dimanche 30 mai 2021

Une fête des Méres bien singulière de Mme Cayenne.

 

30 mai la fête des méres.

Je l’ai souhaité aux femmes les plus proches.

Une m’engueule : « il y a bien longtemps que je me definis plus comme mère ».

Une autre sans merci tu as une semaine d’avance. Celle-ci était d’autant impliquée qu’elle savait que l’on m’avait dit tu t’occupes de ton frère,

Nous rompons nos fiancailles. Que fais-je de l’enfant que tu m’as fait derrière mon dos./ Cela ne me concerne plus, puisque tu as choisis de t’occuper de ton frère.

La course aux faiseuses d’anges à l’époque.

Ces risques que nous encourrions.

IL se serait appelé Mywell Matiss. Il a compris de son petit cimetière marin dans les dunes du Cap Ferret à l’abri du Blockhaus où j’avais donné à son papa le grand baiser au charnu de la langue.

Il n’est pas venu me visiter cette fête là .

Souvent c’était le cas.

IL m’a transmis qu’il souhaitait le plus au monde à son nom , que l’individu frère (20 ans de moins)

 rompre fiançailles / vie de mère

 soit au moins à ce rendez vous sacré,

ainsi l’aîné : elle  put rester fort tranquille avec ses niards même age. .

Un mot, une douceur, une fleur.

Une pensée.

Non, mon cul sur la commode :

Tu étais libre . personne ne t’a forcé.

 

Un père suppliant sentant sa mort proche,

 aux rives de l’Actéon.

 Sur son lit des rayonx, de Madame Chimio.

 Il s’était levé, précipité, dans mes bras.

 IL me fit la demande.

Sa joie d’être papa n’avait duré que 4 ans.

Les guerres, la résistance,  Les camps de concentrations, l’appel du 18 juin.

Nous ne pouvons refuser à un grand combattant qui n’avait pu s’en remettre.

Aujourd’hui, en me réveillant à 5 heures, mon corps savait que cette journée serait dure à franchir.

Ce mec, ce frère, ce capitaine des pompiers

 m’avait enterré vivante de puis 2008.

 Et pour que j’en revienne pas de mon Alliens 2018

 Il avait envoyé à la directrice de la maison de rééducation les images de mon atelier les plus en désordre, afin de me discréditer, associée de la phrase de sa complice l’aînée « dites lui taisez-vous » autrement vous n’en verez pas le bout.

Les dessins  d’art thérapie ne sont pas jouasses. Ils m’ont cependant libérés.

C’est un art que de vivre dans la plus grande indifférence et lui de signer le pacte  avec l’ainée. Normal ils se sont répartis la retraite du père sans m’en offrir un tiers.

Mon grand apprentissage de cette longue maladie.

Je souhaite la fêtes des mères à toute femme  et homme qui dans sa vie ont porté des vibrations maternelles  à des êtres dans l’extrême nécessité d’en recevoir, de l’avoir senti , d’avoir offert des signes rassurants.

Je remercie au passage de ce jour toutes les Dames et Messieux m’ayant offerts ces belles substitutions maternelles et fraternelles,

Ballons de   baudruche pleins d’essentiels

ils m’ont amené jusqu’à ce jour.

Et demain.

Frankie Pain de La Mangou

Droits d’auteurs reservés

R4

Just une ressemblance



Ionesco
Le Pére de Cayenne était amoureux de l'oeuvre  ci dessus
23 aout 2018
 
photo Frankie

 

 

7 commentaires:

  1. La vie de famille n'est pas toujours un long fleuve tranquille et tu es malheureusement bien placée pour le savoir, Frankie. Mais tu n'as^pas à te voir au travers du regard des autres.Tu as ton chemin, ta personnalité et tu es la mieux placée pour savoir comment mener ta vie. Ah, le regard et le jugement des autres, il faut toute une vie pour apprendre à s'en détacher...
    Bonne semaine à toi! Le beau temps arrive aussi à Paris!
    Bisous

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  2. Parfois je me dis qu'on est en quelque sorte notre propre mère que c'est notre vie qui nous crée...et le regard des personnes qui nous apprécient sans jugement !
    les autres c'est l'enfer
    je t'embrasse Frankie

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  3. merci mes dames de vos charmantes leçons.
    C'est vrai que c'est nous qui nous sommes fait.
    A 5 ans cela m'a tombé dessus et jamais quitté.

    j'avais besoin d'écrire certaines choses même si pour moi c'est une lapalissade.
    mais important de srtir des ecrous de la vie retenue car depuis 2ans et 7 mois plus une amies une parole ne peut sortir de ma bouche et je vis prisonniére en ma maison

    et ainsi donc ces imbécilités que tout le monde vit au fond du coeur et mettent des mouchoirs dessus pour garder leur bien séance.
    desolée.
    Il y en aura d'autres avant que je prenne la route du ciel et y laisser quelques traces pour ceux concernés qui ont tout gommé.

    merci de lire mes aneries de generosité de betisses .

    merci et salutation

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  4. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  5. Je lis Cayenne entrain de s’excuser, de ses écrits. C’est pas pour rien qu’elle ecrit le prenom de Cayenne.
    Je défis quiconque de tenir 2 ans et 7 mois et ceux qui vont suivre. Pire encore car plus un son tous sur ligne coupée et l’autre sui fait appeler sa niéce que son telephone est tombé dans les toilettes.
    Tenir
    sans se retrouver en Hôpital psychiatrique
    Quelqu’un confronter qu’à elle-même avec des phrases comme « offre moi ta mort » et bien d’autres . je ne comprends srien de ce que tu écris .
    La débandade comme la déroute.
    ….
    Et tous les départs les absences , jusqu’auxx spécialistes qui se retirent après avoir constaté que les opérations étaient bonnes, et le myolome terminé,
    ses dégâts, peuvent se soigner fastosh, pour un spécialiste refaire une trajectoire.
    Pour clôturer.
    Tout le monde sait que les kinés en privé sur paris trouve le mouvement et vous l’applique des années..

    Vous êtes rigolotes. Mais merci de m’avoir lu.
    Pour une poète tu visites pas trop les labyrinthes..
    .
    Je vais écrire et faire traduire par ma gardienne et ainsi tout le monde sera content d’un resumé qui dira tout le contraire de la réalité.

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  6. Celui qui écrit veut mourir, veut renaître
    dans un bateau ivre au calme abandon.
    Celui qui écrit veut dormir dans des bras matinaux
    et dans la bouche des choses être une larme animale
    ou le sourire de l’arbre. Celui qui écrit
    veut être terre sur la terre, solitude
    adorée, resplendissante, odeur de mort
    et rumeur du soleil, la soif du serpent,
    le souffle sur le mur, les pierres sans chemin,
    le midi obscur tombant sur les yeux.
    *

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  7. António Ramos Rosa (1924-2013) – Anthologie de la poésie portugaise contemporaine, 1935-2000 (Gallimard, 2003) – Celui qui écrit (Quem escreve, 1989)

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