, c’est un jeu. » Je me suis accroupi, j’ai pris un grand coup d’air, j’ai enfoncé ma tête dans l’eau, lentement, et j’ai osé ouvrir les yeux. Le soleil, au fond, caressait le sable, et le sable scintillait. Des millions d’étoiles, au gré de la houle, naissaient, s’éteignaient, renaissaient ailleurs. Comme je contemplais cela, je me suis soudain senti prodigieusement vaste, sans questions, sans espoir, sans peur aucune, tranquille comme un dieu veillant sur l’univers. L’eau faisait à mes oreilles une rumeur d’océan. J’ai eu un instant la sensation que des mains amoureuses palpaient ma figure, mon cou, mon crâne. J’ai relevé la tête. J’ai retrouvé l’air du jour, le soleil. J’ai vu mon reflet tourmenté par la pluie de gouttelettes qui retombaient à l’eau. Je n’étais plus qu’un petit homme, presque rien. Je me suis frotté les yeux. La montagne, le ciel, l’herbe m’ont paru tout proches, complices, attentifs. J’ai plongé à nouveau et j’ai plongé encore jusqu’à m’enivrer de cette découverte : au-dedans j’étais un dieu, au-dehors j’étais un nain. Au-dedans j’étais en paix, au-dehors j’étais en doute. Je suis redescendu vers le village. El Chura m’attendait devant ma cabane. Je lui ai raconté ce qui s’était passé. Il m’a dit :
   -  L’eau est une porte. Le vent, la pluie, la nuit, la neige, les pierres sont aussi des portes. Par n’importe laquelle de ces portes tu peux entrer dans la paix.

(Henri Gougaud, Les sept plumes de l’aigle)



Mon résumé :  Luis est réel, il est né à Cordoba de l’union d’Amour d’un blanc et d’une indienne Quechua. Ce livre c’est son histoire, depuis son enfance argentine jusqu’à son arrivée à Paris où il vit désormais. Un jour il rencontre, par un hasard qui n’existe pas, El Chura, gardien des ruines de Tiahuanaco. El Chura était sorcier, Chaman. Ce livre raconte l’aventureuse existence et les apprentissages chamaniques de Luis A.
Le Secret de l’Aigle est la suite de l’initiation de Luis…

Mon Avis : j’ai lu avec passion chaque instant magique et mystérieux de l’apprentissage de Luis. J’ai parfois cru vivre la même chose, j’ai parfois eu peur comme lui. J’ai été totalement imprégnée de ses aventures racontées en toute simplicité avec le coeur.
La plume d’Aigle se mérite et sert de guide à notre spiritualité…





les 7 principes du chamanismes


 

boucles navarro

 

 

 

 

 

 

maintenant je dois faire une carte d'anniversaire à une petite fille oui elle grandit et l'abuelita doit être inspirée

j'ai le trac l'an dernier je me suis inspirée mais je n'ai pas eu de retour comme si elle n'était pas arrivée ou comme si elle n'vait pas grandit

cette année 

je vais le faire  elle a peut-être grandi je ne sais plus  déjà 4 ans la robe de fête de ses 8 ans.

alors  !

il faudra peut-être attendre qu'elle soit adulte ..;

elle adorait le conte de Babou et la calebasse d'or elle m'avait fait rajouter les deux frères tigres du film de jean jacques Annaud maintenant quand je la raconte je ne peux pas ne pas mettre les deux tigres ...

bon week end


mardi 26 juin 2012

prologue de la traversée du grand fleuve premier jet


Elle avait habillé ses deux filles comme pour un grand jour de fête ainsi qu’elle même. Et, c’était pas un dimanche. Sa plus petite gigotait dans tous les sens tirant sur la main enfermée, retenue dans celle de sa mère. Courir après le tracteur, le chauffeur , l’employé de la minoterie. Il livrait les sacs de sons et d’avoine aux Anzil : les fermiers de l’autre côté de la rue. L’énervement de la mère est à son comble,  la petite prend une claque bruyante. Regard brulant et désapprobateur de l’employé à la mère. Il fait demi tour avec le tracteur et la remorque devant les trois statues sur le trottoir de l’île de pâques à Courçon d’Aunis. La petite ne quitte pas des yeux  l’homme du tracteur. Lui dans le  regard suppliant de la petite y voit un horizon infini, le rouge pivoine carminé de la gifle : un soleil crépusculaire. Les larmes coulent sans bruit. Le bruit retenu par un pansement de lèvres…  Les mâchoires de l’employé comme des baguettes japonaises, sur la prise d’un petit pois cru… Le tracteur hors de vue, la mélopée mandingue habille la scène des deux filles et leur mère ,devant la porte sur le trottoir, endimanchées . La petite  a les yeux fermés. Elle s’imagine comme chaque jour sur les genoux de l’employé ou assise sur les planches de la remorque. Le chant coule en elle comme une cascade d’eau enfin trouvée après une ascension sous le « Cania » soleil de midi aux Echelles de Saraday. Une autre gifle et l’ordre de la mère  égratigne les tympans les brouillent, l’extrait du chant : « regarde en haut de la rue de l’école communale . »

