(Suite 4)
Dans la cheminée ,
tout est maintenu au chaud. La table est
dressée. La nappe : le bois de chêne, ses planches apparentes laquées de
vernis marin. Serviettes violettes, 7 de table verts, au milieu de la table en
pyramides des oranges cloutées à la girofle.
Le
premier à emplir la salle à manger : le psychiatre. Il réitaire son
charme. Il connait la phrase de Barthes dans son « Fragment du désir
amoureux » : « ce matin il n’avait plus son pull over vert et je
ne l’aimais plus ». Prudent. Le plus causant de l’équipe, pour les autres
toute parole est réservée à leur femme au retour, à leur clientèle pour l’un,
l’autre son équipe de pucerons de recherche du labo.
Il n’y a pas de pingre à moitié, c’est
toujours entier hors de ses priorités.
La
salle à manger du refuge se baigne de l’effluve de monsieur le psy : du
citron de Sienne mélangé à Eucalyptus et Cyprés.
Sur la terrasse du
refuge de haute montagne, sous verrière avec
ses essuies neige toujours en danse parallèle comme sous la
musique de Phils Glass musique « on
the beach » . La vache brame au clair de la lune, et la chèvre :
L’orée. Elles sont en duo. Leurs
mamelles hèlent le secours. L’’écru’ de la Seine à bord de plein sans délié, le lait de la chair est au bord
de l’éclatement. Mama charge Mascotte et
Hampaté Ba junior de leur délivrance.
Il y a toujours ceux qui pâtissent d’une
tragédie annoncée. Cà ne risque pas avec
eux. Tout sera dans la maitrise du silence : dort en eux la science du
pompier : éteindre toute braise. J’oublie
que chez les pompiers, certains sont porteur d’un instinct incendiaire.
Pour
se faire pardonner : l’oubli de leur traite, Chèvre et vache Margotte
auront le droit de venir manger leur regain avec Nous. Nous avons de la chance,
le monte charge fonctionne et il est bien huilé. Pour une fois, il ne nous
déclenchera pas d’acouphènes pour huit jours. Et leur rumination remplacera les
mastications des mandibules des humains à la table. Pour l’arpenteur régulier de
l’Everest et de l’Himalaya, Allen en aura vue d’autres, il sait, s’être réchauffé
de la chaleur animale dans certaines hospitalités.
(Suite
5) A venir
droits
reservés
même si ce sont des premiers jets
même si ce sont des premiers jets
Écrit par Françoise Pain
sous la direction artistique de Frankie Pain
par le manque de traite les animaux ont changé d'apparence...
Ca ne se passe qu'en montagne
rassurez vous
.
Gros bisous
En effet la chèvre et la vache ont drôlement évolué. On ne dira jamais assez les méfaits du lait. Au pis ne pas aller il caille
RépondreSupprimerAïe, aïe , aïe
(Chanté par Luis Mariano)
Aie aie aie . oui
RépondreSupprimerje suis d'accord.
Je t'embrasse.
un bref passage à la maison avant de repartir demain
RépondreSupprimerune lecture d'une traite des épisode de la tablée... tout s'enchaîne de la crue à la salmonelle !
gros bisous et @ la semaine prochaine Frankie
si de ta fiévre thyfoïde cela pourrait être le nom d'un receui de nouvelles comme Amok de stéphan Zweig
RépondreSupprimerquelle bonne agure. bon voyage la grande josette la coup de vent . Bises
de leila
RépondreSupprimer@
Merci :) j'ai hâte de lire...
Bises
Leial