14
La
voix des chapitres
. . .
15
l'action
Quand l’écrire sert à prendre une décision
Atelier des Écritures de vie
16
Naranja
Caramba !
Bataille disait que sa part d’amour dans sa vie
c’était une tranche d’orange.
Oui, çà je ne l’avais pas vu!
La supervision de la distance aux choses, j’étais
dedans et je ne voyais pas que ce dont je parlais, c’était de ma tranche
d’orange à moi , comme celle de Bataille
Nous, amis de Genet , aussi pour les « même
part d’orange » notre part d’amour en ce monde .
Arrêtons la distribution , nous irons nous servir
à l’orangeraie du Forum à Rome
17
Tranche d’orange
Naranja
Caramba
Bataille disait que sa part d’amour dans sa vie
c’était une tranche d’orange
Oui çà je ne l’avait pas vu
La supervison de la distance au chose j’étais
dedans et je ne voyez pas que ce dont je parler c’était de ma tranche d’orange
à moi comme celle de Bataille
Nous amis de Genet
aussi pour les même part d’orange.
Arrêtons la distribution , nous irons nous servir
à l’orangeraie du Forum à Rome
17
Tranche
d’orange « moelleur » comme de marcher dans les forêts de Suède,
Cocktail
d’été autour de la piscine dans un mass dans les collines au dessus d’Avignon.
Le journaliste s’y enfermait pour y pondre, avec ses poules angoras et coco
chanel pied de poules noir et blanches, les papiers des spectacles vus la veille. Voiture décapotable style jeep
. Je rentrais l’œil errant tôt sur les
trottoirs de la grande rue d’Avignon remontant vers la place de l’horloge.
Quittée tôt le matin le danseur cascadeur de Pina Bosch, lui ne m’a pas dit la
fin , se retrouver au journal la main aspergé de son parfum Dior , j’achetais le nouvel observateur toujours
triste des fins d’histoires. Quand on apprend mon numéro par cœur car on a
bonne mémoire , c’est élégant, mais çà signe l’oubliette surtout que dans la
chambre d’hôtel dans le tiroir il y a toujours le petit carnet et le stylo des
traditions petits cadeaux que l’on s’offre en souvenir en partant ,la fin est
signée. Achetant mon journal lui les siens, il m’invite à les lire dans sa
villa sous les oliviers, il me ramène pour les spectacles du soir. Petit tour
plus détail sur la personne, un beau corps brun tonique , l’œil riant, petit
moustache à Bronson , une bonne touffe de cheveux. J’ai confiance la voiture
signe le pratique , l’été , la désinvolture, le tout terrain. Nous voilà partie
‘ partie prenante’. La route en
lacets dans la pampa de Provence , les cigales en ode d’accueil du chemin. Mat simple de plein pied, la piscine ouvert,
son vert et son bleu comme un oiseau ouvrant ses ailes, je ne résiste pas . Il
me sert un cocktail fruité verre givré décor comme je n’étais pas encore
habitué de boisson design. Il me proposa de me baigner et d’adopter la nudité ,
il n’y avait pas de vis à vis. Il me donne un drap de bain : orange au
bord citron vert, et, m’offre de préparer le repas pendant mon bain. Tomates, mozzarella,
basilic du jardin.
Mon Milan Milanovich s’envolait de moi un peu. Il
quittait Pina et reprenait les cascades sur un film. Je dégustais chaque
instant coulait dans la piscine, glissais,
m’étirais. Oublier . Le crépitement des pins Sylvestre, le paon venant
fait sa route à la femelle de la maison, tout concourait à faire régner un air
de paradis terrestre. J’aurai bien passé quelques jours, rêver, écrire, lire aimer, défroisser mes
papilles gustatives sur toutes les surfaces , inventer des caresses des hors
sentes . Pourtant la scansion était posée dés la montée dans la jeep , « je
vous … » qu’une fois, c’était dit.. Ondulante douceur. Se faire déguster
entre la rétraction du citron vers sur les lèvres et la fraicheur de l’orange
rafraichissantes d’Afrique , ces oranges vertes à l’intérieur orange, mise au
frais dans le frigidaire à pétrole. Qu’est que nous en avions pu boire de ces
oranges !
