mercredi 23 décembre 2009

« Bête comme chou »





Très facile à faire ou à comprendre, enfantin.


Il est vrai qu'un chou, qu'il soit vert, rouge, fleur ou de Bruxelles (), n'a pas l'air d'avoir une intelligence extrêmement développée (demandez-lui un peu de vous expliquer l'équation E=mc2, par exemple, et observez son air ahuri).
Mais ce n'est d'aucun de ces choux là dont il est question ici.

Cette expression existe depuis le milieu du XIXe siècle et elle s'utilisait alors pour qualifier quelqu'un de "très bête".

Le chou, en argot de l'époque, désignait aussi bien la tête ("se prendre le chou", par exemple) que la partie charnue sur laquelle on s'assoit, le 'cul'.
C'est à cette deuxième partie du corps qu'on attribuait une intelligence largement au dessous de la moyenne.

L'évolution de son sens initial vers celui d'aujourd'hui n'est malheureusement pas expliquée, mais on peut imaginer que cela vient du fait que, si quelqu'un de bête comme chou (dans son ancien sens) arrivait à faire une certaine chose, c'est que celle-ci était vraiment très facile à faire.

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