merci à la photo de France musique :
Betty Carter ce jour
si vous voulez nous rejoindre où y convier des amies ....
1
Devant
l’embarcadère
Le
vent faible
On
tire sur les rames
2
Forêt
d’érables sur le bord du lac
Poissons blancs prisonniers
Dans
les filets.
3
Dans
la jarre un peu de vin
Au
loin le sage et le saint
S’ouvrent
le cœur
Comme pétales de géraniums rouges
Soudain
, jonchent leur sphère.
|
4
Dans
la jonque
En
plein courant
Sous
les saules du fleuve
Des
pécheurs réparent leur filet
5
Le
mât de jonque
Au
cœur des bacs de riz
La
lune claire et ronde
Sur
le lac du sud
Apprendre
à devenir l’immortel des flots
Exercice
faire des haikous à partir texte
de TU Fy Dieux et diables pleurent
Moudaren 2014
Frankie Map's Monde
|
L’empreinte de la
vie contre la mort
Eux …
Calypso
Toi sur ton île perché.
J’ai levé l’ancre tôt
d’Hyères pour venir à notre visite solennelle.
J’ai mouillé en rade
sauvage, à la nage j’ai rejoins la plage avec mon livre et mon cahier dans mon
sac à dos étanche. A bord la maisonnée dort.
L’aube nous est bonne.
Recevoir prés de toi, les premiers rayons du soleil faible.
Heure où j’allais sur
le port de la lune, à Bordeaux .Je prenais le café avec les dockers.
J’écrivais à cette
époque mon master, « Sur les
traces du père… »
Déjà tu caresses mes
narines par l’air que tu as fécondé hier à la grande chaleur, délivrant ton essence sur toute l’île.
Ton huile m’a sauvé la
peau.
Dans mon hôtel particulier du 18eme du
118 de la rue Notre dame. Il donnait
quai de la Martinique, nous n’avions pas
le climat des îles, sauf quand je fermais les yeux devant les grands
chais, j’imaginais très bien la décharge
des ballots de cotons, des barriques de rhum
et de vin de palme venues de là bas, poussées par des « sauvages »
esclavagés.
Je n’avais pour chauffer la chambre qu’une petite
cheminée. Elle consommait très bien les
branches de la forêt des landes, les pines de pins pour l’allumage, les
morceaux et les écorces des bois
exotiques que je ramassais à ma visite
au quai de la Garonne, chaque matin avant la mise à la plume. Et les
morceaux de bois cirés cueillis le soir
dans le seau de l’antiquaire qu’il remplissait après ses choix - l’homme
achetait des châteaux en entier, cela lui revenait moins chers que la pièce
ancienne prise uniquement-. Son tri était mon héritage du château pour la
cheminée.
A passer les journées à
écrire, malgré la bonne odeur qu’elle diffusait « cheminée », sa
chaleur ne me mit pas à l’abri d’une grave bronchite.
Pour éviter la
chronicité de cette affection, l’ami médecin me conseilla l’inhalation de ton
essence, ainsi tu es rentré dans ma vie,
mon très cher arbre béni. À aspirer cette huile essentielle, mes alvéoles reprenaient leur fonction, l’oxygène capté ne
se transformait plus en Ophélie noyée dans les bains de pus formé, dus au
froid. L’amplitude de mes poumons
reprit la liberté du ballon. La vie se remit à circuler partout. Requinquée de
toi.
Je marche sur le chemin
de terre et de sables. Tes branches géantes par leur ombre m’étreignent..
Autour de ton tronc le monde minuscule - musicale accorde leur instrument.
Créant un Poulenc minimaliste marié à un Olivier Eugène Charles Prosper Messiaen, hymne aux chimères de la
forêt.
Après un long
enlacement où ma respiration rebondissait par la force de ton tronc. Le chéri
se dessapait de ses écorces créant l’inspiration
pour les étoffes, imprégnations
imitatives pour les défiles de
mode des stylistes italiens :
printemps-été 2017.
Après avoir assisté
corps contre corps à la sortie de bain de Soleil pâle, espace citronné, légèrement
gelée de roses, pavots défrisants ses pétales justes à la montée des pigments. Je
m’asseyais en tailleur entre tes racines, gardant le contact du dos à ton
tronc.
Sortir le livre, le cahier, le stylo plume.
Le dernier livre Henning Mankell, ce
livre d'entretiens accordés à Kirsten Jacobsen Elle l'a suivi partout
pendant un an : Suède, Afrique, Antibes, où il possède une maison, sur ses
lieux de conférence. Et j’avais le nez dans la genèse de son célèbre enquêteur
Wallander. Dernièrement je
découvrais des épisodes avec dans le rôle Kenneth Bragangh, - ainsi était assis
le fantôme de mon premier fiancé , choisi globalement, il avait l’enveloppe,
pas les qualités .Etre au service de lui, le Dieu, pacha de la maison, l’égotiste parfait -. Alors
que dans le rôle de Wallander, Kenneth me le diffuse en superbes attitudes, pleines de mon espérance de lui, dans la même enveloppe de l’homme mais qui a vieilli avec le polissage de telles qualités.
.
Les pis verts sont au travail d’un nouveau nid
dans ton tronc, les cigales nous font un manteau sonore, ton amie bleue en
contre bas te séduit avec ses bijoux
mouvant sur sa somptueuse poitrine sans
limite, gonflant voiles blanches et les multiples couleurs des spinnakers. Elle
n’oublie pas de te saluer avec ses drapeaux
grimpés au sommet des mâts, des couleurs et symboles de
tous les pays du monde. Tes nouvelles branches en répons agitent leurs
géants confettis verts pâles tandis que s’étirent tes langues d’écorces avec la
virtuosité des langues d’enfants quand ils
s’escriment à sortir des mots qu’ils ne
peuvent pas encore former. Ballet de verts pâles, de vert plus foncé entre le
vert du pin mêlé au vert cyprès. Chorégraphie pour ta grande Dame bleue. Dans
le vent tu nous crées ta musique par l’entrechoc de tes petits triangles
couleur terre de Sienne, tes cônes
odorants à l’intensité de ton musc, ta
testostérone. Ta chorégraphie nous envoûte.
La cloche du bateau appelle au repas.
« A ce soir l’ami l’Eucalyptus, je reviens
ce soir pour le bain du soleil.
Arbre chéri, je me sens plus femme en ta
présence. »
Frankie Map’s monde
merci à la collection photos du web
Votre silence me fait flipper à l’heure de passer chez l’éditeur. Mais tant pis je garde le silence photographique, et le 24 chronos je me ferai donner des photos par mes amis car entre être photographe ou auteur pour vous ravir j’ai choisi écrivain, et quand j’écris j’essaie de créer des images pour que vous photographies, vous voyez les images.
RépondreSupprimerDésolée de vous importuner de mes mots.
Salut belles photos.
mon wifi me fait aussi flipper...je te promets de lire en rentrant!!!!biiiises
RépondreSupprimerelfi tu es une nourriture quotidienne avec tes voyage et tes créations. Ce mot ne te concerne pas.
Supprimermais c'est difficile le niivellement vers le bas.
j'ai fait pendant longtemps où le désir des peronnes m'amenait, je copier des blagues çà çà plaisait mais ce n'était pas du tout ma tasse de thé , en bonne hystérique le désir de l'autre était plus important que le mien. oui, mais un jour on se regarde dans le miroir et l'on ne se ressemble plus.
merci de ton mot