Vous commencez un peu à connaitre les personnages qui vont se déployer dans cette grande première :" le fantastique".
Retour d'Afrique gondoléum
Petit déjeuner autour
de la terrasse en face de la dune.
Pélagie découvre une
enveloppe avec des calligraphies.
A
elle-même.
C’est de lui, le matin
c’est sa première bolée d’air : Faire des calligraphies
« Pour NOUS ma douce amoure !
« Ta dote s’est redonnée - prix
estimé par mon ami Cornette de Saint
Cyr, avec une plus value et la grâce de dieu - sa justice- ».
Je serai bientôt là. Je te l’envoie par
la mallette diplomatique du bateau. Je vois au large les côtes d’Espagne
bientôt le golfe de Gascogne. »
Pélagie prend la clé dans sa main, l’examine :
un alliage doré, une inscription Aout 70 Andernos.
Où vais-je trouver cette serrure ?
Dans un songe comme soufflé dans l’oreille :
« …….. Avec Sébastian nous t’y
conduirons. Tu auras les yeux bandés. Soundjata nous accompagnera de sa
mélopée, avec sa chora. Guenièvre te
tiendra la main. Bébé-Chou ouvrira la voie, je serai derrière la porte.
Je suis entrain de virer à l’hallucination,
son manque dévore les buissons de la frontière entre raison et déraison. J’ai
un virus celui là s’appelle : « la chèvre du Marquis de l’Orée ».
Après tant de tension, çà lâche. Mon imagination n’attendait que cela pour
faire un record médaille d’or comme ce sublime athlète noir aux jeux de Rio de Janeiro.
Sébastian ce grand baroudeur l’a extirpé tel
un James Bond des griffes du grand dragon d’Asie sur la palmeraie et la
plantation de caoutchouc.
Cà continue : le souffle d’un délire
doré
Pélagie,
mon amour, mon Léthé, mon baptistère, ma couronne d’épines du Verdoyant soufi,
ma forêt blonde, mon Isis, l’âme de toutes mes créations, ma muse, ma Chimère
depuis notre été…ce voyage au bout de l’Envers m’a offert le sel des heures
d’agonie de ma séquestration dans ce cubitainer. Les anciennes salaisons de
poissons qu’il avait contenues, leurs empreintes y étaient corrosives, c’était
la Sécherie de poissons sur un bras du fleuve Sénégal avant la grande plage de
Saint Louis.
Le
sel de mes heures d’agonie : la certitude. Notre avenir se lève Péla, à Nous deux enfin
réunis, nous sommes la force d’un trois mats dans la compétition « des
vents du Globe » au passage du cap Horn.
Guenièvre fait les dernières manipulations
de la voiture sur le parking grand air :
--Pélagie
réveillez vous, nous sommes sur le Mole de l’escale. Le bateau n’est pas à quai,
Il est derrière l’île de Ré.
Reynald sera le premier à franchir le pont du
bastingage à la terre ferme. Sa marche est chaloupée. Il n’a qu’une vitesse
tant son roulis d’appréhension du sol est lunaire.
Pinceau de soie / son pinceau à encre de
Chine / désormais sous son nez/ sa Mouchma - la dyslexie de Péla prend ses
aises- il a une moustache.
A elle-même : Dans quel état çà va nous
mettre que d’embrasser çà. ???????
Mouchma , Mouchma.
Reynal
-Nous sommes famille maintenant Guenièvre, à votre fils je dois ma vie.
Guenièvre avec un large sourire se remémorant
la cérémonie de l’adoption de Pélagie sous la protection et bénédiction d’ Ariane
….
Vous ne pouvez savoir à quel point nous sommes
Famille ….. Monsieur Reynald …….
Fin
à dans quelques jours
Droits
réservés
Frankie Map’s Monde
Sous la direction artistique de Frankie Pain
l'explication du protocole
de ce type de nouvellas
belle semaine
je pars travailler avec Ann Moï
grande plume
editer plusieurs fois chez Gallimard
en poche
vous pouvez trouver
Nostalgie de la riziére. (2012)
- L’Écho des rizières : nouvelles, Éditions de l'Aube, , 92 p., 17 cm (ISBN 978-2-75260-313-5).
- Parfum de pagode : nouvelles, Éditions de l'Aube, , 141 p., 17 cm (ISBN 978-28767-899-75).
- Riz noir : roman, Gallimard, coll. « folio », , 237 p. (ISBN 978-2-07033-305-9).
- Rapaces : roman, Gallimard, , 189 p., 21 cm (ISBN 978-2-07077-433-3).
- Espéranto, désespéranto : la francophonie sans les Français : essai, Gallimard, , 65 p. (ISBN 978-2-07077-952-9).
- Violon : roman, Flammarion, , 203 p., 21 cm (ISBN 978-2-08069-032-6).
- L’Année du cochon de feu, Éditions du Rocher, , 377 p., 22 cm (ISBN 978-2-26806-627-1).
- Nostalgie de la rizière : nouvelles, Éditions de l'Aube, , 221 p., 17 cm (ISBN 978-2-81590-392-9).
- Le Venin du papillon, Paris, Gallimard, , 295 p., 21 cm (ISBN 978-2-07019-784-2).
- Le pays sans nom. Déambulations avec Marguerite Duras. Éditions de l'Aube, La Tour d’Aigues 2017 (sur Vietnam)
photo frankie
Tu es en bonne compagnie Frankie...
RépondreSupprimerquelle joie de te lire tes mots sont des bourrasques vivifiantes
ton cygne dans la circulation ce matin m'a fait un saut un vol de cigogne dans ma plume... comme quoi les visites au blog le matin ça nous met le coeur à l'ouvrage.
RépondreSupprimerje t'embrasse merci de ta visite.
Oh! Les lève-tôt!
RépondreSupprimerDe belles échappées fantastiques...
RépondreSupprimer«Voyage au bout de l'envers», novela fantástica, virus de la chèvre de l'orée et puis cette photo : «l'explication du protocole...» et ce « délire doré » : Je fonds : lire delorée
Vivat Françoise
"Le sel des heures d'agonie"...une vraie pépite Frankie!
RépondreSupprimermerci de vos mots
RépondreSupprimerc'était une première fois pour nous tous
mais je crois que je reconnecterai avec ce style car il nous pousse intelligemment dans des zones de fusions de l'imaginaire et de temps en temps il est bon de la faire courir comme des jeunes chevaux de races lacher dans la prairie sans entrave
merci de l'attention de votre lecture et vos pépites du coeur
je vous embrasse
Très chère Duchesse, vous êtes fou et c'est un régal.
SupprimerVeuillez pardonner mes faibles mots, mais sachez que toujours vous serez Reine à l'Orée, entre les noisetiers tortueux et les entrelacs de cornes sarcastiques.
Votre dévoué hors monde,
delorée