samedi 29 septembre 2012

lichens pommes de pin et perlipimpin

photo de Frankie


c'est à partir de cela que j'avais écrit les "trubulations" le la tranche d'orange confite
l'épopée  des fracasseries de Rose de Pauillac l'on pourrait dire ainsi !

bon dimanche en attendant 
 merci à vous, tous et toutes
 pour la salutationaux lys et aux roses
pour Armarita et toutes les instantanées


vendredi 28 septembre 2012

jeudi 27 septembre 2012

pot pourri-beni de belles images et brumes de sagesse

 

 

 

 

François Garagnon

Je cherche l'enfance du monde, là où tout est jeu avec presque rien, là où tout est grâce avec presque tout ...

 Sollers et Lacan

Helen Keller

Lorsqu’une porte du bonheur se ferme, une autre s’ouvre; mais parfois on observe si longtemps celle qui est fermée qu’on ne voit pas celle qui vient de s’ouvrir à nous.


Hermann Hesse

Le rôle de la douleur, des déceptions et des idées noires n'est pas de nous aigrir, de nous faire perdre notre valeur et notre dignité, mais de nous mûrir et de nous purifier. 




« La musique vous permet de devenir

  imprévisible. »
de Björk


Maurice Zundel

Si vous me demandez : Croyez-vous en Dieu ? Je vous réponds : Croyez-vous en l'homme ? 


prière de kadech




Robert Schuller

Lorsque vous croyez avoir épuisé toutes les possibilités, souvenez-vous de ceci : il reste encore d’autres possibilités.

 j'étais sa fromagére dans "Julia Julia"




Nisargadatta Maharaj

L'esprit crée l'abîme, et le cœur la traverse.



Sören Kierkegaard

Je me suis rendu compte que j’avais de moins en moins de choses à dire, jusqu’au moment où, finalement, je me suis tu. Dans le silence, j’ai découvert la voix de               .



Paulo Coelho

Personne ne peut fuir son cœur. C'est pourquoi il vaut mieux écouter ce qu'il dit.

 le petit ange protecteur  comme on aime être protégée quand on  a bobo

Paul Brunton

Chaque fois que vous avez besoin de toute urgence de soutien, d’une marche à suivre, de protection ou d’inspiration, chassez l’idée que le moi personnel est apte à vous le procurer, et confiez votre besoin au Soi supérieur en recourant à la prière.


 je tricote du chaud


Claudette Vidal

La grande difficulté que pose l’éveil est sa simplicité.




 belle journée 
 Frankie merci pour vos recettes




"Chevalier à la Peau de Tigre", stagede chants polyphoniques géorgiens.





Bonjour, (Martine Tollet)

J'ai le plaisir de vous convier
 à une représentation promotionnelle

du "Chevalier à la Peau de Tigre" 

 à l'Atelier de la Parole, le samedi 27 octobre à 20h30.

Je serai accompagnée par le Trio Tsitsinatela
je raconterai devant des toiles peintes,
 à la manière orientale.

L'entrée est libre, sur réservation.
Vos amis sont les bienvenus.
le samedi 27 octobre 2012 à 20h30
à l’Atelier de la Parole, 22 rue Godefroy Cavaignac, 75011 Paris
réservation indispensable par mail: martine.tollet@me.com

Le dimanche 28 octobre,








le chef de choeur Teimouraz Artilakva

 proposera une journée d'apprentissage

de chants polyphoniques géorgiens.

Les détails vous seront envoyés

envoyez au mail ci dessous

Au plaisir de vous rencontrer

Martine Tollet
martine.tollet@me.com
L'Atelier de la Parole
22 rue Godefroy Cavaignac
75011 Paris



www.latelierdelaparole.fr

En 2001, je me rendais  à « l'atelier de la parole » et je compris que c'était là que je trouvais la passeuse de mon art de comédienne à l'art de la conteuse. Patience , grande oreille, grande culture du monde oral,  subtilité de la langue que l'on trouve dans tout ce qu'elle a transmis à la scène. j'ai un grand coup de cœur pour son « chevalier à la peau de tigre » alors avec le trio ci dessus nommé , 




laissez vous tenter et si vous êtes prés de paris offrez vous le voyage, je vous y mets 5 étoiles  réservez dés maintenant et organisez vous en convoiturage et chambres que vous transformez en dortoir  dinons ensemble après... 


