mardi 28 novembre 2017

J'en crevais de froid. La plume l'encre . Aprs l'amant de Duras hier à la TV




Le Quatrième
La rue est couverte de milles bruits : klaxon de bicyclettes, de voix à domination aigues, des cris de poules, de coqs. Des odeurs d’aigres de saumures, de  yock man,
Cyprès
-Que fais- tu là ?
En plein marché de Hanoi. Françoise fait face face avec Cyprès.
-tu n’as pas supporté mon départ ?
Françoise
-ca c’est une autre histoire. Dans notre vie, pour l’instant :  c’est du hors sujet.
 je te présentai Philippe dont je t’ai  évoqué en parlant de « La soupe au chien » le guide de son ami Francis Marmande dans Hanoï et la région ……
Philippe
-Si nous allions manger dans une gargote que j’aimais bien à l’époque.
Le trio se mit en route. De temps en temps  Philippe  tente de voler un baiser à Françoise
Cyprès
Vos anciens  sont aussi  dans le présent, Françoise.
Françoise
 Si leurs pensées ont continué à cheminer vers une perception d’un avenir où nous n’avons baisé les bras.
-Philippe M.
Vous avez été sous son charme ?
Cyprès
-c’est un bébé de relation.
Philippe
-Vous avez pu tenir.
Cyprès
 Elle a la chance de ne pas appartenir au registre qui m’emporte  .
Philippe
Vous savez testostérones  en vaporiseur ou en jets de graines, pour Femme Comme Françoise l’effet est exactement le même sinon , Plus. Je suis sur que vous êtes déjà un Muse.
Françoise
Les jeunes hommes, j’ai faim, allons donc à ta bicoque.
Philippe la regarde, elle sent qu’il va lui faire le baiser de l’homme araignée qui tue.
Ils s’installent dans la gargote , choisissent un menu « tapas à la vietnamienne » le plateau est servi de nombreuses variétés,  il tourne.
sur la table ronde
Les bouches goûtent, se taisent.
Cyprès
Alors vous fûtes ambassadeur !
Philippe
Merci Françoise de me citer encore……. (sourires) L’heure était plus intéressante qu’aujourd’hui, j’ai clôt les ambassades en Syrie.,  j’ai senti que je n’étais plus à la hauteur. Devant rapatrier les cours à l’université, je suis tombé dans une profonde dépression, je me suis mis en couple avec mon infirmière. Soigné je l’ai quittée. « L’amour c’est vraiment la mort » comme dit l’ami Bataille
Françoise
Nous devons  le réinventer.  L'amour  piétine, se réedite avec les mêmes abérrations. Je suis sur le concept « le quatrième ».
Les deux  très intéressés avec les prunelles en étincelles
Françoise
Pour vous mettre sur la voie. Le premier le narcissisme primaire : l’autre n’est même pas dessiné.
Le deuxième : le narcissisme secondaire. Notre énergie  est investie en l’autre quand çà casse on est  une ficelle juste notre colonne vertébrale et même plantureuse. Nous  nous devons de récupèrer tout ce que nous avions investi en l’autre…. Tout dépend la nature de la pondeuse des objets petits a, et de notre innocence archaïque.
L’amour tertiaire,  c’est le pied. Mais pour trouver le même en assise de la conscience de lui, et  avec une graine de spiritualité qui a commencé à bien germer, nous pouvons considérer.  Que l’amour tertiaire est là du moins en chemin ; Le Nous que nous créons de nos mouillettes quand nous prenons des œufs coqs au breakfast, annonce de beau polder de mémoire éternelle :ces  Nous impossibles sans l’autre…

