Textes du jour de la blog-woman, phrases : colonne vertébrale, contes, légendes, mots d'humeurs, d'amour, lettres à la mer, recherche de connivence, complicité, ses dessins, ...la jazzeuse des grands chemins et sentes, écrivaine nomade des murmures de la vie intérieure et des happening minimalistes nés au hasard d'un banc public dans un parc aromatique , un abri bus , un train , un marché, les pas perdus d'un aérogare tous les lieux insolites pour une rencontre.
vendredi 9 mars 2012
pour La casa de Santaga : premier carnet Julia KRISTEVA, extrait de Pouvoirs de l’horreur, abjection
La casa de Santaga
une maison , une case , un tipie pour les rescapés des Atrides et des Alcibiades volontaires
çà ce sera après le printemps
j'ai choisi Julia Kristeva pour nous tracer la route
ce sera une chronique tous les jeudis
antérieurement tenue par la brodeuse de mots
"la maison"
j’appellerai à des témoignages ,
des recettes , des histoire d'humour vert jaune ou gris , ou mauve
cultivons en nos coeur et corps un diaphragme africain où le rire est leur plus grand subversion...
« Il y a, dans l’abjection, une de ces violentes et obscures révoltes de l’être contre ce qui le menace et qui lui paraît venir d’un dehors ou d’un dedans exorbitant, jeté à côté du possible, du tolérable, du pensable. C’est là, tout prés mais inassimilable. Ca sollicite, inquiète, fascine le désir qui pourtant ne se laisse pas séduire. Apeuré, il se détourne. Ecœuré, il rejette. Un absolu le protége de l’opprobre, il en est fier, il y tient. Mais en même temps, quand même, cet élan, ce spasme, ce saut, est attiré vers un ailleurs aussi tentant que condamné. Inlassablement, comme un boomerang indomptable, un pôle d’appel et de répulsion met celui qui en est habité littéralement hors de lui. »
Julia KRISTEVA, extrait de Pouvoirs de l’horreur,
Chapitre premier Approche de l’abjection.
Editions du Seuil, Paris, 1980
extrait du blog de
http://www.mikaversionglauque.fr/pages/quijesuis.html
L’ouvrage de Julia Kristeva, bien que principalement accès sur une analyse psychanalytique du sujet, propose un appui sérieux quant à l’hypothèse d’une appréhension particulière des images glauques, dérangeantes.
La suite de la réflexion consisterai alors à répertorier les éléments représentatifs du glauque dans un échantillonnage d’œuvres contemporaines afin de réaliser une ébauche théorique. Ainsi l’on comprendrait mieux quels sont les stimuli qui amorcent cette pulsion.
« […] l’abjection elle-même est un mixte de jugement et d’affect, de condamnation et d’effusion, de signes et de pulsions. »
bon vendredi, bon poisson, atchoum
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"Quel joli papier elle a écrit Donatella ! Ça me fait vraiment plaisir de venir te voir demain. Entendre ta dimension d'interprète, voir ton jeu d'actrice. J'imagine ça comme une gourmandise ; en écrivant, je sens que j'ai les yeux qui brillent comme devant une belle tarte au citron meringuee !!!" la flo
RépondreSupprimerPardonneras tu ce vendredi que je me sois régalée d'un reste de rôti? ça c'est glauque...o)) !
RépondreSupprimerJe te souhaite une belle fin de semaine.
RépondreSupprimerSur le glauque, comme attraction-répulsion, je ne résiste pas au plaisir de citer Platon (République, livre IV, 439e-440a)
RépondreSupprimer« On m'a dit une chose que je crois vraie. La voici : Léonce, fils d'Aglaïon, revenant un jour du Pirée, le long de la partie extérieure de la muraille septentrionale, aperçut des cadavres étendus sur le lieu des supplices; il éprouva le désir de s'approcher pour les voir avec un sentiment pénible, qui lui faisait aussi détourner les regards. Il résista d'abord, et se cacha le visage ; [440a] mais enfin, cédant à la violence de son désir, il courut vers ces cadavres, et ouvrant de grands yeux, il s'écria: Hé bien, malheureux, rassasiez-vous d'un si beau spectacle. »
http://remacle.org/bloodwolf/philosophes/platon/cousin/rep4.htm
un excellent samedi!
RépondreSupprimerJ'ai bien pensé à toi, pour ton spectacle, cette après-midi. Bonne soirée, Frankie.
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