dimanche 15 octobre 2017

"La plage qui en évoquait une autre" suite et fin de ce chapitre

un conseil  sur you tube  branchez vous sur Nino Rota pour lire ainsi vous serez dans l'univers de Fellini

Dolce vita par exemple et aprés Amarcor

la suite et fin



Pélagie le regarde, elle sait comment sa grand-mère paternelle fut épousée. Elle a du sang bleu qui coule dans ses veines. C’est une batarde.
3 
Reynald
A propos ………….dis-moi celui qui a mangé ta dote ?
 Pélagie
-Cher Reynald, ce que nous venons d’évoquer est très difficile , alors pas ce sujet là en plus pour aujourd’hui….. 
Elle regarde le visage déçu de cet homme à qui la vie ne lui avait jamais calculé de refus sauf d’aimer, au seul titre de son cœur et âme..
Pélagie
-La seule chose que je peux te dire aujourd’hui : le jour, oui de nos épousailles,  oui, s’offrira......  tu goûteras l’art de l’amour qu’il m’initia: « les essences japonaises ». 
De lui sa réminiscence serait une usure inutile de matière grise .
 Mes axiomes sont faits pour l’art . Pour  les pugilats de la vie d’un plafond bas et d’un cœur atrophié à son être,   précisément à lui-même. CUT.NIET; NADA; KAPOUT;
REYNALD
-Merci.Pardon. 
 Me suffit grandement, les muscles de ton silence. Je les sens irrigués de barbelés.  Tu l'as tissés savamment.   Te préserver à l'ignoble et l'ignominie.
Il prend sa douce Pélagie, la serre dans ses bras, caresse longtemps son visage, ses cheveux, ses lèvres. Des larmes antiques coulent de ses hanoucas ( lumière de ses yeux). Il la bécote tel un oiseau  nourrissant son oisillon.
 Et elle éclate de rire, elle se roule dans le sable…
Pélagie 
….. le plus drôle dans cette affaire c’est qu’il avait rien compris au projet que je m’étais fixée bien avant notre rencontre au Bois plage qui était ma deuxième marche m'y hissant… Il m’avait engrossée -Ogino -  quitter le théâtre que je faisais   m’occuper de l’enfant pendant que lui mon l’argent pour son mon métier rêver !
L’argent de mes projets pour suivre  les cours à l’école d’architecture…
. Caramba !
 Tu avais su que rien d’autre dans ma vie ne pouvait être  tant que je n’aurai atteint le début de mon grand désir.
 A mon voyage de fiançailles, sous la tente   au milieu des vignes  au pourtour de Bézier, un matin je découvre les premier signes de la femme enceinte…….
J'exigeais de  quitter les fonds sous-marin de Méditerranée où nous faisons de la plongée sous marine pour accompagner des gauchos de Camargue à la surveillance des taureaux dans le marais.
Femme est versatile. Il rageait comme un loup enfermé....
Rien n'égalait pour moi la reconquête d'un ventre plat. La beauté des flamands roses consolait la dureté de l’acte que je mettais en route.  
 22 ans c’est dur de mettre un enfant en chantier, quand  vide de soi,  un père qui n’a même pas pigé l’essentiel pour sa future femme, obnubilé par la poursuite de ses études sur mon dos.
La flemme du neurone de l’écoute,la femmelle fait du bruit ce qu'elle dit aux petits oignons du ragout qu'elle prépare pour sa goule , jamais au delà.
Le déni de tout ce qui n’était pas lui… La vision de ce qu’avait été sa mère et ce qu’elle était devenue sous la conduite du père, ne me donnais aucune force pour Céder ? Scier   des barreaux à l’échelle de mon grand projet.
Le radinassime d'une famille qui en avait.....n’a jamais était le fleuron de l’éblouissement de la personnalité d’un être.
Reynald  au cours de notre  été 68 , tu  m’avais offert beaucoup plus que ton amour  .
Le respect de l’autre.
 La dignité de ce que nous sommes.

Ce fut la clé de Sol en Majeure de toutes mes grandes décisions.
Le sang oxygéné de tous mes Non, de tous mes Oui.
J’ai faim, tu vois la gargote là bas, nous devrions y trouver du bon poisson grillé et des pâtes aux coques…
Reynald
Ta proposition me sied. Merci de ces rudes confidences.
Pélagie 
Nous nous y sommes   accrochés toi et moi à la protection de mon unique dote tel des Ulysses avec les sirénes. Quand presque tremblant, tu m’avais proposé de passer par la plage de la Couarde après la projection du film « Le Docteur Jivaro ». Film le plus long. Film toujours dans la neige.
 Une nuit à la belle étoile sur la plage de la Couarde…
Reynald
Tu avais pris un grand souffle, tu avais serré très fort ma main. Je ne t’ai pas laissé dire. "Nous devons protéger ton unique dote, Pélagie."
Un merci émouvant avait humecté tes lévres de papillon.
La nuit durant sur le banc en face de l'entrée du port làoù je t'ai retrouvée, nous avons parlé toute la nuit sous la tendresse de la voie lactée qui est particulièrment belle dans l'île de Ré.
Bravo, la belle inspiration de ta Saraguine. 
Pélagie 
-  Les oreilles entendent :  La Saraguine : la juste place, le juste mot. Respect de l’être. 
Sur la plage de RIMINI.

 droits réservés
de Frankie Map's Monde

 POT DE TOURNAGE
MES SYMPAS PETITS COMPAGNONS DE JEU


 PHOTO DE FRANKIE  SES ROBES

  TABLEAU PEINT PAR FRANKIE










BON VOYAGE 
de ce chapitre...
d'autres son dans la machine...

et je vous souhaite une très bonne semaine


7 commentaires:

  1. ¿hola, qué tal?
    Beaucoup de trouvailles dans ce épisode. Comme d'hab.
    La bise et une étreignade

    RépondreSupprimer
  2. Frankie tu as toujours cette manière entre douceur et violence pour écrire qui est si bouleversante !
    on en sort remuées dans les boyaux et dans le coeur
    gros bisous

    RépondreSupprimer
  3. Un univers toujours aussi passionnant et foisonnant. Amitiés.

    RépondreSupprimer
  4. merci mes dames de vos lectures ! vos rerour me touchent !

    RépondreSupprimer
  5. Heureux été indien pour la plus belle des squaws!

    RépondreSupprimer
  6. OH ! merci venant de toi j'accepte ce beau complment.. . La beauté c'est notre coeur et çà de plus en plus c'est çà ...
    merci encore lecteur.

    RépondreSupprimer