Philippe sourit il est très ému.
Cyprès, est abasourdi. Cette femme n’était pas un mytho. Ce que je partage c’est du réel pointé, pas du fantasme.Même si l’on fantasme toujours dans l’amour. L’homme est bien en face d’Elle et la manière dont il est touché, la remue dans ses catacombes.
Cyprès
«  Le quatrième » ?
Françoise
 Je bloque un peu sur ce chapitre dans « La plage tant attendue »
C’est l’un des objectifs de ce livre. Mille chemins de traverses.
Cyprès
C’est le livre avec Reynald M. ?
Philippe
 Un peu plus, …. S’il te plait   …..
Françoise
T’es trop cynique pour comprendre ou tu as terminé ta psychanalyse. Elle rit.
Est-ce que tu préfères plus tes beaux pères à tes femmes…Toujours ?
Philippe
Je ne t’en ai jamais parlé.
Françoise
Je suis tombée sur la sœur du père italien. Il aurait pu être dans la famille de Scorssa du prix Goncourt de Laurent Gaudé
Cyprès
J’ai un bus pour un temple. Je descends dans le Sud demain.
Bon Séjour Françoise. Enchanté Philippe.  Grâce vous je sais que Françoise  n’a pas le temps de mentir ; sa vie est très dense.
Pour la première fois de leur Histoire commencée dans le silence des gestes partagés.Cyprès prend Françoise dans ses bras et l’embrasse un baiser à la moustache. Elle tremble de partout en elle. Même en le dissimulant, en proximité cela se perçoit, elle a gardé les yeux ouverts.
La souplesse de sa marche, il n’est plus là.  Comme un fantôme disparait.
Philippe
Il a marqué son territoire.
Françoise
Ce qui est étrange, c’est qu’il n’en a jamais désiré un territoire avec moi . Landscape. Nothing.
 Impressionnant l’animal en l’être.
Philippe
Il veut simplement que tu trouves le concept de "Quatriéme" sans que ce soit de couverture mais des plis de l’âme.
Françoise
Tu te radoucis.
Philippe
Allons fumer un peu d’opium à mon hôtel,  nous serons mieux pour notre mission et le rôle que tu as joué.
Fin
Frankie Map’s Monde

Sous la direction artistique de Françoise Pain
Droits reservés







lundi 27 novembre 2017

l'hiver est là

Notre ami Roger Gauthier nous envoie des fotos de neige - surperbe d'ailleurs-,
 là çà pince çà grignote.
La perte de kilos  m'a montré hier que mes habits d'hiver cette année ne sont pas adéquates. Je vais devoir me faire un manteau dare dare.

Et vous ?





Une très veille aquarelle

vendredi 24 novembre 2017

24 heures chrono

je vous choisis le Douanier Rousseau
"L'innocence archaïque"
quelques choses en écho avec mes aventures avec dame Ecriture
- la passion d'un camarade qui passe sa vie dans les musées et les grandes expos
et m'en fait part me donnant l'envie d'y courrir aussi

ces  24 h chrono
serait un condensé des grandes émotions de la semaine

et pour les autres / allez chez patricia qui tient tous les autres 24 heures chrono en lien. MERCI

chemindestables.over-blog.com


 pas de Douanier  Rousseau


une autre innocence archaïque


 bon week end
frankie

jeudi 23 novembre 2017

Merci de vos mots si subtiles qui m'ont permis

de calmer ma panique.
Chacun a votre manière,
 votre  delicatesse m' a soufflé sur les écailles que j'avais sur mes yeux et dans mon coeur
je deviens tourististe dans ma ville et range le bazard accumulé de mes occupations d'écriture

Je m'entoure de belles feuilles d'arbres prestigieux de beauté , et j'ai ressorti mon bel appareil foto et mes peintures .
Je vous remercie du fond de mon coeur
laissons la vie s'exprimait et elle est pleine d'imagination que l'on doit entendre .
à très bientôt

un blog en visite
cliquer sur le lien c'est gai
 
http://www.whenyouworkatamuseum.com/ 

et regarder aprés les scultures

expo Galerie 34 à le Crotoy
dans la baie de sSomme
de francis Lautard
mon cher et talenteux Ostéopathe 
et sculpteur 
et d'une peintre



belle fin de semaine et merci encore très chaleuresement

mardi 21 novembre 2017

les derniers écrits

Chers lecteurs,
j'avance dans un épais brouillard depsuis trois semaines.
Je crains devoir cesser d'écrire.
mon écriture n'est absolument pas dans les lignes d'édition.

c'est quelque chose assez insurmontable
et je suis plus fragile que jamais.

je vais continuer mes ateliers au moins finir l'année pour les jeunes auteurs.

je tenais à vous le dire car je sais que vous comprendrez.
et je me devais le poser ici
où je suis lu avec assiduité.

je pers ma grande amie, on ne comprend rien à ce que j'écris, je pensais avoir une ligne d'écriture , j'étais lon d'imaginer que je faisais du sous cadavre exquis.

