Retour d’un voyage qui n’a pas eu lieu
Comme le film de Taner (réalisateur Suisse des années
80 comme
son film aussi milou en mai…)
Pas
reçu mimi vos mails
Et
sur Juan les Pins … some thing complicated
Pour
le retour le 5éme chapitre du roman de l’été « La plage de la Couarde en Ré »
Vous m’avez manqué mais la wifi si capricieuse , je traitais
les affaires du quotidien professionnel.
Je sous salue très fraternellement.
Naissance dans les derniers ateliers d'écriture de la petite Rockette
17 juin
24 juin
1er Juillet
venez !
on organise,
faites un groupe ,
je viens sur place
mail pour communiquer...
Tirage du chiffre entre 1 et
10 : le 5
Ta clairière des mots
Un jour Reynald est arrivé avec
une vielle clé.
Pélagie lui sourit. Il n’avait pas la gueule à
être Barbe bleu avec la tentation d’occire sa énième dulcinée, en cas de
curiosité. … Le royaume à Reynald était celui des êtres de cœur, d’esprits vibrants ;
c’était le cas de tous les gens qu’ils avaient croisés, cotoyés dans sa vie
comme clients. A force d’imaginer leur essentiel, il était empli de tous leurs
souffles. Designer il est. Quand il conversait avec « sa Retrouvée »,
les vaguelettes : bribes de leur conversation - comme le baba au rhum
imbibé juste pour donner le parfum à la brioche- ces conversations étaient à la
fragrance de tous ces esprits là.
Cette Clé ! Il fit jouer Pélagie
aux devinettes. Elle détestait çà. Reynald
voulait forcer son énergie d’énervement. La faire pénétrer, avec légèreté, dans
son cadeau. Son Inespérée. L’inespéré.
Il l’embarqua sur son voilier, ils firent
quasiment le tour de l’île et pas loin de l’Oie en Ré, Reynald posa l’ancre.
- Mets ta clé autour du cou, tu
vois la bicoque peinte de bleu, jaune et rose, c’est elle, la Clé !…
Ils prirent ensemble la nage…
Gudule aussi le chien de Monsieur.
Les caillebotis fraichement posés,
du sable dur à la cabane, des houkas,
des mimosas, entourés la maison de bois.
Pélagie eut un sourire ouvert à
tous les vents du monde, elle regarda profondément Reynald. Les larmes ébauchaient
leur rivière, la joie la débordait, elle tremblait du menton. C’était pour Elle.
Elle ne lui avait jamais parlé de ce
rêve là. Les couleurs extérieures reflétaient celles que l’on aurait pu
imaginer dans le corps de cette jeune fille : vendeuse saisonnière au
Coop, Bois plage en Ré. Aout 68. Elle s’étira regardant la mer…
Enfin elle ouvrit cette porte bleue aux 6 carreaux vitrés. Le bois de toute la cabane était
apparent, deux fenêtres l’une : au
pied du lit, l’autre coté gauche de sa table écritoire, au pied de la table, un
baquet rempli de pommes de pin, quelques buches pour relancer le feu, un
transistor sur le rebord de la fenêtre.
Une boxe.
Au fond : une petite
cuisine, la cuisinière un vieux modèle en fonte avec robinet d’eau chaude, des ronds pour ouvrir ou refermer le feu. Une
table de bistrot avec un broc blanc fleuri d’une tête d’hortensia bleu. A la
tête de son lit une séparation petit mur recouvert d’un tapis africain.
C’était un lit d’appoint se dépliant à la convenance.
Tout autour des rayonnages pour déposer les compagnons
livres.
Comme voisin d’en face l’Océan
atlantique, à la gauche le chenal avec
l’infatigable phare, la bouée hurlante des grandes marées. La rentrée des voiliers, des chalutiers. Les voisines de la droite, la lande : ses dunettes fleuries de joncs, d’ anis sauvage ,
ponctuées de temps en temps d’un pin parasol, quelques rayons de vignes, une
clairière de pins.
