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Tablette en citronniers de Sienne
Etre handicapée est vivre toujours sur un ring
Désobligeant,
Triste à dire.
Temps accablé de peccadilles
L’attention. A leur dico rayée
Abell Aimée épuisée en une semaine deux malaises cardiaques.
Son cœur bat très bien.
L’accumulation du stress, de la violence, sur sa peau
Les oublis des recommandations.
Brève
Quoi dire de plus
« Agir
c’est vivre : La Callas
, » Resistuer *»
Resister : Julia Kristeva. le lapsus
est de Frankie
être révolutionnaire,
Louise Michel , Rosa Luxembourg.
Se « cabourner »* comme les cagouilles, *( patois charentais ) Les lumas dans les
troncs d’arbres, les buissons
Handicap = poubelles carmina
bourouama
de diarrhées humaines.
Appel au secours . Une
bonne femme
vous
commencez à connaitre
Resquinas pour être
aidé à prendre mon pouls
heures correctes 19 h
30.
Rien
en fouillant un peu je
trouve le chrono sur le smarphone
Je peux ainsi mesurer le pouls bilatéral.
Le cœur souffre.
Dois je se dit Aimée Abell :appeler le 115 ?
Elle veille toute la nuit son cœur sa douleur cardiaque.
Ce n’est qu’à l’aurore la Resquinas sœur s’inquiéte.
Un rv annulé,
changement mon fusil d’épaule
Avoir ma ferme, mon
atelier « s’entendre »
les bons produits.
La charmante Bamba découverte mardi dernier
Pour les courses à la
foire de Bayonne
En attendant que je
termine le make up
Se met au balai, retire choses après choses
Abell Aimée retrouve bouteilles de parfum,
Boites de sardines, paquet d’ail
L’autre qu’avait-elle fait la veille ?
Je connais cette facture : au sens marque de violon.
Bref : «
c’est
triste à en mourir »
Heinrich Von Kleist
avait dit cette phrase à Henriette Voguel la decouvrant dans un Cabaret
allemand jouant au piano et chantant un lieder
« C’est beau à en mourir » Kleist avait dit
Elle lui repondit : c’est juste ?
-
Oui .
Alors nous l’organisons.
Elle
avait un cancer et ne voulait pas
montrer sa fin à son mari et ses enfants
Et Kliest
avait passé une partie de sa vie à chercher
l’autre pour mourir.
Malgré l’écriture de ses belles pièces de théâtre , cassée par
Schiller et Wolfgang Von Goethe
Le prince
de Hambourg
Le traite
des marionnettes
La cruche cassée…. et
Alors ils se donnèrent rendez vous prés d’un lac sur le
« Main » dans une auberge. toute la nuit ils avaient écrit leurs
dernières adresses. L’aubergiste avait préparé leur petit déjeuner bien
allemand et gouteux.
Heinrich avait rajouté deux pistolets chargés
Un pour Henriette Vogel, un pour lui.
Ils traversérent la main dans la main une longue allée de forêt
en se disant des litanies d’amour
-Ö l’homme au nom de douceur
-Femme à la voix…
-Mon Léthé
-le baptistère de mes enfants,
Ils prirent le petit déjeuner
Et dans les volubilis de
Je t’Aime, je t’aime ,
je ‘t’aime.
Heinrich tira sur Henriette ,
il le tira sur sa
tempe.
(Pièce les
Litanies de la mort création collective du groupe 33 dont Frankie Pain faisai partie
du groupe de dramaturges)
………….
Tensions rigolottes des ambulanciers,
J’ai du dire à un duo,
Il avait attaqué fort
« Votre livre je vais l’écrire pour vous »
. Ils avaient gagné.
Aimée Abell
A vif depuis le matin de
saillies violentes,
en saillies violentes, attaquée de mines sur char d’Assaut elle…….
Vous imaginez le saccage.
Il ne pouvait pas faire si mal
à Abell Aimée toucher à ce tout qui lui reste
çà a chauffé dur sur le brancard de l’ambulance
le calme soudain
Abell Aimée la voix la
plus grave celle de « Papagaino
de la flute désenchantée » dit :
je suis
TRANSE .
le Silence.
Il ne dura pas , ils voulurent précisions
Tocco Si
Fréddy.
Ils ignoraient la comparaison :
- le fromager l’arbre des Caraïbes.
Les rires. Amén Abell. Et d’eux
Ils étaient estomaquée.
Elle était arrivée jusque là.
Enfin chez Elle ,
Elle prit ses cannes, elle allait les lever stoppées
Cesar son adorable Âne au gallot de la mare au Catsasse
Vint lui faire des câlins.
Les deux Gamins ambulanciers s’excusèrent.
-
J’ai attendu 3 heures.
Regardez toujours l’état de la personne que
vous chambrez. Bon sang de Bon sang.
Je ne suis pas votre pot
Ou vos anciens clients au besoin de came
Je veux ma ferme, le ronron des bêtes c’est tout.
-
Vous nous donneriez des cours d’écriture vous êtes
très forte.
-
Venez à trois, je vous fais le prix d’un.
-
Ou çà ?
-
au parc
floral de Cambos
dans le pavillon des essences.
Ou les rochers de la mare aux lotus
Avec les poules d’eau.
Ils la regardèrent l’un, l’autre dans ses
yeux.
ABell Aimée les embrassa.
« Promis ne recommencer pas »
Je suis fatiguée.
-
Vous êtes tellement drôle Abell Aimée, là : championne.
En elle-même : allez jusque là ?
Elle
marcha accompagner de César.
Il a les droits de Mêmedii Bouroua la ferme : salon salle à manger.
Elle craque
une allumette , le berger avait préparé le feu.
César la sentit si faible, il la câlina tout doux,
tout doux.
Etre handicapée
est vivre toujours sur un ring
Frankie Pain
de la Mangou
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Interlude