dimanche 25 février 2018

Plus difficile ce deuil expresso alors je vais

me priver de vos mots,
vous ne devez être otage

d'une douleur.

et je ne peux qu'en parler

dans la solitude de mon hermitage.

J'ai peur.

Ce n'est pas terminé dans l'atelier .

Alors je reviendrai quand je serai à nouveau dans mes racines

merci en attendant de vos petits mots , ils m'ont donné de la force , du lien , du respect.

La 2018 attitude est costaud

Je vous fais un salut japonais

merci de vos présences.
Françoise
aquarelle de frankie
Pélagie et sa Maman.

vendredi 23 février 2018

24 heures chronos

screen shot 2017
l'affaire des plumes qui s'envolent....

Thémes recurants de la semaine
reussir sa renaissance :  c'est comme un chirurgien suturer avec la plus grande attention
le Charybe ,le Scilla de la félûre quelques qu'elles soient.
Soie. 
Ca s'appellait deuil expresso

 screen Shot 2017
Toujours hommage à la piéce
 de théatre de Ionesco


l'énigme Hitchcockienne
Alfred Hitchcock



 L'envol,
larguons les sacs de sable!
Prendre de l'altitude.
 Medaille d'or 
du tir du "Bi Atlon" PhienHonChang 2018
"coco samba coco samba, coc samba"
dit la M'a Méduse, à sa fille Rosamonde.




 La gamme des Phenix
j'ai tricoté ce concept
dans le temps de consolation
 "le deuil Expresso"


Les Riziéres du grand voyageur 
"el conocido" Olybrius P.

Voici ces imagines  dont chacune ne pouvait être choisie sans l'autre.

pour voir les autres
clichez sur le lien

chemindestables.over-blog.com

trés beau week end
et vos vacances d'hiver.

Frankie/Françoise

jeudi 22 février 2018

Atelier écho des cartes de samedi lundi avec Marga Massif Central



L’autre, l’ailleurs

Jardin du Luxembourg
Deux tasses,
le « Monde » en lecture
l’Autre est Ailleurs
Elle écrit
Les feuilles des marronniers
Lourdes de leur jeune sève.


Phares en Ré

Saint Martin en Ré
L’entrée du port
deux phares : 
un bleu , l'autre rouge.

La nuit bleue indigo
 baigne tout l'alen-tour
Pélagie Reynald statufiés
Dans le saint doux
 leurs seins sangs doux  de leurs retrouvailles:
40 ans déjà
 la fin du film
 le Docteur Javago 
le 31 aout 1968

L’ibiscus

Coincée au lobe de l’oreille
de la petite fille de Fatoumata
 la fleur paradis de Gorée.
Pilar regarde l’ile
 de son jardin : le Palace

Fatou
-Aménes moi,
 j’en ai marre de bouffer
que du manioc
Je serai ta jeune
Femme de chambre.

Pitié Madame Pilar
je vous jure, je peux loger dans une malle
d'osier pour respirer 
sur le pont des animaux,
la nuit sur ton paquebot
 vous viendrez me conter comme devant la camera,
pendant que je mangerai
l'assiette et viderai l'eau 
que vous m'aurez portée.

J'en ai parlé avec avec maman, elle est d'accord
mon pére a 69 femmes, alors .

Pilar avait les larmes
 derrière ses yeux,
premier rôle 
payée comme 
les non banquetages

demain soupe chagrin avec les légumes oubliés des marchands de Belleville !



Frida kalo

Dans le mur rocher de granit
Une touffe de blé mature
Le flot de la chevelure brune
Est l’écho de la vive
 gerbe de verdure  du granit.
Dans la mort de ses jambes
La résine s’ y cumule
Grâce à ses actes picturaux.

La nouvelle Sabrina y a vu aussi un corbeau 
dans la photo de ce tableau.

L'apparition.


La montagne autour du massif du Touron

Paix de la redescente en vallée
Premiers sons d’oiseaux
Chants des  clochers

rondes de jonquilles 
de tulipes sauvages -peaux de cane- :
 violettes à petits pois noirs comme les pintades
 
coucoux, primevaires, clochettes bleu de Lescure
les croques niege
slalument entre les nevets(reste de petit tas de neige)

Roux des herbes écrasées à la fonte des neiges.
Le lac mimésis des couleurs mitoyennes :
Blanc des sommets,
Méandres des bleus du ciel en fondu enchainé
 du  bleu intense- vert du lac,
la césure des nuages,
Couleur fauve des pierres ferrugineuses
 de la cheminée Chaussée 5
 écrit par frankie


Belle journée
Frankie


 Murano les ananas

mercredi 21 février 2018

Course pour entendre "au juste" la douleur,self consolatores

OU GRAMMAIRE DE LA "CONSALATION"


Chére Armarita, et mes chers autres lecteurs lectrices,
« Deuil expresso »,
Nous savons malheureusement qu’après un choc   sidéral qui touche les affects, les engagements, d’autres pertes….

