Textes du jour de la blog-woman, phrases : colonne vertébrale, contes, légendes, mots d'humeurs, d'amour, lettres à la mer, recherche de connivence, complicité, ses dessins, ...la jazzeuse des grands chemins et sentes, écrivaine nomade des murmures de la vie intérieure et des happening minimalistes nés au hasard d'un banc public dans un parc aromatique , un abri bus , un train , un marché, les pas perdus d'un aérogare tous les lieux insolites pour une rencontre.
lundi 21 juin 2010
Mots aux footballeurs le feu de saint jean brulez vos pantins obstacles
DANS MON PAYS DU MARAIS DANS LA VENISE VERTE
dans les feux de saint Jean nous y jetions les pantins des êtres qui nous avez cré beaucoup de maux et bien sur tous les mots qu'ils avaient fallu extraire de nous pour entendre la souffrance et nommer les échos de la souffrance comme un foyer ardent qui pouvait nous ramener à des souffrances les nôtres ancestrales et celles aussi des générations dont nous avions hérité...
VOUS AVEZ LA JOURNEE
pour confectionner vos pantins pour le feu de ce soir et vous méler aux chants et aux musiques de la grande soirée inaugurée par le ministre de la culture de MITTERAND
QUE NOTRE PRESIDENT NOUS AIT CHOISI FREDERIC MITTERAND COMME MINISTRE DE LA CULTURE D'AUJOURD'HUI IL NOUS A GATE
IL NE POUVAIT PAS CHOISIR MEILLEUR SERVITEUR POUR LA CAUSES DES ARTISTES
SOUHAITONS QUE NOS FOOTBALL VONT METTRE AU FEU TOUS CE QUI LES D2RANGE CE SOIR ET C'EST COLOSSALE
pour transgresser l'esprit du sorp de si haute compétition
je suis très optimiste le fait qu'il est réagi avec tous les risques que cela suppose pour faire cette grève hier montre que l'esprit de groupe existe et que le groupe c'est soudé
on ne peut demander à des grands "performeurs" de marcher comme des moutons
ce sont des purs sang et la réaction de NICOLAS.
COMMENT PEUT6ON ËTRE COACH QUAND ON NE PEUT METTRE SES BLESSURES NARCISSIQUE 0 LA POUBELLE
MON COACH DU CIN2MA JACK WALZER NOUS DISAIT TOUJOURS
CE QUI CE PASSE SUR UN PLATEAU MÊME LES PENSÉES NÉGATIVES TU DOIS LES TRANSFORMER ET FORCE
C'EST LE B A BA DU COACHING
le pouvoir que donne la position de coach est pas pour le sperme de nombril de son égo mais pour incendier la fougue l'esprit du sport de la stratégie comme un général qui envoie ses troupes au front.
on voit le mal que crée le show buz il détient
alors footballeurs mettez au feu symbolique tous ce qui fait obstruction et nourrissez vous de la flamme nous avons besoin de vous
vous êtes des athlètes , des dieux du stade
vous n'êtes pas ce que ses situations certes difficiles "inextricablilités"
tenez la garde
On dit souvent aujourd’hui que les traditionnels feux de la Saint-Jean
marquaient autrefois le début de l’été. Mais d'où vient réellement cette tradition?
Le 21 ou le 24 juin ?
On dit souvent aujourd’hui que les traditionnels feux de la Saint-Jean marquaient autrefois le début de l’été. En fait, ils avaient lieu dans la nuit du 23 au 24 juin ou du 24 au 25 juin selon les lieux, le 24 juin étant le jour de la Saint-Jean, donc en léger décalage avec le solstice d’été.
S’ils ont toujours été peu fréquents dans le Maine, la Bourgogne, la Franche-Comté, la Champagne et les Ardennes, ces feux de joie étaient réalisés chaque été dans la plupart des communes du reste de la France. Ils se sont maintenus jusqu’à la Première Guerre mondiale, parfois jusqu’à la Seconde, qui leur a donné un coup d’arrêt définitif.
Un grand feu à voir de loin !
Dans certaines régions, chaque ferme faisait son petit feu. Mais la règle générale était la réalisation d’un grand feu de joie commun qui devait se voir le plus loin possible. Dans les plus humbles villages, la veille ou le jour de la Saint-Jean, tous les gens de la commune apportaient le soir venu, à l’endroit désigné, des fagots de brindilles, des branches mortes, des combustibles divers que l’on empilait en tas, dans la gaieté générale.
Parfois, on entassait tous ces matériaux autour d’un grand arbre coupé et fiché là depuis quelques semaines. Le sommet en était alors souvent décoré de fleurs en bouquet, en couronne ou en croix.
Qui allumait le feu ?
L’Eglise a toujours eu une regard mitigé sur ces feux qui datent de la nuit des temps. Tantôt elle s’en sert pour organiser des processions et christianiser cette fête populaire à travers le culte de Jean le Baptiste, tantôt elle tente d’interdire les feux de la Saint-Jean comme “entachés de superstitions”. Dans certains lieux, c’était donc le curé qui allumait le bûcher. Dans d’autres en revanche, c’était celui qui l’avait construit, ou bien le maire, le syndic, la personne la plus âgée du village, une jeune fille (les familles se battaient parfois pour que leur fille ait cet honneur), ou bien encore les derniers mariés de la commune…
Que faisait-on autour du feu ?