Je n'aurai pas du reste de ma vie pour ecrire là où il faut .. alors

cette veine , je ne sais pas quelle force  va me seconder  pour rebondir.

je resterai je l'espére lectrice.

J'écris dans ma toute conscience, je ne cesse de pleurer.

Vous êtes mes amis, et malheureusement tant d'autres ont quitté le navire.

les artistes qui ne font ^pas la première page des journaux fait plus peur.

C'est là qu'ils auraient raison d'avoir peur mais ils sont figé  et moulés dans leur socle de la mode de ses année 2015 et plus


Bye bye pour longtemps encore j'espére.

Françoise Pain
je pense que cette photo vient d'un blog Ici et maintenant.

dimanche 19 novembre 2017

novella fantastica atelier du samedi 19 nov :"Quand la plume méne la danse"

pas encore le titre
titre provisoire 
"Quand la plume mène la danse" 

si vous avez l'idée sur le bout de la langue ne vous en privez pas





pas encore le titre
si vous avez l'idée sur le bout de la langue ne vous en privez pas


Je  portais le sari jaune sur le paquebot via la Corse. Deux jours de traversée. J’avais réussi à le convaincre  de ne pas amener sa femme. Nuisible pour la tâche à accomplir. La maison dans ses oliviers pouvait se passer d’Elle. Comme relectrice j’avais posé mes conditions. « 15 ans pour écrire un livre ….. Que ce fut long ….. 150 pages seulement… ; ces quelques mots racontaient  bien des choses d’Elle. Alors l’avoir dans les pattes. Répondre aux heures de repas : couper en pleine phrase…Je ne voulais pas de cette moufflette : improductif pour ce travail. Et lui déjà j’imagine bien castré de cette vie. Soyons à l’écart, ne buvons pas comme un buvard les avantages et les inconvénients d’un tel choix, le nôtre est à Trinidad.

7 jours  pour 150 pages çà se pouvaient… Attention au lion chinois trois pas en avant 4 en arrière. Ce n’est pas ma vie.

Nous prendrons une mémé corse de ses connaissances pour préparer les repas et le soir nous irons manger au restaurant sur des terrasses dans de beaux décors. Face montagne, face à la pleine mer. Nous oublierons les lignes de la journée, elles feront le travail de se caser à la bonne place. Elles suinteront le lendemain. De leur fraicheur, leur gout de menthe, citronné, citronnelle.  Les effluves des sens profonds bien ourlés de simplicité, de douceur : gambader dans la sagacité d’un récit  qui avance et tiens ses promesses.

J’avais dit oui à sa proposition quand le langage non verbale du Monsieur était venu à lui toucher la main, et son avant bras par la suite de l’entretien –c’est souvent là que s’exprime la juste demande-. Eucalyptus avait besoin de faire vivre son livre. Le tactile initie un bon transfert. Une qualité qui fait avancer dans le travail. L’autre argument fut : « je n’aime la pluie qu’en Corse, elle rend vivace mes oliviers et de toute la nature, elle crée son verdoyant. »

Nous étions habités de nos êtres femme et homme. Loin de l’embrassade, « l’enlaçage », de la saillie.

Quand la femme écrit,  elle est aussi bien homme que femme et l’homme quand il écrit  Valère Novarina dit : « ouvrez votre vagin "messieux".

Le troisième argument, nous aurons à jouxter de la psychanalyse à la littérature et vice et vers le "çà".

Je suis lovée dans mon sari jaune sur mon transat en la plage latérale m’offrant le grand large.

