pour Armarita
et ses amis "instantanée du samedi"
Une journée aux urgences
Il est des jours où la vie tourne en monostyches.
Une condensation , la vie sens inversée,
urgences alors . La main dans la main de l'amie auteur
c'est fou comme les mots partagés
tissent des lianes sur des précipices.
15h 30 une heure d'attente,
4 heures d'attente, .
Le cas n'est pas désespéré alors la bête se calme, et attends calée sur le fauteuil.
et le visage posé au delà de la vitre donnant sur le dehors visant le halo de ciel
au dessus de la station de métro au toit rond de Pelleport
je voyage dans toutes les photos du blog
qui ouvraient mon appétit du jour
il y eut un coin de soleil rare et court ,
un gris mat sur le blanc du dôme ce n'était les églises se découpant sur le ciel et la Méditerranée de Santorin ou de la Crète, mais on y pensait la vue par l'absence.
le temps s'arrêtent comme dans un aérogare lors d'une panne
les paroles changent, les sourires s'accrochent, témoins d'un partage
du mystère de la souffrance de l'autre.
le va et vient du personnel de la petite traumato, des autres qui passent, l’alcoolique déjanté qui fait son cirque tenue en garde par trois policiers, l'égyptien plombier qui s'est fait attaqué pour ses sacs de toyaux de cuivre,
et l’interprète égyptienne en attente de consultation aidant les policiers a lui expliqué qu'on a retrouvé les malfaiteurs et le cuivre en partant à la radio l'on voit bien que cet homme a été violent roué de coups , le dos hurlant, le pied clopinant.
Un tournage d'un Julie Lescaut à part que c'était la réalité.
Derrière les grandes portent avec des masques pendant aux mentons
et puis c'est la libération sans diagnostique mais l'état d'urgence est levé
heureuse de retrouver son lit , sa télé, compagne de la nuit
les élucubrations d'une moment où la vie doute .
c'était le point fort d'une semaine suspendue.
photos de Frankie Pain
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http://mesinstantanes.blogspot.fr/
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Un instantané qui a durer des heures. J'espère qu'il n'y a rien de trop grave.
RépondreSupprimerLes urgences sont les urgences, jamais des endroits très amusants… Consolez-vous, les attentes chez vous ce n'est rien, ici tu peux multiplier par quatre au moins, pas croyable je dis, et c'est la faute de personne bien sûr.
RépondreSupprimerHeureusement on s'en réchappe la plupart du temps. Sans diagnostic vous dites ? C'est peut-être mieux ainsi, il n'y a pas d'endroit plus dangereux que les hôpitaux en général, et les urgences en particulier !
J'ai dit.
J'espère aussi que tout va mieux !!! Une chaleureuse pensée.
RépondreSupprimerPasser sa vie à éviter deux endroits: l'hôpital et la prison!
RépondreSupprimerNe pas être seule à ce moment fait partie du traitement ... l'amie accompagnant en silence ou en parole est le meilleurs secours.
RépondreSupprimerje t"embrasse Frankie de retour après une semaine auprès de mes petites au grand coeur
ces hommes qui s’abiment la couanne pour faire le beau ... mais chacun son mode de séduction.
Supprimermerci de ton mot
toujours là avec de la belle attention
la santé remonte chaque instant est c'est une joie merveilleuse.
j'espère que tes vacances fuent bonne et que l'on va se délecter de belles photos
bon dimanche
“C’est de la littérature, aussi artificielle et aussi désuète que celle de Paul Alexis
RépondreSupprimerou de Paul Lombard, écrivain au style “artisse” de la fin du XIXème siècle,
et qui ne sera plus lue dans cinquante ans.”
cher François vous devez avoir vous tuyaux de cuivre bouché pour lire cette littérature comme artificielle et désuéte , vous y allez pas de mains mortes montrés cher et il ne vaut mieux pas passer entre voix oreilles . où il y a longtemps que vous êtes coupé de la littérature. et sans prétentions ce billet raconté un instant d'urgence " ou je n'a&i rien compris.
Supprimertrès cordialement et en plus vous citez...
