samedi 22 mai 2021

'suite) Olla , Olla ! Coquette tout oux , tout doux. Je suis une collectionneuse

Vive le cinéma français et surtout mon agent

L’honnêteté. Ca vous coupe tout.

Opération.

 Chimio en colporta d’uranium.

Mieux que les aiguilles qu’à l’époque

 où je travaillais en chimio thérapie.

 

-  C’est fini dis - je à mon agent

-« C’est fini les soins ont bien marché. »

Elle ne me l’avait pas dit : rayée de sa liste.

Nous nous n’en rendons pas toujours compte.

Quand c’est souvent vous qui ramener le boulot.

Tous ne s’appellent pas Dominique Besnhiard.

Fidélité à ses acteurs , magnifico,

Producteur de 10 pour cent

Le feuilleton qui fut très apprécié sur la 2.

 

Je suis devenue la collectionneuse des cancers.

Oui, vous avez bien lu ,

Pas collectionneuse de têtards, des  Alliens Piranhas du corps.

Un corps en révolte, il  n’a d’autres expressions

Pour s’insurger

S’auto - dévorer.

 

Psoriasis géant : psalmodies du corps pour se dire

« Tout çà pour çà. »

Où est l’amour ?

 Non de non. Rien, même  l’amour fraternel.

 

Sans compter tout ce que je me suis mis dans le bide

Afin de servir le 7eme art.

Cette hypersensibilité poussait à 180 degrés.

Madame s’est offert à Paris

Après Voutzinas

Jack Walser de New York,

Coach de Dustin Hoffman, Sigourney River, Polanski,  , ,,

 

Revolving comme les crédits bancaires du même nom

La métamorphose de ce talent plus pris

 en stases, marécages cancéreux.

 

C’est comme la Peste au 4eme,  5eme siècle.

 Celui qui l’a isolé

 les autres découpés dans l’absence

 Transfigurés dans la peur en fusion.

Nous avons vu çà pour le sida aussi.

La peur que cela nous tombe dessus.

 

C’est la débandade,

La traversée de la Trouille

 (Petite rivière longeant un champ de bataille des prussiens)

 la peur leur faisait traverser la Trouille

D’où ses expressions :

Avoir  le « trouillomêtre» à zéro…

la poudre d’escampette.

 

La famille, les amis jusqu’à 40 ans d’age

Nous pensons avoir dans notre cœur un grand millésimé

Vous parlez d’un château YQUEM de l’amitié.

Le nom aussitôt prononcé : le téléphone raccroché.

Vous le reprenez. C’est fini jusqu’à la fin du saccage.

Une amie aristocrate, comme quoi le sang bleu

 Çà vire en éprouvette.

-         oui c’est çà.

Grandes méditions avec Tichnatan moine vietnamien

en exil en Dordogne.

Plus les gens engagés dans les ashrams, le boulisme,

et j’en passe des rouges et des vipères.

Vive les religions. Trahies ainsi. Non.

 

Hautement élevée dans la «dompassion»

lapsus mais mieux que compassion

 , la résilience et compagnie.

Quel abri anti atomique de l’autre,

 Ils se sont construits.

Je ne m’attendais pas cela d’eux.

Coltinons-nous à la chair humaine en exultation

Aller le feu

Allumer leurs pêts

Et vous verrez que ce sont des feux follets.

 

Enterrement vivante à la fosse commune de mon village.

Vivante. Dans les – mois de la déclaration de l’offensive Alliens-Piranhas.

J’ai tourné le clip de l’enterrée sivante,

 sur fond vert avec les patients

 du centre de rééducation.

J’insérerai au montage une « rhinocéros-e enceinte

Qui par la double vie permettait

 moi, l’engloutie dans des suaires

 ces deux corps activait ma respiration.

 

Où après 6 mois d’abstinence à la position verticale

j’ai eu droit à la verticaisation sur le grand appareil.

Vous ne posez pas le pied par terre

La circulation irrigue tous les petits vaisseaux

De l’horizontal à la verticale

 je n’avais jamais vécu sous cette forme là.

Chut, je ne serai pas obscène

  Pour les autres horizontales-verticales.

 

 Les livres gonflent les murs de mon atelier.

Comme des airbags.

Ils transforment mon atelier en un petit cargo.

Pleine mer,

 Chasse à la baleine

 du livres, le meilleur ami du moment.

Quand ce n’est pas l’Abécédaire de l’abject.

Oui, parfois les baleiniers tombaient sur les gros cachalots.

Je me trouvais avec mon perroquet Palmarès

Détruite, à la dérive, me mangeant moi-même

Cannibale de mes mots.

 

J’ai du servir correctement d’autres très pointu

 pour ne pas faire que des petits boulots

 quand j’aurai dit çà y est

Je suis professionnelle.

Je me suis enlaidie pour servir

J’étais trop belle pour être grosse.