Frankie Pain à l'atelier de la parole dans le conte  Ouistin des Grimm


vous pouvez me faire confiance 
 chers lecteurs et lectrices. 
 bonne journée frankie

la blogeuse est aphone, elle n'écrit pas




photo frankie pain
bon jeudi
je garde le lit
l'édrodon ,
le polochon,
la vache du voisin  me donne son lait 
sans intermédiaire
chaud, bonne température humaine,
Pompon la chatte est ravie
d'avoir une belle compagnie 
au lit ainsi que Rita 
ma chienne  louve 
coupé boule-dogue anglais.
 une batarde bien rigolode.
Le froid dans les maisons 
de mes bronches a eu raison!
Bobo silence oblogatoire !


que votre fin de semaine
 soit bonne
 couvrez vous bien !

mercredi 26 septembre 2012

Michael Lonsdale lit Marguerite Duras alons y ne nous en privons pas

Michael Lonsdale lit Déluge d'Henry Bauchau merci blog mémoire du silence



« Joyce connaît l'âme féminine comme s'il était la grand-mère du diable. »
(Carl Gustav Jung)


 ma source  fabula littératura , vous pouvez voir sur mes blog amis souvent sa présence c'est une façon heureuse d’être informée de très beaux textes qui paraissent dont le sujet est la littérature sous  bien des points vue  traités par des personnes très au fait de la question 

 pour illustrer ce propos
 le titre était le monogue interieur  voici une partie de l'extrait 
bonne lecture de Joyce
 frankie

Les marronniers qui nous ombrageaient étaient en fleur ; l'air était surchargé de leurs parfums persuasifs et du pollen qui voltigeait autour de nous. Dans les taches de soleil on aurait pu facilement faire cuire sur une pierre quantité de ces brioches aux raisins de Corinthe que Périplépoménos vend dans sa baraque près du pont. Mais elle n'avait rien à croquer si ce n'est le bras que j'avais passé autour d'elle et qu'elle mordillait malicieusement quand je la serrais un peu trop fort. Il y a une semaine elle était malade, quatre jours allongée sur son lit de repos, mais aujourd'hui libérée, leste, elle bravait le danger. C'est alors qu'elle est le plus prenante.
Ulysse (1922),






Tout droit vers la mer morte leurs pas les mènent boire, inassouvis et en d'horribles goulées, le flot dormant, salé, inépuisable. Et le prodige équestre de nouveau croît et se hausse dans le désert des cieux à la taille même des cieux jusqu'à recouvrir, démesuré, la maison de la Vierge. Et voici que, prodige de métempsychose, c'est elle, l'épouse éternelle, avant-courrière de l'étoile du matin, l'épouse, toujours vierge. C'est elle, Martha, douceur perdue, Millicent, la jeune, la très chère, la radieuse. Comme elle est à présent sereine à son lever, reine au milieu des Pléiades, à l'avant-dernière heure antélucienne, chaussée de sandales d'or pur, coiffée d'un voile de machinchose fils de la vierge ! Il flotte, il coule autour de sa chair stellaire et ondoie et ruisselle d'émeraude, de saphir, de mauve et d'héliotrope, suspendu dans des courants glacés de vent interstellaire, sinuant, se lovant, tournant nos têtes, tordant dans le ciel de mystérieux caractères au point qu'après des myriades de métamorphoses il flamboie, Alpha, rubis, signe triangulé sur le front du Taureau.
Ulysse (1922),




Les voix se marient et se fondent en un silence nébuleux : un silence, qui est l'infini de l'espace ; et vite, en silence, l'âme aspirée plane au-dessus de régions de cycles des cycles de générations qui furent. Une région où le gris crépuscule descend toujours sans jamais tomber sur de vastes pâturages vert amande, versant sa cendre, éparpillant sa perpétuelle rosée d'étoiles. Elle suit sa mère à pas empruntés, une jument qui guide sa pouliche. Fantômes crépusculaires cependant pétris d'une grâce prophétique, svelte, croupe en amphore, col souple et tendineux, douce tête craintive. Ils s'évanouissent, tristes fantômes : plus rien. Agendath est une terre inculte, la demeure de l'orfraie et du myope upupa. Netaïm la splendide n'est plus. Et sur la route des nuées ils s'en viennent, tonnerre grondant de la rébellion, les fantômes des bêtes. Houhou ! Héla ! Houhou ! Parallaxe piaffe par-derrière et les aiguillonne, les éclairs lancinants de son front sont des scorpions. L'élan et le yak, les taureaux de Bashan et de Babylone, le mammouth et le mastodonte en rangs serrés s'avancent vers la mer affaissée, Lacus Mortis. Troupe zodiacale de mauvais augure et qui crie vengeance ! Ils gémissent en foulant les nuages, cornes et capricornes, trompes et défenses, crinières léonines, andouillers géants, mufles et groins, ceux qui rampent, rongent, ruminent, et les pachydermes, multitude mouvante et mugissante, meurtriers du soleil.
Ulysse (1922),