Cette adorable brochette peut nous coucher quelques temps sur la paille.
La douleur nous excluant de la vraie vie, 
 
si l’eau est bonne pour les végétaux
 pour l’homme de cette zone du corps là ,
 bad trip trop longtemps.
Même si la phrase que j’ai "malheur
 sème des cempathies ."

j’ai entendu par les meilleurs 'soncolateurs' pardon consolateurs, de la famille « pleures çà lave les yeux ».

Nous savons que le temps compte terriblement dans le processus de mise en mots ce point de réalité qui sous quelques aspects sont« insymbolisables », ...

Nous savons aussi que le meilleur consolateur bien des fois est nous-mêmes 

Captons au plus vif de l’embrassement,
Appelons à nos méninges les philosophes grecs
Les contemporains, et....

quelques éminants psychanalistes
  le livre de Julia Kristeva  : "Soleil Noir"
est un bon compagnon
mais pour des affaires plus proches, intimes à l'être.
Soyons double sans risque de La schizophrénie

Le grand consolateur est  ; c'est souvent Nous.

 Dans certains moments comme les chevaux après de grande marche vont jusqu’à l’abreuvoir, le timbre de la cour de la ferme,…

Appelons les mémoires de l’arrière boutique de l’enfance,
 ses joyeuses consolations aux bobos,  
 de la tendresse, 
un corps caressé si les mots ne s’entendent pas, 

tendresse, de bercements, et larmes couleront sur la joue peau de pêche. 
Le rimmel de la boutique africaine de la porte saint Martin
fera estampe japonaise papier joue avec son encre noire pas de Chine.

Et la laverie des carrosseries boueuses des miasmes projetés :
comme chante Souchon " Passons ces choses ?! à l’eau de javel".

Le temps  est somptueux si nous ne le gaspillons pas à la futilité des manipulations.

Et voilà ma chère Armarita , Manouche, Giné, Alezandro, Josette et ….Jean pierre et marité et, et , et Marga

Et un livre magique dans cette situation sur l’établi d’écriture
Mickaêl Foessel
« Le temps de la consolation »
Essais  en poche même

Quelques extraits

Pour le conseil à un ami  ou un passant ou passante qui s’effondre.

« …….

C’est dans ces brèches qu’agit la consolation. Par facilité, le mauvais consolateur a tendance à minimiser la perte (« ce n’est pas grave », « ce n’est rien », « une de perdue, dix de retrouvées »). Le bon consolateur, au contraire, commencera par reconnaître à l’autre un droit aux larmes....
. Son talent est d’aider l’autre à « voir autrement que selon sa douleur ». Ce n’est jamais joué d’avance. Un tel geste exige une forme d’humilité, témoin d’émotion partagée, en même temps qu’un brin d’autorité. Du tact. Partant de l’idée que nous ne savons plus bien faire, M. Fœssel plonge dans les textes de Sénèque, de Boèce, Cicéron ou Augustin pour en extraire une « grammaire de la consolation ». Le temps y joue son rôle ; le consolateur ne doit venir ni trop tôt, ni trop tard. Le rappel du souvenir – du défunt par exemple – est un passage obligé, qui permet de donner une place au manque. La posture du corps, la tonalité de la voix comptent aussi : le consolateur « parle à quelqu’un » bien davantage qu’il « parle de quelque chose ». Du point du vue rhétorique enfin, la consolation puise abondamment dans les figures de style. Tout est bon pour stimuler l’imaginaire du malheureux. La métaphore y est reine : elle refaçonne l’expérience. Ainsi, Sénèque invite Lucilius à considérer la vieillesse comme le « soir de la vie », Boèce compare la vie à un « voyage ». Et à la mère qui pleure son enfant, Sénèque propose une étrange comptabilité : « Mets-toi à compter ses qualités, non ses années : tu verras qu’il a vécu assez longtemps. » Reste enfin le geste et le toucher, aux effets si puissants quand les mots viennent à manquer.
Si M. Fœssel se défend de proposer un mode d’emploi – « il n’y a pas de formule pour une consolation réussie » –, son livre


Mickaêl Foessel
« Le temps de la consolation »

 plumes de frankie


Traité de gourmandise autour du Cornet de Murat 2005 Cantal
mise en voix , écriture, mise en scéne, décor
 frankie  pain
  la fontaine avait été transformée
 en baignoire de lait
imaginez le moment du bain
comme la foule est venue, c'était dingue de jubilation
Cà kiffer !!!

c'était drôle.  performance d'une journée...
Là le personnage, j'ai oublié quel nom je lui avais donné pour l'occasion, était entrain de mettre quelques vagues dans son bain  avec une pagaie....
le rapport au temps  dans le costume permettait dans le direct qu'est la rue de gagner en distance

 sortir du quotidien.

Pour cette séance qui ne fut que factice, j'avais des gardes du corps...


 toujours Daum