La petite écoute le lointain : les aboiements, les bidons de lait que l’on lave, le grincement du levier de la pompe. La mélopée n’est plus qu’en elle. Alors elle lève son museau  perdu dans le gonflements de ses joues, elle oscule le lointain qui était à 20 mètres. Un homme coiffé en arrière, plumes de corbeau, large front aux sourcils fourrageurs, court en corps , jambes longues, une bouche qui avait l’habitude d’être cousue, il fixait comme un naufragé la plage :  le trottoir , les trois bouées femelles. Habit blanc, képi de galons rouge, épaulette rouge lavette de chiottes, un paquetage kaki sur l’épaule. La petite regarde sa mère : elle est bâillante d’un sourire comme un melon charentais en plein champ, vert sur orange et l’ombre noire de la crevasse. La grande sœur une main tenue à la jupe froncée  de vichy ,carrés rose et blanc, sertie à la taille d’une ceinture large rouge très serrée, l’autre main activant sous le nez comme une sévillane un éventail, au moment de l’estocade du taureau . Ce  mouchoir est dégoulinant  d’eau de Cologne du mont saint Michel et d’eau bénite de Lourdes.

Le cuir des chaussures couinent à l’approche, une odeur de tabac froid brun ,froid dévaste le trottoir de la fragrance des pois de senteurs, des glycines, des capucines. L’homme s’arrête à une distance de bras. Les yeux marrons abritent une lueur de sourire dans l’auréole glacée. IL mate. Il va de l’une à l’une, à l’autre, de l’autre à l’une et après l’une. « embrasse ton père » dit la mère. « C'est  çà  :  mon papa ?...."

. . . .

"Pourquoi il a retiré sa couleur ?"

Très en colèère est la petite  qui retient difficilement un cri.

Frankie P()in La Maangou

Sous la direction d’Olivier Apert
résidence Médiathèque  Marguerite Duras

bien venue Socoa Luz une infante est née hier àentre 16h30 et 17h



Naïma  Maïno la protège

 

 





à la montagne , la peinture trouve son âme
à l’eau , elle prend son mouvement
aux forêts elle trouve la vie
aux personnages , elle trouve aisance
fait comme la peinture Socoa Luz

de l’ancêtre Shintao , 
le moine « citrouilles-Amére »
 ( 1641-1720 ?)

les deux premières photos sont de Frankie P() in.


 


Atahualpa Yupanqui - Le tengo rabia al silencio

La grammaire intérieure De Nir Bergman - Israël - 2010

DIMANCHE 1 JUILLET 2012 à 10H40

PROJECTION DU FILM
 
 
La grammaire intérieure
De Nir Bergman - Israël - 2010

Projection suivie d’un débat
débat animé par : M. Landau, J-J Moscovitz, F. Siksou, V. Micheli-Rechtman, A-M. Houdebine, F. Moscovitz, B. Didier-Hazan...

synopsis :  Un quartier de Jérusalem au début des années 60. Aharon Kleinfeld, est un garçon de onze ans, à l’imagination débordante et dont l’esprit aspire au raffinement et à l’art. A l’aube de l’adolescence, par crainte peut-être de devenir comme ses parents, un couple sans affection ni amour, Aharon décide d’arrêter de grandir. Il entreprend alors un voyage intérieur qui l’éloigne chaque jour un peu plus du monde adulte.

 

avant-propos :"...Tandis que son père casse les murs de l'appartement de la jolie voisine pour qu'elle ait  plus d'espace, lui son fils s'enferme dans une valise, un vieux frigidaire en plein champ...pour s'éprouver face à sa solitude préadolescente de 1967 en Israël. À quoi doit-il donc renoncer pour être comme tout le monde et ainsi enfin grandir . Entrer ou pas dans le code social? Va t il faire comme les autres et aller "déjà" vers la mort... Quelle mort? quels morts? où? Comment? En  Pologne d'ou ses parents sont natifs. Quel Immense danger le tient en haleine, virginal d'un savoir en voie d'advenir? sexuel freudien et grande Histoire essaient dans sa "grammaire intérieure"- son histoire intime- de rejoindre -sans y arriver - l'histoire de sa famille, le vécu parental charge comme un arbre de vers et de souvenirs qui rongent sans être jamais dits... Écriture filmique lumineuse éclairée pat une œuvre littéraire sans pareille, celle de David Grossman se soumettant au charme d'un cinéaste poète, Nir Bergman  qui nous invite à tous le possibles de la création écrite à celles de l'image de cinéma. Ou des psychanalystes d enfants et d'ado de nos  jours ne peuvent qu'être en quête d' en dire leur surprise..." J.-J.M.