Je l’aperçois pont arrière se diriger vers moi. J’ai un coup de sang. Sortir de la douceur de mon dedans extrêmement prolixe par un tel paysage : d’un pinceau infatigable, l’horizon à l’infini se poudroie d'une palette où l'addition n'est que multiplication. Je ronronne de bien être. Je suis conscience de chaque bolée d’air pur  m’emplie comme une grande fontaine à champagne,  mes alvéoles pulmonaires, mes cellules se goinfrent de cette becquetée d’oxygène. Mon esprit gambade d’une pensée à une autre juste un « pataugie » d’enfant, sans tirer de plan sur la comète : attrape chimère.

Je ne voulais parler : l’heure de correction était demain sur sa terrasse à 9 heures. Assise version la garigue ou version la côte sud de Dame Corse. Ma douceur à ce moment était peut-être cachée comme derrière les chutes du Niagara. Avec un homme marié je ne peux toucher à mon patrimoine : « jouissance du silence » acquis de 35ans du sacrement de chasteté que je dus m’imposer pour ne pas briser le respect avec moi-même, ceux qui m’ont crée, le sexe que je porte.

Le sentiment d’être la portion alimentaire du manque en Oméga 3 du Monsieur, me couper toute création de parole. Molière aurait placé sa fameuse réplique : « voici pourquoi votre fille est muette ». Non,  il ne volera pas ma tête hors de nos emplois du temps sauf  le soir pour notre détente et briefing de la journée.

Il tire  prés de mon transat le sien, m’offre un plaid de laine fine, légère comme dans le long courrier de nuit.

Eucalyptus

-J’ai le trac. Je suis broyé de partout comme si ma dernière heure était arrivée. Pourtant écrire un livre n’est pas une question de vie ou de mort ?

-C’est bien Monsieur Eucalyptus, vous êtes en pleine mutation de votre métier de commerçant, à celui de la plume. C’est possible la sensation que vous avez. Je ne vous raconterai jusqu’où mon corps a été capable d’aller la semaine dernière. Simplement  un écrivain édité me dit sans pincette : « je ne vois rien, ne comprend rien à ce que vous écrivez. Première rencontre : fatale ». Point. Heureusement une personne a eu le courage et l’implication de dire : « moi, je vois et comprends… » C’est comme une seconde peau à Nous, l’écriture. Même si le sujet que nous écrivons n’est pas Nous…

Il me prit la main, me remercia d’avoir pris au sérieux sa parole, il se rapprocha de mon transat, se pelotonna dans son plaid, regarda la mer. Son visage s’emplissait de douceur. Je le sentais ronronner au-dedans comme un petit chien heureux d’avoir retrouvé son maitre.

Ca je le peux, nous sommes dans la maïeutique. Le travail a ouvert ses baïnes à l’Océan de lui-même… La mer gonfle, les vagues heurtent avec plus de force les flancs du bateau. Le tangage à augmenter son degré de creux et de pleins. Nous entendons l’hélice se déployer dans l’air et le plouf quand le paquebot retouche la mer.



Nous prenons la voiture louée en même temps que les billets aller et retour. Open, j’avais fait préciser, en cette saison c’est sans augmentation. Nous quittons le port pour enfourcher la montagne dans ses lacets savoureux de couleurs, de vertiges, de la pente. Je voyage sur le dos des biquets qui fleurissent les coteaux. Soudain Eucalyptus dit : « tiens du feu dans la cheminée, elle fume, ma femme aura demandé au jardinier de réchauffer les murs ». La route se continue dans le silence, je sens qu’en Eucalyptus la douceur est entrain de virer en fournaise de l’Etna. Il craint la fin de son rêve.

 Je commence à être fixée. Sa femme est venue en avion. Il la connait tellement, il sait qu’elle en est capable, c’est Elle la loi chez Elle, lui simplement le banquier.

