mercredi 9 juin 2010

la marie salope





Le premier sens (d’embarcation) a été utilisé à partir au XVIIIe siècle, construit à partir du nom « Marie » souvent donné à des bateaux, auquel est ajouté l’adjectif « salope » dans son sens ancien (utilisé jusqu’au XIXe siècle) de « sale », « malpropre », la tâche que ce bateau accomplit étant en effet vue comme sale.
(Nom 2) Pour le deuxième nom, créé plus tard (au XIXe) en transformant le premier terme, le nom de « Marie » a été pris pour désigner une femme en général, le mot « salope » gardant le sens de sale, ce qui permet de former le deuxième sens de « femme malpropre, négligée ».
marie-salope féminin
1. (Marine) Petit bâtiment d’une construction particulière, destiné à draguer et à porter, à une certaine distance des ports, les vases et les sables qui les obstruent.
2. (Populaire) Femme sans ordre et peu soigneuse de sa personne.
Synonymes
bâtiment maritime (1) :
• salope
femme sans ordre (2) :
• salope
Références
• Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872-1877 (marie-salope)
la drague à élinde traînante (aussi appelé drague aspiratrice en marche) est un navire qui aspire les matériaux présents au fond de l'eau à l'aide d'un ou plusieurs tubes (élinde) traînant le long de la coque et reliés à un système de pompage.
Les matériaux sont stockés à bord du navire dans le cas d'une drague porteuse ou dans des barges stationnées à proximité.
Le déchargement d'une drague porteuse est réalisé soit par clapage (ouverture de volets dans le fond des cales) soit par refoulement dans une conduite ou à la proue du navire pour le rechargement de plages par exemple (on parle alors de rainbow).
Les dragues porteuses sont utilisées pour transporter les matériaux extraits sur des distances plus ou moins longues.
Les dragues porteuses à élinde traînante utilisent un réseau relativement complexe de tuyauteries permettant le remplissage et le vidage des cales en utilisant généralement la même pompe. Ces tuyauteries ont des diamètres qui peuvent aller jusqu'à 1,6 mètre.
Une drague de grande capacité (30 000 m3 de puits) travaillant à plein temps peut déplacer jusqu'à 3 000 000 m3 par mois, soit l'équivalent d'une piscine de 100 hectares et de 3 mètres de profondeur.
Ce type de drague est employé pour la maintenance des ports et chenaux, pour l'extraction de matériaux (sables, graviers), pour la construction de remblais (îles, quai) ou pour le rechargement de plages.
Les entreprises néerlandophones (belges et néerlandaises) sont les leaders mondiaux des travaux maritimes à l'aide de dragues à élinde traînante, parmi lesquels Van Oord, Jan de Nul et Boskalis.
La plus grosse drague à élinde traînante actuellement en service est le Christophe Colomb, de l'entreprise belge Jan de Nul, avec une capacité d'emport de 46 000 m3.
Lorsque la marie-salope est pleine…
… elle doit être vidée pour pouvoir la remplir à nouveau.
A l’origine, le terme “marie-salope” désigne un chaland destiné à draguer et à porter, à une certaine distance des ports, les vases et les sables qui les obstruent.

Détails :
A quoi pensiez-vous bande de porcs maritimes ?
Ce terme a été utilisé à partir du XVIIIe siècle. Il est constitué du nom “Marie”, souvent donné à des bateaux, auquel est ajouté l’adjectif “salope” dans son sens ancien (utilisé jusqu’au XIXe siècle) de “sale”, “malpropre”, la tâche que ce bateau accomplissait étant considérée comme sale.
À partir du XIXe siècle, on emploie aussi de manière populaire le terme de “Marie-salope” pour désigner une fille de mauvaise vie. Le terme apparaît notamment dans la chanson de Georges Brassens intitulée Mélanie.




Truc de fou ! - Et alors ?

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