 

d'un bord à l'autre [entre cinéma et psychanalyse] les archives du regard qui bat

Le cinéaste fait œuvre à mettre le regard en scène.   Le regard est au cœur de l’œuvre, et non pas extérieur à elle.   L’œuvre, pas plus que le regard, ne se consomme.   

Qu’est-ce qui, dans une œuvre, regarde chaque spectateur, le rend responsable et le captive ? C’est en posant son regard que l’artiste, faisant évènement, nous donne notre réel à voir.

 

Organisation : Barbara Didier-Hazan, Nabile Farès, Maria Landau, Françoise Moscovitz, Daniel Friedman, Laura Kofler, Vannina Micheli-Rechtman, 

Muriel Prieur, Hélène Godefroy, Anne-Marie Houdebine, Jeanne-Claire Adida, Pierre Smet (Bruxelles), Henri Cohen-Solal (Israël), Jean-Jacques Moscovitz, Fred Siksou. Avec  Etoile Cinémas


inscriptions / désinscriptions

dimanche 24 juin 2012

l'ami Roger du Quebec est passé à l'atelier avec Héléne

première rencontre avec un blog man . Quebec Paris, la lecture des post avait créer une très belle rencontre.
Nous avons beaucoup ri. Roger Gautier et Héléne.

enfin mes photos arrivent fleurs pour pic nic sur le bord de la Seine

bonne semaine


help : Etre future tata consultation des amis du blog sphéree


Etre future tata




Si la joie peut être la première réaction l’on regarde comment l’on a pu exercer ce rôle.
Si vous avez des témoignages sur l’art ‘être tata sachez que cela me remplirait de joie car loin de moi le désir  de faire souffrir un fois de plus un neveu dont on me donne pas la potentialité d’aimer  et c’est simple en : deux points voir

merci de vos témoignages


une future tata qui dit non . ne massacrons pas les bébés phoques.

j'ai trop de larmes  séches ou fontaines qui s'inscrivent dans ma mémoire pour récidiver 
...  


alors lumière flash.. tout je prends pour avancer dans mon oui dans mon non

jeudi 21 juin 2012

conte du vendredi





Les Bektachi sont probablement les plus déconcertants des mystiques musulmans. Fous, drôles, iconoclastes, toujours à contre-sens des foules ordinaires et des idées reçues, ils sont d’inépuisables mines à histoires.
En voici un, sur un navire, en compagnie d’une troupe de pèlerins en voyage vers la Mecque. Survient une tempête. Les vagues se renvoient le rafiot, qui gémit de partout. Les passagers s’affolent.
- Allah, Allah, s’écrie l’un d’eux, le front dans le vent rugissant, sauve-nous de la mort et je te sacrifie, à mon retour sur terre, un couple de moutons !
- Et moi, Allah, braille un deuxième, une vache et son veau !
- Et moi une chamelle blanche !
Le Bektachi s’avance, brandit le poing au ciel, hurle dans le fracas des vagues :
- Tiens bon, Allah, tiens bon ! Vas-y, déchaîne-toi, fais monter les enchères !

(Henri Gougaud, L’Almanach)


il y a ceux qui ne prie que dans l'adversité 
certains prieurs me font rire ils croient à la magico phénoménie cela absout tout

si les priéres le paroles et les actes ne se trouvent pas  en accord c'est mieux de pisser dans un stradivarius

bisous frankie

mercredi 20 juin 2012

pour les amoureux de Christian Lacroix

pour ceux qui aime Christian La Croix

http://www.evene.fr/celebre/actualite/christian-lacroix-j-aime-quand-on-me-dit-non-la-source-1035904.php


un article qui nous parle de lui

belle journée

pina Baush ce soir sur arte ne pas ratée

: la chorégraphe qui a révolutionné la danse le cinéma , le théâtre et moi frankie pain.

mon plus beau compliment dans le monde sur la chorégraphie sur fellini 

frankie pain est " post modern Pinabaushienne" In challa

 

 En 2008, Pina Bausch, quelques mois avant sa mort, décide de reprendre son fameux spectacle "Kontakthof", non plus avec sa troupe, mais avec des adolescents de 14 à 18 ans qui ne sont jamais montés sur scène.

vendredi 15 juin 2012

feuilleton sur france culture Pedro Pàramo adapté et réalisé par Laure Egoroff






Traduction : Gabriel Iaculli
Adaptation et réalisation : Laure Egoroff
Musique originale : Leon Milo

Du lundi au vendredi, du 11 au 22 juin
à 20h30
 France Culture.


