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J’ouvre vite le
paquet, c’est un vivier de sens qui échappe avec ce tea shirt venant de
Londres dernier cri Vintage : la tête de Lennon et le reste le corps en
transparence , de quoi enfin me motiver à porter cet automne du noir.
Mon Dieu des lichens
la dentelle de lichens cueillis en Haute Savoie. Les verts pales , les bronzes,
les pistaches, le vert linceul de noyé :
tous ces organdis de la nature. Quelle
inspiration que d’avoir choisie une telle branche ?
Leurs chattes en lichens mode automne hiver 2013.
La chatte de mon
automne ne sera visitée qu’avec la certitude qu’un beau compagnonnage peut s’y
déployer les fusils à un coup ont « fleurtri »
ma paillasse, « chérie je t’aime trop pour ce jeu de massacre au respect
de soi ». Elle n’en veut plus. Mon dernier relevé du taux de chlore humain
.La dose est mortelle. Ou c’est la cavalcade des symptômes de conversion post
coïtal. Over dose . Over all d’ amour ,yes
. Je vais terminer mon travail analytique, je ne vais pas en reprendre pour
gérer fusil à deux coups, oh pardon, mais après « ohop » :
partie dans la nature, ne fera que pattes
mignonnes que pour l’intromission de
son sec polichinelle. Les changements de
PH des gorges de Kacouetta, c’est flipppant . Oh ! Ma nénette. La fleur achète
pour marquer son espace , une fleur tropicale pour lui laisser le temps, mis à
l’eau chaude, pour la conserver plus longtemps et bien elle est entrain de se
ratatiner. Et quand la fleur est fanée comme dans les conte de fées plus de passage dans la forêt des lichens ,
ne pas me transformer en Geneviève d’Arthur
des chevaliers de la table ronde. Je vais reprendre les écrits du
chevalier au rhinocéros d’or, c’est mieux que le canevas pour ré attendre 20
ans.
Mode automne
hiver 2013
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Ca vient de Rome
Evidemment, les élégies romaines de Goethe. Oui Il a ce Gérard le talent d’un
Goethe à sa façon , moi me raconter des histoires, j’adore , je suis son bon public , c’est riche extravagant. Il a un
humour british à vous rouler parterre de
plaisir. Goethe avec Christiane Vulpius, il était toujours parti, il l’avait
bien l’appeler son petit Trésor de lit il
était toujours en vadrouille chez Madame de Stein , Bettina Von Arnim la
Soulinka et les champs de batailles à observer pour écrire . Lui pareil ;
les désert du Nevada ,l’ Arizona , l’observation des texans , féru d’histoires
.., ses listes pour avoir tous les
objets dans sa maison de Louisiane.
Ah page ! si tu pouvais me donner la
solution.
élégies romaines
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Revenons à nos
si charmantes pommes de pins comme mes trois petits chinois dans la piscine qui
étaient comme mes cannetons à cause du « centoreau
centuare » de la piscine , le pitbull dont il fallait faire absolument faire
attention alors protection entrainant protection nous avons vécu un après midi, l’adoption
chinoise d’enfants pratiquant le christianisme
David , Max , Olivier . Et les
petits choux poussant pour que je sorte de l’eau dans mon siège « in
et out de l’eau ».
Trois petits
chinois, in et out de l’eau ,
suite demain
suite demain
texte de frankie pain
illustration de françoise pain
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Dans son Voyage en Italie, Goethe fait l’expérience d’un autre
mode du sentir et du voir et plus généralement d’une autre façon de
vivre. L’épanouissement des sens qui se confond pour lui avec
l’expérience du Sud et tout particulièrement du Sud italien va en fixer
l’image pour longtemps et transformer le Sud en une province esthétique
vouée aux émotions existentielles et artistiques. Dans l’évolution des
stéréotypes européens, ce voyage joue un rôle important. Il bouleverse
l’image d’un Sud que les anthropologies du temps avaient plutôt
tendance, après l’avoir magnifié durant une première période, à
considérer comme condamné au déclin politique, religieux et
intellectuel. En même temps l’esthétique goethéenne étend la notion de
cosmopolitisme au-delà du politique. L’expérience du beau ignore toutes
les frontières.
L’éclairage embrasé des régions supérieures, l’ombre fraîche et bleue
des parties basses paraissaient plus splendides que je ne les avais
jamais vus dans des peintures à l’huile ou à l’aquarelle ; je ne pouvais
me détacher du spectacle (...) (IR 425).
Constamment revient sous sa plume cette notion de « légèreté de l’être » (IR 84), « d’existence légère » (IR 97) qui se transforme ensuite en « insouciance » (IR 120) poussée jusqu’à l’« étourderie » (IR 120)..
Tout devient accessoire comparé à cette sagesse contagieuse, entraînante du carpe diem qu’il croit déchiffrer aussi dans le carnaval romain :
Nous
souhaitons plutôt que (...) chacun soit amené par cette insouciante
réunion de masques à se rappeler l’importance de chaque jouissance
momentanée, souvent de peu d’apparence, que l’existence peut procurer
(IR 515).
la joie de Goethe
bon dimanche
entretien avec auguste Rodin sur l'art
RépondreSupprimer"L’art, c’est la contemplation. C’est le plaisir de l’esprit qui pénètre la nature et qui y devine l’esprit dont elle est elle-même animée. C’est la joie de l’intelligence qui voit clair dans l’univers et qui le recrée en l’illuminant de conscience. L’art, c’est la plus sublime mission de l’homme, puisque c’est l’exercice de la pensée qui cherche à comprendre le monde et à le faire comprendre."
"Il n’y a de laid dans l’Art que ce qui est sans caractère, c’est-à-dire ce qui n’offre aucune vérité extérieure ni intérieure.
Est laid dans l’Art ce qui est faux, ce qui est artificiel, ce qui cherche à être joli ou beau au lieu d’être expressif ce qui est mièvre et précieux, ce qui sourit sans motif, ce qui se manière sans raison, ce qui se cambre et se carre sans cause, tout ce qui est sans âme et sans vérité, tout ce qui n’est que parade de beauté ou de grâce, tout ce qui ment."
pour vous Frankie Marianne J soyez tranquile
Il n’y a réellement ni beau style, ni beau dessin, ni belle couleur : il n’y a qu’une seule beauté, celle de la vérité qui se révèle toujours rodin
frankie
. Et quand une vérité, quand une idée profonde, quand un sentiment puissant éclate dans une œuvre littéraire ou artistique, il est de toute évidence que le style ou la couleur et le dessin en sont excellents ; mais cette qualité ne leur vient que par reflet de la vérité de rodin
Supprimerfrankie
@ solveig
RépondreSupprimermerci de tes lectures même si tu ne comprends pas tout , c'est le style qui fait que l'on ne pige pas tout mais la thématique qui est abordé on y associe en soit des anecdotes et généralement quand je donne un spectacle écit par ce principe les fins du spectacles peuvent durer des heures car chacun raconte sous la forme de fragments d'autres histoires
et Julia Kristeva dit que l'art du fragment et un forme puissante de la dramaturgie ...
grosses bises
mot de solveig ma réponse est au dessus
RépondreSupprimerPénétrer dans ton univers si particulier ... un bonheur. Il m'arrive de ne pas tout comprendre, mais ça ne fait rien, merci. Bon dimanche Françoise
Lichens merveilleuse symbiose entre une algue et un champignon, un couple uni qui n'a besoin de rien nide personne...
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