 Je jouai trop bien

 et les premiers rôles on ne les voyait pas :

 chez Navarro on a du refaire une journée de travail

 pour un de mes partenaires

 qui même sur une scéne en travail m’avait zappée

Ou chère mademoiselle je rêve de vous faire travailler

 mais quand vous arrivez dans l’écran ;

on vous attend après tout le temps

 et vous ne serez jamais un premier rôle.

Ce sont des places charnières pour ceux

Fils de famille et   les prés de la production.

Au moins je n’avais plus à en pleurer.

Je savais.

Et les productions avaient

«  cette femme à du talent,

 N’oubliez pas de lui offrir de quoi manger de temps en temps,

 elle nous fait et nous fera tous les rôles que personne ne veut. »

Le talent entre autres c’est ne jamais lâcher,

 travailler la voix la sensibilité  comme Giné son jardin…

Et la sensibilité a nourri mon addiction au cancer.

La vie réduite toujours au minimum.

 Ect et la l’impasse.

Guérie du cancer.

Un travail à se créer trois enthousiasme par jou

 pour  vivre à chaque moment de la journée

une seule parole

 taisez vous taisez vous taisez vous.

Je me croyais en Hôpital psychiatrique

Rare visites. Rares coups de fil.

Heureusement mon art de la séduction

 faisait naitre des complicités.

heureusement

L’hôpital de jour de chimio

A Saint louis

Toujours des sourires, des sourires .

En plus d’avoir la dose,

 j’avais des sourires

 comme de splendides

Bouquets de fleurs.

La chance avec les ambulanciers : « on arrive dans 5 minutes » c’était 5 heures après. Le dommage le bureau sans matelas

 çà fait mal surtout quand beaucoup d’endroits

Becter par l’alliens-piranhas myelome pervers

Fabuleuse équipe, fabuleux personnels,

 où le sourire et le rire étaient jamais absents.

La psy qui me recevait  avait du temps de silence pire

que les lacaniens, croyez moi je les connaissais.

 



Dorothie parker




Taisez-vous taisez vous

Vous savez vous passer en consultation.

Je le savais  heureuse certes mais

j’allais plus avoir toute les semaines mes piqures de vie  vraiment.

C’est paradoxal.

IL y a maintenant le fémur à convaincre de devenir

 un pillier de rugby.

Je suis là isolée sans hôpitaux de jour

 et

Pas grand-chose pour regonfler mon espoir.

Un cheval  comme moi il lui faut du désir pour se secouer.

Alors depuis 15 jours à la consultation Hématologu

e j’ai appris que non c’est fini.

 

Je vais m’acheter le matériel pour faire aider de machine

Je suis remontée quitte à aller faire la manche

 le samedi, dimanche

Avec le masque comme compagnon.

 C’est fou.

6 semaines d’hôpital de jour pour regonflerer fémur çà .

Que pensez ?

Dans un an je serai là et je vous dirai comment je vais

mais pas avant.

Demain je le corrigerai et compterai. Voici les nouvelles

C’est un réel non symbolisable.

Frankie Pain de la Mangou

Droits d’auteur réservés

 

R4

 

4 commentaires:

  1. Que d'amertume et de désillusions, et au bout l'espoir et la rage de vivre bien - encore! Courage!

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  2. le cancer comme les piranhas...c'est tout à fait ça
    oui Gine a raison la rage est là et toujours et encore tu te bats Frankie !

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  3. les gens hors de leur place d'humains ne méritent pas nos desolations.
    plus hardus , bad guirl.
    la douceur , pour soit.
    je dois me mettre le reveil pour ne pas oublier de me lever sans fils sans appels sans mail ...
    partie tellement loin de leur monde.

    merci cheres amies.

    à très bient^to d'autres mots .

    Bisous très fort

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  4. Voilà bien longtemps que je n'étais venue voir ton blog Frankie, beaucoup de blogs d'ailleurs, je mets plus de temps, les écrans me fatiguent. Surprise de voir la petite fille que j'étais il y a 64 ou 65 ans en haut de la plage des Sables d'Olonne un jour de grande marée de septembre
    https://jeannefadosi.overblog.com/2016/09/c-etait-les-vacances.html
    entre le portrait d'une femme magnifique (qui n'est pas Dorothy Parker mais ma mémoire pois chiche n'arrive pas à lui mettre un nom) et cette photo glaçante de soldat et de son chien masqués.
    Je ne te promets pas que tu alimenteras ce blog dans 65 ans mais dans un an avec ta rage et ta volonté de vivre.
    Et tu sais avec ou sans maux, les innombrables solitaires n'ont pas tous la chance d'avoir cet outil un peu magique qui nous relie malgré tout aux autres, et nous préserve un peu de la folie et de la méchanceté du monde.
    Bien à toi
    ps passé sur ta fiche wikipedia. Il y manque une photo libre de droits. Tu as tant de photos magnifiques qui pourraient convenir.

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