Réécoute et podcast : http://www.franceculture.fr/emission-fictions-le-feuilleton


Point de départ du roman

Sur une route désolée de l’état de Jalisco, au Mexique, un homme avance en direction d’un village nommé Comala. Il s’appelle Juan Preciado. Il accomplit une promesse faite à sa mère sur son lit de mort : partir à la recherche de son père, Pedro Páramo, qui autrefois les a abandonnés. Un bourriquier aux paroles énigmatiques accepte de le conduire jusqu’au village qui semble désert. Avant de disparaître, il révèle à Juan Preciado que Pedro Páramo, dont il peut voir se dessiner à l’horizon l’immense propriété, est mort depuis bien longtemps.

Juan pourrait rebrousser chemin, mais il pénètre dans ce village abandonné où une très vieille femme, apparemment l’unique habitante de Comala, semble l’attendre. Elle lui laisse entendre que le bourriquier qui lui a indiqué sa maison est mort depuis des années. A la suite de cette femme, d’autres âmes vagabondes viendront à la rencontre de Juan pour lui raconter l’histoire de son père, Pedro Páramo, le cacique du village qui régna en maître sur les terres et les âmes de Comala, et sema autant d’enfants que de morts derrière lui.



Avec: Denis Lavant, Eric Charon, Jacques Bonnaffé, Emmanuelle Riva, Nita Klein, Jean-Pierre Kalfon, Liliane Rovère, Christine Gagnieux, Eric Caravaca, Marie-Christine Letort, Bernard Bouillon, Georgia Scalliet, Marie Daude, Henri-David Cohen, Fanny Touron, Ivan Cori, Florence Dupuy, Elodie Huber, Myriam Azencot, Clément Bernot, Franz Debrébant, Thierry Barrèges, Thierry Pietra, Antoine Berry-Roger, Paola Cordova, Didier Sauvegrain, Agnès Sourdillon, Ophélie Marsaud, Célia Rosich, Vincent Grass, Julien Bleitrach, Johanna Nizard, Jean-Yves Chatelais, Philippe Beautier, Francine Bergé, Philippe Loffredo, Mohamed Rouabhi, Laure Killing, Catherine Mathély, Rosine Favey, Brigitte Faure, Pauline Ziadé, Alexandre Aubry, Simon Caillaux, Mathias Marty, Cédric Revollon, Richard Chevallier.
Et les voix de : Myriam Ajar, Aline Alba, Sylvie Amato, Elsa Bouchain, Christine Braconnier, Andréa Brusque, Anne Cart, Paola Cordova, Isabelle Fruchart, Thierry Gary, Laurent Grappe, Anna-Amélie Heintz, Danielle Lopès, Sofia Lopès, Odille Lauria, Marie-Anne Mestre, Philippe Mambon, Seghir Mohammedi, Giovanni Ortega, Florent Oullié, Frankie Pain, Emiliano Suarez, Manuel Ulloa.




Violon : Sébastien Surel
Guitare : Arnaud Dumont
Viole de gambe : Philippe Foulon
Percussions : Florent Jodelet
Flûte : François Daudin-Clavaud

Bruitages : Sophie Bissantz

Prise de son, montage, mixage : Philippe Carminati, Emilie Couët.
Assistante à la réalisation : Cécile Laffon.

 
 frankie  a demandé à la réalisatrice Laure Egoroff  de dire quelques mots de son parcours d'une si jeune femme ...car  elle a eu un grand coup de coeur sur la direction de lecteurs , son talent d'adaptatrice  et ses hautes qualités humaines

Laure Egoroff
aussi de vous dire quelques mots sur mon parcours,


voici:

j'ai fait des études de lettres et d'art dramatique à la suite
desquelles j'ai travaillé successivement et parfois simultanément comme comédienne dans quelques pièces de théâtre et courts-métrages, comme voix pour la télévision et la radio, comme collaboratrice spécialisée d'émission à la radio, comme assistante de l'historien Maurice Lever et comme lectrice pour une émission littéraire à la télévision. Puis, je suis partie vivre au Mexique et réaliser là-bas un documentaire vidéo sur la traditionnelle "fête des quinze ans". Il y a trois ans, à mon retour en France, je me suis présentée au recrutement de réalisateurs ouvert par Radio France et, depuis, je réalise régulièrement des fictions pour France Culture et France Inter.


 



j'ai  un peu de retard sur  la présentation  mais vous allez récupéré cela en post cast

je vous souhaite un  bon week end  




frankie  pain
la semaine prochaine je vous présenterai le livre de mon amie Martine Tollet