-N’allons pas plus loin, ramenez-moi à la ville. Trouvons- moi un hôtel. Demain 9h si elle n’est pas là, nous commencerons dans un coin tranquille de l’établissement. Si elle a fait le voyage, je reprends le bateau. Le travail ne pourra s’effectuer dans de bonnes conditions, n’usons pas votre œuvre en cours par une mauvaise météo. J’en connais qui on voulut la braver, ils sont morts sans retour. 

Une autre fois. La douceur pour les mots est incontournable.  Tant d’osculations, tranquillement sans précipitation, d’un repentir à un autre, des glissades comme sur une pente sans trop être poudreuse au cœur d’une forêt de pins dans les traces du pisteur. Suivre les courbes, les bosses. Attendre la levée de la brume. Prendre la pose quand elle hurle : «  pitié  je n’sais plus où je suis » . La rythmique plus rigoureuse qu’un métronome sans pléonasme. Madame Ecriture sur l’air de la chanson de Léo Ferret : « Monsieur William vous manquez de tenue! Que faites vous  dans la treizième avenue ? » . L’Ecriture est notre grande Maîtresse. Pour qu’elle ait sa justesse, des cures de silence avant comme après, sont absolument obligatoires. Je n’ai pas connu plus rigoureuse qu’elle, sauf un hiver à Helsinki. Dans d’autres conditions le cerveau se fait : rutabaga.



Je pleure. Mon empathie pour « Eucalipso » me déborde. J’ai mal en mon cœur pour lui et son bébé livre.

Il arrête la voiture sur une place d’un panorama "fabulos". Il me prend dans ses bras. Me berce en silence.

- Je suis si désolé, Françoise de ce désordre dans ce projet. Je le voulais tant.

-Je sais.

-Reposez-vous, je vous offre le séjour de 8 jours à l’hôtel. Nous  rentrons sur le paquebot et là si vous le voulez bien, le penser juste,  nous enchainons les plages de travail, dans le train aussi. Si nous avons encore quelques pages pour clore, je louerai un hôtel vue  sur le Luxembourg, nous irons jusqu’à la dernière ligne.

Je souris, il avait compris, j’étais même presque sur que chaque jour il crapahuterait ses phrases dans l’élan du désir pour son livre.

Je lui pris ses deux fines joues, je l’embrasse dans une extrême douceur comme j’aurai fait à un bébé joufflu.

-Promettez si vous y travaillez,  éditez moi chacun de vos jets de correction, travaillez qu’à partir d’une copie des épreuves que nous devions réentendre ensemble.

Il me choisit un hôtel cossu dans années d’autan, une piscine simplement avait été rajoutée à cette architecture du milieu de siècle dernier.

-prenez bien soin d’Elle. ....  la regardant longuement, comme suspendu  sur un fil entre le Trocadéro et la tour Effel. ......  Longtemps après   Il s'adresse au patron
Avez-vous vos plateaux de fruits de mer ?

Allez Françoise, laissons- nous en rire, fêtons le saugrenu, mettons nous en,  plein la lampe de iodés.

-jusqu’au dernier bigorneau.

Eucalyptos n’alla jamais à sa maison.  Il prit une suite. Ils vécurent de travail, de rires et de douceur. Le lieu du laboratoire changeait  chaque jour jusque dans des granges de boucs. Des cabanes de bergers. Ils allèrent jusqu’à travailler 15 heures par jour. La nuit comme un corps ayant retrouvé sa moitié,  ils se lovaient blottis.  De tous leurs plis, ils en comblaient le creux de l’élasticité de leurs chairs. Ils étaient 4 dans le lit. Ils le savaient.

Comme des gamins,  ils jouaient au "Chat botté"  tous leurs « si » devenaient réalité.

Sa dame était repartie. Eucalyptus put présenter ses oliviers centenaires à la Dame des mots.

Eucalyptus changea les billets de paquebot pour l’avion à Ajaccio afin de prolonger de trois jours leur séjour  en temps de vacances. Ils  serpentèrent  par les sommets, la remontée du Sud vers le Nord de l’île.

Fin

Frankie Map’s Monde

Sous la direction artistique de Frankie Pain






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