La blancheur de cire du visage le spiritualisait par sa pureté d'ivoire tandis que le bouton de rose de sa bouche, d'un dessin digne de l'antique, rappelait l'arc même l'Eros. Ses mains étaient de l'albâtre le plus finement veiné, ses doigts effilés et, bien que leur blancheur pût devoir quelque chose au jus de citron et à la reine des crèmes, il n'était pas exact qu'elle eût l'habitude de porter des gants de chevreau au lit ni qu'elle prît des bains de pieds au lait.
Ulysse (1922),
 ami de Joyce, comme Joyce en son temps Beckett l'écrivain  irlandais



Ma femme et votre femme. Une chatte miaularde. Comme de la soie qu'on déchire. Et quand elle parle un clapet de moulin. Elles n'arrivent pas à faire des intervalles aussi grands que les hommes. Un trou aussi dans leur voix. Emplissez-moi. Je suis chaude, sombre, ouverte. Molly dans le quis est homo: Mercadante.
Ulysse (1922),

 Joyce et Philippe Soupault

 

James Joyce (James Augustine Aloysius Joyce, 2 février 1882 à Dublin - 13 janvier 1941 à Zurich) est un romancier et poète irlandais expatrié, considéré comme l'un des écrivains les plus influents du XXe siècle1. Ses œuvres majeures sont un recueil de nouvelles, intitulé Les Gens de Dublin (1914), et des romans tels que Dedalus (1916), Ulysse (1922), et Finnegans Wake (1939).
Bien qu'il ait passé la majeure partie de sa vie en dehors de son pays natal, l'expérience irlandaise de Joyce est essentielle dans ses écrits et est la base de la plupart de ses œuvres. Son univers fictionnel est ancré à Dublin et reflète sa vie de famille, les événements, les amis (et les ennemis) des jours d'école et de collège. Ainsi, il est devenu à la fois le plus cosmopolite et le plus local des grands écrivains irlandais2.
Son œuvre est marquée par sa maîtrise de la langue et l'utilisation de nouvelles formes littéraires, associées à la création de personnages qui, comme Leopold Bloom et Molly Bloom (Ulysse), constituent des individualités d'une profonde humanité3.

 Lisez Ulysse ! 
'lol)
combien d'années ai je mis pour l'ouvrir ?
 

http://fr.wikipedia.org/wiki/James_Joyce 


 un jeune auteure vous fait l'éloge de la lecture de james Joyce voici son blog
Pierre Ancery

 beau mercredi 
je suis aphone alors je fais parler les phrases des auteurs frankie





lundi 24 septembre 2012

Henri Bauchau nous a quitté

Presque cent ans à arpenter la terre, les mots, l'âme humaine antique, contemporaine . Digne habitant de sa vie terrestre  :psychanalyste, romancier, poète et dramaturge. Très belle œuvre, où chacun à certains moments peut s'y croiser.