Des danses bien sûr, car cette fête était d’abord l’occasion pour la jeunesse du pays, garçons et filles, de se retrouver et de se plaire… Mais tourner autour du bûcher avait un sens quasi magique, variable selon les régions. Dans l’Oise, les mamans tournaient trois fois autour avec leur nouveau-né dans les bras pour lui porter chance. En Bresse, quatorze fois “pour être assuré de ne jamais avoir mal aux reins”. Dans la Creuse, on en faisait le tour neuf fois si on voulait trouver femme ou mari. “Aussitôt que les flammes pétillaient, tous les assistants, jeunes et vieux, se prenaient par la main et se mettaient à danser des rondes autour de la jônée. Les jeunes filles surtout se livraient à cet exercice avec beaucoup d’entrain, car elles savaient qu’en dansant ainsi neuf fois autour des feux de la Saint-Jean, elles se marieraient infailliblement dans l’année.
Les rites magiques autour des feux de Saint-Jean
Des superstitions et croyances magiques étaient liées à ces feux de joie. Dans la Creuse et le Poitou par exemple, on jetait des pierres dans le brasier pour les récupérer ensuite et de les placer dans les champs de raves : plus grosses étaient les pierres, plus grosses seraient les raves ! En Touraine, en Limousin ou dans le Haut-Poitou, on y jetait des pierres marquées d’une croix pour que “la bonne Vierge vienne s’asseoir sur la plus jolie des ces pierres, de sorte que le lendemain on y voit de ses beaux cheveux d’or”. A Metz, on faisait brûler des bouquets d’armoise pour éviter les maux de reins des moissons. Pour obtenir le même résultat, on pouvait dans certaines régions se faire balancer au-dessus du feu. Dans les Charentes, balancer son petit enfant au-dessus du feu neuf fois, c’était lui assurer une croissance rapide. En Gironde, celui qui voulait avoir de l’argent toute l’année devait tourner autour du feu de la Saint-Jean en y jetant une pièce, qu’il lui fallait retrouver dans les cendres une fois le feu éteint et conserver précieusement. En Bretagne, pays où les morts sont toujours plus présents qu’ailleurs, des sièges étaient posés autour du feu pour que les ombres des défunts viennent s’y placer, écouter les chants et contempler les danses.
Le saut par-dessus le brasier
Sauter par-dessus le feu de la Saint-Jean était aussi un rite très fréquent. On disait tantôt que le saut permettrait de se marier dans l’année, tantôt qu’il préservait des furoncles ou des sortilèges, tantôt encore qu’il portait bonheur ou qu’il “donnait force aux os et préservait des
rhumatismes”… Les vieillards qui ne pouvaient plus sauter par-dessus le feu se contentaient d’enjamber une braise !
On faisait aussi sauter ou plutôt passer les troupeaux à travers le brasier presque éteint ou bien on menait les bêtes à travers la fumée ou les cendres du feu de la Saint-Jean pour les protéger des épidémies le reste de l’année.
Et après ?
Une fois le feu éteint, chacun rentrait chez soi avec un tison. La tradition populaire affirme qu’on pouvait le saisir sans risque car “le feu de Saint-Jean ne brûle pas”. Enfermé dans une armoire ou placé près du lit des parents, conservé jusqu’à la Saint-Jean prochaine, il devait préserver la maison de l’incendie, de la foudre et de certaines maladies. On pouvait
aussi en placer un morceau dans son champ pour protéger ses récoltes de la grêle, parfois aussi (disait-on) des chenilles et des limaçons. On utilisait jusqu’aux cendres de ce feu de joie, cendres auxquelles on attribuait des vertus bienfaisantes.
Quant à l’origine de ces feux de Saint-Jean elle-même, elle reste aussi inconnue que les propriétés magiques de ses cendres puisque, selon le grand folkloriste français Arnold Van Gennep, il ne peut s’agir ni d’une résurgence celtique, ni d’un culte romain ou germanique christianisé… Le mystère demeure.
Texte : Marie-Odile Mergnac
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J'ai vécu quelques années dans le Cominges, une belles région dans les contreforts des Pyrénées au pied de la haute Garonne.
RépondreSupprimerLes feux de la St Jean y sont à nul autre pareil.
Environ un mois avant la date dite on érige en place publique un tronc d'arbre nu et pendant un mois on va chaque jour faire "claquer, craquer" cet arbre en faisant du haut jusques en bas éclater le bois dans sa longueur grâce à des coins de bûcheron.
Ainsi le bois fendu sèche et on introduit dans chaque fissure de la paille.
Le Jour de la Saint-Jean, le "brandon" tel est le nom de l'arbre ainsi transformé est couvert de fleurs accrochées dans la paille.
A la nuit tombée, on met le feu à l'herbe sèche des entailles les plus basses et en quelques secondes l'arbre devient torche dans la nuit claire de l'été.
Le spectacle est merveilleux ! Et le public attend, attend que l'arbre en feu se rompt en son milieu en mille gerbes d'étincelles. Magnifique apothéose !
Puis les plus hardis se précipitent vers le brasier pour ramasser les brandons fumant et rougeoyant : plus il est chaud, plus il préservera la maison toute l'année.
A la fin chacun rapporte son brandon chez lui, non sans avoir barbouillé du noir du bois tous ceux qu'il croise.
Si un jour vous passez à Luchon et ses environs à la ST Jean, assistez au feu du brandon cette "cérémonie" est magique !!