Le zeste de la Flot en ré dans le gâteau avec carottes râpées et
des noix du noyé de chez nous et de noix de Pécan.
Battre le feu de l’émerveillement tous zazimuts.
Cette fraîcheur entretenue que je veux disponible, il ne m’entendait pas :
il rédigeait.
Comme un crocodile, tapi dans l’eau sous le soleil
des collines du Lubéron à midi, mes yeux faisaient grand angle, collecte des
détails de la propriété. Se collecter à la sérénité, une authenticité, une
qualité de création : être à
moi à nouveau après l’IGA à Munich et la rencontre de Milan
dans les vestiaires à la fin « Des 15 œillets »* et moi dans son
odeur de la même loge pour « Fleur sans parole »* nos retrouvailles à
« Walser »* , il ne jouait pas dans cette pièce là, puis perdus l’un
de l’autre , à nouveau retrouvailles au verger lors de la discussion avec Pina
et ses danseurs, et retrouvailles dans la rue pavée entre le verger et la place
des papes tellement heureux qu’il m’avait soulevée par derrière et lorsque je réalisais j’étais
posée sur ses épaules sa tête entre mes cuisses et tout l’Avignon des branchés
était au courant de ma liaison avec un danseur de Pina. Toujours ma place au
premier rang pour le voir soir après soir. Toujours son regard fixait sur moi à
tel moment. L’homme avait sorti son Underwood (machine à écrire) sur la terrasse, me lançait de temps en temps
des petits sourires. « Je vaux mieux qu’un jour » me disais je. Je
prendrais son don, après ses écrits , notre repas j’atterrirai dans la jeep
avec le chœur des cigales et ce soir je vais à Villeneuve des Avignon écouter
Michaël Lonsdall et au cœur de la nuit Richard 2 au Palais des Papes. « Le
bon choix en culture est l’arrivée de la forclusion de l’autre » me disais
je.
*titre des spectacles
Il me demanda mon programme ; nous finissions
sur le même : un retard, mais comme il écrit pour un hebdomadaire, c’est bon.
Rendez vous à l’Horloge , viens « cuver »( rires) tes émotions à la maison, j’aime
tes bulles dans l’eau dans les rythmes de mes doigts sur le clavier.
Je pus vivre mon deuil de Milan, toasts des
grandes rencontres au verger et à la
Tartine, vivre l’inéluctable au cœur des ses bras, le paon ,
les poules angora et Channel, ma position crocodile in the swimming pool,
l’odeur des figuiers, ses cocktails design givrés à la tranche d’orange et au
citron vert.
auteure Frankie Pain
poule limousine
sur la route
Joli texte et jolie photos.Bon début de semaine.
RépondreSupprimerLa grande quête de la vie : "encontrar à su média naranja"...
RépondreSupprimernon , je fais même lire tes textes à mes auteurs en herbe pour leur donner dans l’oreille un être de ma vie de partage d'émotion blogienne, tes textes et ils e régalent e détail de tes textesme font penser à l'art du trait de Borges ou de bien d'autres auteurs qui sont à mon avis nos références , ce qu'il faut pour voir , entendre et partir avec toi dans le voyage.
SupprimerNotre lecture est tranquille car elle fil comme une dense rivière qui va sans encombre jusqu'à l'estuaire (ce que nous ne pouvons pas dire de mes textes qui sont de misfites torrents qui dévalent de la montagne cambrés ) ce qui est une grande qualité et nous avons les émotions , sobres mais et comment là, et la finale toujours intéressante du récit comme chez le nouveau curé ,
ibisa on dirait qu'il pourrait y avoir une suite , et il y a celui qui sommeille sur mon classeur pour une ballade dans paris sans texte ou préparation à faire pour des essais.
j'aimerai que tu puisses mettre grâce à une de tes réponses que c'était enfin comment tu te nommes pas
simplement tu ne mets pas de guillements...
Quand même ma chère Manouche
merci beaucoup de ton retour du matin
peux tu me traduire media de ta phrase en espagnol car pour le reste c'est une belle justesse. je t'embrasse ma grande soeur de l'écriture...