belle journée  à vous aussi cher lecteur et lectrice , 
Frankie



Henry Bauchau (Malines, 22 janvier 1913 - Louveciennes, 21 septembre 20121,2), est un psychanalyste et un poète, dramaturge et romancier belge de langue française.
La petite enfance d'Henry Bauchau est marquée par l'invasion allemande et l'incendie de la maison maternelle à Louvain. Le romancier évoquera ce drame dans L'Incendie Sainpierre. Il fait des études de droit à la Faculté Saint-Louis, puis à l'université de Louvain. Avant d'être mobilisé en 1939, il exerce des activités dans le journalisme et milite dans des mouvements de jeunesse chrétiens. Pendant la guerre, de juillet 1940 à juin 1943, il sera responsable du Service des volontaires du travail pour la Wallonie (SVTW), avant de rejoindre un mouvement de Résistance armée; blessé dans un maquis des Ardennes, il termine la guerre à Londres. Son action dans le cadre du SVTW lui vaudra d'être soupçonné après la Libération, mais il est officiellement acquitté par le tribunal militaire. Blessé néanmoins par cette incrimination, il s'éloignera de son pays et vivra en Suisse et en France. À Paris, il travaille dans la distribution de livres, principalement pour l'éditeur franco-algérien Edmond Charlot. Il fréquente Camus et bien d'autres célébrités, et se lie d'amitié avec Jean Amrouche, ce qui l'amènera à soutenir la cause algérienne, ultérieurement, à partir de la Suisse.
De 1947 à 1951, Bauchau entreprend une psychanalyse auprès de Blanche Reverchon, l'épouse du poète Pierre Jean Jouve. Cette analyse marquera profondément sa pensée.
C’est en 1958 qu’il publie son premier recueil de poèmes, Géologie, qui obtient le prix Max-Jacob. En 1960, Ariane Mnouchkine monte sa pièce Gengis Khan aux Arènes de Lutèce. Jean-Claude Drouot reprendra l’œuvre en 1988. Entre-temps, Henry Bauchau voyage. Sa vie se partage entre la France, la Suisse et la Belgique ; entre l’enseignement, la psychanalyse (à Paris, avec Conrad Stein) et l’écriture ; entre succès et difficultés financières. L’Essai sur la vie de Mao Zedong lui demande huit ans de travail et est publié en 1982. En 1985, il reçoit le Prix quinquennal de littérature pour l’ensemble de sa carrière.
Enfin, il commence son cycle mythologique et donne successivement Œdipe sur la route (1990), Diotime et les lions (1991) et Antigone (1997). Parallèlement, la publication de son Journal (1989-1997) éclaire la création, permet de comprendre l'importance que représentent pour l'écrivain la poésie, les rêves, l'inconscient et l'écriture.
Œdipe sur la route est une relecture du mythe œdipien qui évoque un parcours initiatique au terme duquel le héros se fond littéralement dans l'art. Ici, Œdipe partage avec Orphée la même capacité, celle de ranimer « les trésors perdus de la mémoire » grâce au chant, à la peinture et à l'écriture. Au lieu de se disperser, le roi aveugle retourne à l'unité. Après avoir surmonté ses peurs, il est « encore, est toujours sur la route », dira Antigone à la fin. La route de la connaissance de soi, libérée de la culpabilité et du remords. Antigone, qui l'a accompagné jusqu'au bout, symbolise cette route de la réalisation de soi. Gardienne du principe de vie, elle n'est pas de celles qui se retournent pour voir, par curiosité. De même, quand elle revient à Thèbes pour tenter d'apaiser la rivalité entre ses deux frères, c'est aussi pour dire « oui » à la vie, au futur, à la beauté et pour refuser, dans sa robe déchirée, toutes les manifestations de pouvoir, toutes les guerres. Elle est la part féminine, celle du poétique, de l'amour sans justification, de la patience.
Bauchau mêle l'enthousiasme mystique et la connaissance de l'Antiquité à la psychanalyse, aux philosophies asiatiques et à la foi chrétienne.

Citation

Répondant aux questions d'adolescents, Bauchau définit ainsi son art :
« L'inspiration est toujours délirante, dionysiaque pour reprendre l'expression de Nietzsche. Elle a besoin de la conscience ordonnée, musicale, apollinienne. C'est un équilibre. Quand Alexandre le Grand brûle le palais de Persépolis, il fait basculer la Grèce sous la suprématie de Dionysos. Elle ne s'en est jamais relevée. »

http://fr.wikipedia.org/wiki/Henry_Bauchau

 

Mickaël Lonsdall   lit Henri Bauchau

le déluge








une illustration d'un livre de Henri Bauchau par Odilon Redan




la vague pour oedipe la route








d'Henri Bauchau
















Déluge d'Henry Bauchau - Une femme guérit d'un cancer au contact d'un peintre qui projette son mal sur ses toiles.







Bon voyage Henri
 merci 
pour votre œuvre et bon voyage