-Ce n’est pas raisonnable Reynald,
je vais avoir envie que d’être là !
-Je mouillerai avec Calypso et
Gudule, à droite ou à gauche pour ne pas
te couper la vue. Nous nous parlerons avec des drapeaux, ainsi quand l’un aura terminé
hissera le signal. L’autre, il rejoindra. Pas de téléphone entre Nous.
-Si c’est moi la première, que
nous sommes en hiver…..
- une barque avec un moteur.
- Ö Dieu ! Comment te
remercier ?
- Dieu c’est trop ! (rires)
Tu ne me feras pas un bébé, nous
sommes plus d’âge de ces responsabilités. Mon remerciement : c’est Toi. Tu
as gardé ton Souffle. L’être que j’avais deviné en cet août 1968. Celle qui m’a
rendue si malheureux de ne pouvoir l’attendre, l’épouser, déjà promis aux
mariages « clé » des grandes familles…….. Celle qui malgré le peu de choses dans ses
paniers, en préservant ses valeurs en bouton,
a su franchir toutes les étapes
afin d’atteindre son grand Désir. Le cadeau d’un tel Rodéo, la vie t’a
offert l’Ecriture, ( temps ) je t’offre ta
cabane écritoire , je suis sur : tu
l’as rêvé cette clairière des mots ?
Pélagie ne répond pas, elle ouvre
ses bras au ciel , elle pose les mains sur son cœur en baisant longtemps sa
tête comme elle l’a fait l’autre jour à
« La chambre en Indes ». Elle saluait Ariane Mnouchkine. Elle offrit un sourire des 8o continents à Reynald.
Reynald sonne la cloche de pont
de navire : son majordome porte une table, la dresse, y pose un énorme plateau de fruits de mers, un seau
avec un vin blanc d’Alsace… Milan et sa fiancée ont leur table à côté d’eux,
ils parlent en Croate, partage le même menu. De Frankie Map’s Monde
Sous la direction de Frankie Pain
5eme Chapitre de « La
plage Couarde en Ré »
Roman de l’été 2017
Fotos de frankie
Coucou Frankie.
RépondreSupprimerJ'ai reçu ton mail et je viens de te répondre en faisant la copie du dernier mail que je t'ai envoyé le 19 mai et qui as été lu à cette date. Tu dois avoir un pirate qui lit tes mails à ta place !-:)))))
C'était plus simple de me dire que tu ne venais pas non ? Je ne vois pas ce qui était compliqué à Juan les Pins !-:)))
Je te repasse le mail ici, si part hasard tu ne recevais la réponse au tien.
Copie : De: Mireille Faillat
à: lamagou@gmail.com
Date: 19 mai 2017 à 20:23
Objet: Re-re-re !
Envoyé par: gmail.com
Mireille Faillat
19 mai
À lamagou
Coucou Frankie.
Je recommence mon mail car les deux premiers me sont revenus !!!!!
J'espère que celui-ci va passer.....
Tu me tiens au courant pour ta venue.
Je te laisse mon portable 06 03 .. .. ..
Tu peux m'appeler sans problème. Si je ne répond pas laisse moi un message avec ton n° je te rappelle.
Gros bisous Frankie.
Voilà, j'espère que tu pourras lire ce commentaire.
Gros bisous Frankie
ca y est j'ai reussi à te lire sur mon mail et je t'ai répondu compte sur moi nus nous verrons au coeur de l'an 2017 la vie me ravit et je suis si heureuse de te lire
RépondreSupprimerIl était temps Frankie, je me demande bien qui a pu lire ces mails ?
SupprimerBon, ce n'est que partie remise.....
je viens de te répondre sur ton message.
Bisous Frankie
Belle soirée
Enfin te revoilou ma belle, l'écran était tristounet sans toi !
RépondreSupprimerLe soleil Frankie est là... on devient vite inquiet quand l'absence dure !
RépondreSupprimergros bisous sur la plage de la cabane écritoire
La Couarde ! Mais j'adore cet endroit !
RépondreSupprimerBon retour.