DIMANCHE 1 JUILLET 2012 à 10H40
PROJECTION DU FILM
La grammaire intérieure
De Nir Bergman - Israël - 2010
Projection suivie d’un débat
débat animé par : M. Landau, J-J Moscovitz, F. Siksou, V. Micheli-Rechtman, A-M. Houdebine, F. Moscovitz, B. Didier-Hazan...
synopsis : Un
quartier de Jérusalem au début des années 60. Aharon Kleinfeld, est un
garçon de onze ans, à l’imagination débordante et dont l’esprit aspire
au raffinement et à l’art. A l’aube de l’adolescence, par crainte
peut-être de devenir comme ses parents, un couple sans affection ni
amour, Aharon décide d’arrêter de grandir. Il entreprend alors un voyage
intérieur qui l’éloigne chaque jour un peu plus du monde adulte.
avant-propos :"...Tandis que son père casse les murs de l'appartement de la jolie voisine pour qu'elle ait plus
d'espace, lui son fils s'enferme dans une valise, un vieux frigidaire
en plein champ...pour s'éprouver face à sa solitude préadolescente de
1967 en Israël. À quoi doit-il donc renoncer pour être comme tout le
monde et ainsi enfin grandir . Entrer ou pas dans le code social? Va t
il faire comme les autres et aller "déjà" vers la mort... Quelle mort?
quels morts? où? Comment? En Pologne
d'ou ses parents sont natifs. Quel Immense danger le tient en haleine,
virginal d'un savoir en voie d'advenir? sexuel freudien et grande
Histoire essaient dans sa "grammaire intérieure"- son histoire intime-
de rejoindre -sans y arriver - l'histoire de sa famille, le vécu
parental charge comme un arbre de vers et de souvenirs qui rongent sans
être jamais dits... Écriture filmique lumineuse éclairée pat une œuvre
littéraire sans pareille, celle de David Grossman se soumettant au
charme d'un cinéaste poète, Nir Bergman qui
nous invite à tous le possibles de la création écrite à celles de
l'image de cinéma. Ou des psychanalystes d enfants et d'ado de nos jours ne peuvent qu'être en quête d' en dire leur surprise..." J.-J.M.
Le
cinéaste fait œuvre à mettre le regard en scène. Le regard est au
cœur de l’œuvre, et non pas extérieur à elle. L’œuvre, pas plus que le
regard, ne se consomme.
Qu’est-ce
qui, dans une œuvre, regarde chaque spectateur, le rend responsable et
le captive ? C’est en posant son regard que l’artiste, faisant
évènement, nous donne notre réel à voir.
Organisation : Barbara Didier-Hazan, Nabile Farès, Maria Landau, Françoise Moscovitz, Daniel Friedman, Laura Kofler, Vannina Micheli-Rechtman,
Muriel Prieur, Hélène Godefroy, Anne-Marie Houdebine, Jeanne-Claire Adida, Pierre Smet (Bruxelles), Henri Cohen-Solal (Israël), Jean-Jacques Moscovitz, Fred Siksou. Avec Etoile Cinémas
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