Vous manquez d’empathie .
Supprimer« Les médias donnent à voir, pas à réfléchir, encore moins à comprendre. L'image ment lorsqu'elle isole. »
de Paul Lombard
paul alexis
ournaliste, il fonde l'éphémère Grognon provençal, puis connaît des débuts difficiles au Corsaire et au Ralliement. En 1881, des articles publiés dans le Henri IV lui valent un duel avec A. Delpit. À partir de 1883, il collabore au Réveil, au Gil Blas, enfin au Cri du peuple sous un nom d'emprunt, Trublot, pioché dans Pot-Bouille. S'il est dreyfusard, il est avant tout « médaniste » dans ses séries d'articles plaidant en faveur du mouvement naturaliste et de son « chef », à qui il consacre une monographie, Émile Zola, notes d'un ami (1882). Plus connu est son télégramme répondant à l'enquête littéraire de Jules Huret : « Naturalisme pas mort – lettre suit » (1891). Ses nouvelles et romans (la Fin de Lucie Pellegrin, 1880 ; Après la bataille, dans le recueil collectif des Soirées de Médan, 1880 ; Mme Meuriot, mœurs parisiennes, 1891), comme ses drames (Celles qu'on n'épouse pas, 1879), sont l'application parfaite – mais parfois laborieuse – de la théorie naturaliste, dont il reste un militant rigoureux."
mais ma foi c'est mal merci du compliment françois
Je ne vais pas faire de critique littéraire ma Frankie, je laisse ce soin à d'autres certainement plus au point sur ce sujet à ce que je vois.
RépondreSupprimerNous sommes là pour parler photos alors..... je vais te dire que ta troisième photo est magnifique.
Il me semble reconnaitre un ambiance métro.
Je vais simplement te demander comment tu vas et t'embrasser très fort mappemonde.
Belle soirée devant ta télé.
Oui l'important est que l'état d'urgence soit derrière toi et que tu ailles mieux.
RépondreSupprimerA bientôt pour de nouvelles photos.
Bon dimanche Frankie
ma Chére Mimi, merci de ton ton petit mot et de t'être dispensée de ta critique littéraire , car en écrivant ce billet nul était mon intention de littérature d'une carte postale tout au plus.
Supprimermerci de l'honneur au cheval cette sculpture est très émouvante, car la puissance et l'angoisse en même temps que peut être le saut d'obstacle.. et te revoir traverser la durance et le Lubéron avec ta Sécotine. Sécotine est une prénom qui me colla à la peau par ma soeur et cette Sécotine je trouve un trés beau prénom aujourd'hui . beau dimanche
J' espère que ce n' est plus qu' un mauvais souvenir...
RépondreSupprimerJoli Dimanche à toi Frankie
chère Mathilde, tes mots toujours bon à recevoir, et le chemin de regain se trace à coups d'aiguilles et coup de plumes
RépondreSupprimergros bisous
et plaisir d'avoir revu ta série
bonne semaine et à ton prochain blog
un moment difficile qui s'étire en longueur et qu'il est utile d'en témoigner.
RépondreSupprimerAvec en prime un superbe ciel ...
J'espère que cela va mieux pour votre ami(e)
"C'est fou comme les mots partagés
RépondreSupprimertissent des lianes sur des précipices".
Elle est saisissante, cette phrase, elle sonne tellement juste. La distance n'est rien si les pensées suivent, pansent, accompagnent avec les mots.
Et la vie doute souvent.
Je souhaite préciser que ma soeur est infirmière, que c'est un être doté d'une extrême sensibilité et compassion, qu'elle en a fait, des journées et -encore pire- des nuits aux urgences, que le personnel hospitalier peut certes se montrer insensible et pressant (mais qui ne le serait pas dans de telles conditions?), que d'autres, en revanche, font vraiment le maximum mais avec les moyens du bord, qui sont rachitiques.
Franckie, rappelle-toi que nous ne sommes que le miroir de la personne en face. Par conséquent, nous ne sommes que son propre reflet. Notre essence est autre.
Je te sais en meilleure santé et je m'en ravis. Je t'embrasse très fort.