Avec les bras passés autour du corps (d'un autre).
Cette locution adverbiale est en général précédée d'un verbe comme prendre, tenir, saisir, porter...
Mais comme elle indique un effort important ou une action violente, elle ne s'emploie pas obligatoirement que pour des personnes, puisque, par extension, on peut aussi "saisir les difficultés à bras-le-corps", par exemple.Au XVe siècle, on écrivait "à brace de corps" ou "à brache de corps".
À cette époque, 'à' avait le sens de 'avec' et 'de' signifiait "quant à" ou "en ce qui concerne" ; quant à 'brace', il désignait les deux bras ("en sa brace" voulait dire "entre ses deux bras") et il est devenu le 'brasse' qu'on retrouve dans 'embrasser'.La locution s'est ensuite transformée en "à brasse-corps", qu'on trouve encore au Québec et en Suisse, avant de devenir "à bras le corps" à la fin du XVIIIe siècle.
Textes du jour de la blog-woman, phrases : colonne vertébrale, contes, légendes, mots d'humeurs, d'amour, lettres à la mer, recherche de connivence, complicité, ses dessins, ...la jazzeuse des grands chemins et sentes, écrivaine nomade des murmures de la vie intérieure et des happening minimalistes nés au hasard d'un banc public dans un parc aromatique , un abri bus , un train , un marché, les pas perdus d'un aérogare tous les lieux insolites pour une rencontre.
mardi 28 juillet 2009
vendredi 24 juillet 2009
Rectification de l'avant dernier message
La guerre n'était pas encore finie le dénouement fut fin décembre de cette année 1961
jeudi 23 juillet 2009
La fin de la guerre d'Algérie, tricot pour l'Afrique
Au revoir Cher Monsieur Herbert
Bientôt la plate embarquera les conteuses...
conterie à Danvix dans le marais Poitevin
A Maillé, j'avais été reçue par la grande famille Richard -en grand deuil aujourd'hui-, Herbert Richard a quitté notre terre, il allait et venait entre le deux conteuses se préparant à aller conter, sa fille s'affairait dans le jardin dans les fleurs allant venant, et Mademoiselle Françoise sur la table dans le jardin peingnait à l'acrylique les motifs des contes du soir... Monsieur Richard Herbert éteint aujourd'hui dans sa 96 années, lui passait et repassait ; les graines pour les poules , les dernières prunes tombées dans le verger pour son Cognac, fait à la maison, qu'il servait avec les melons Charentais . Il appelait ce subtile mélange "un mariage d'amour".
Beau dernier Voyage Monsieur Herbert Richard
et bénédiction à toute sa famille
pour le grand vide que
ce grand homme laissera autour de lui..
Quelle joie que de l'avoir connu et aimé.
Mademoiselle Françoise
mercredi 22 juillet 2009
Un coup de traite : coup de Jarnac
« Un coup de Jarnac »
Un coup habile, décisif, mais inattendu Un coup donné par traîtrise
Nous somme en 1547, à une époque où les différends entre gentilshommes se règlent par des duels.Le 10 juillet, à Saint Germain en Laye, à la cour du roi Henri II, tout frais successeur de François Ier, nous avons à droite, Guy Chabot de Saint Gelais, Baron de Jarnac, et à gauche, François de Vivonne, sieur de la Châtaigneraie, qui a pour tort d'accuser le premier d'être l'auteur d'un écrit qui a attiré l'attention sur les relations incestueuses d'Henri, alors encore dauphin, avec Diane de Poitiers.
Dans ce duel, La Châtaigneraie est donné vainqueur d'avance, car il est considéré comme une des meilleures lames du royaume.Au cours du combat au poignard et à l'épée, Jarnac tranche le jarret de son adversaire qui s'écroule, incapable de continuer le duel, sans qu'on sache vraiment (les versions diffèrent) si le coup ainsi porté est simplement bien ajusté, ou s'il s'agit d'une botte mystérieuse ou d'une feinte après simulation d'une chute.Toujours est-il que Jarnac épargne La Châtaigneraie car c'est un favori du roi.
Mais le malheureux, considérant avoir été humilié, arrachera ses bandages et, se vidant lentement de son sang, mourra peu après.À l'époque du duel, les témoins ne trouvent rien à redire à la méthode utilisée par Jarnac, considérée comme correcte et loyale. Elle est donc vue comme un coup habile, mais acceptable même s'il n'est pas habituel.Ce n'est qu'à partir du Dictionnaire de Trévoux, oeuvre des Jésuites parue en 1771, que ce coup est décrit comme donné par traîtrise, version que réfuteront plus tard Larousse et Littré.Mais comme l'expression est attestée à partir de 1803, peu après la publication du dictionnaire, c'est principalement ce sens de coup en traître qui sera généralement retenu.
mardi 21 juillet 2009
Frankie metteur en scéne
Se faire porter pâle
Se déclarer comme étant / se faire passer pour malade.
L'expérience montre qu'une maladie peut rendre quelqu'un très pâle [1].Précédée de "se faire porter malade", c'est à partir de 1900, dans le monde des casernes (et pas celles d'Ali-Baba) que cette expression argotique est apparue.
Elle s'appliquait au militaire qui, soit était réellement malade et qui se faisait alors porter pâle, même si sa maladie n'influait en rien sur son teint, soit tentait de tirer au flanc en se faisant passer pour malade.
Mais pourquoi "se faire porter" ?
Parmi ses quelques significations, le verbe 'porter' veut dire "mettre quelque chose par écrit", comme on le trouve par exemple dans "porter une somme au crédit d'un compte bancaire".
"Se faire porter", c'était faire inscrire son état dans les registres de la caserne ou de l'infirmerie.[1] D'ailleurs, ne dit-on pas d'un professionnel très malade qu'il est un problême ?
L'expérience montre qu'une maladie peut rendre quelqu'un très pâle [1].Précédée de "se faire porter malade", c'est à partir de 1900, dans le monde des casernes (et pas celles d'Ali-Baba) que cette expression argotique est apparue.
Elle s'appliquait au militaire qui, soit était réellement malade et qui se faisait alors porter pâle, même si sa maladie n'influait en rien sur son teint, soit tentait de tirer au flanc en se faisant passer pour malade.
Mais pourquoi "se faire porter" ?
Parmi ses quelques significations, le verbe 'porter' veut dire "mettre quelque chose par écrit", comme on le trouve par exemple dans "porter une somme au crédit d'un compte bancaire".
"Se faire porter", c'était faire inscrire son état dans les registres de la caserne ou de l'infirmerie.[1] D'ailleurs, ne dit-on pas d'un professionnel très malade qu'il est un problême ?
lundi 20 juillet 2009
atelier d'écriture
« Salut vieille branche ! »
Formule de salutation familièreUn salut, toutes les personnes un tant soit peu polies savent à peu près ce que c'est et dans quelles circonstances il s'utilise.
Le qualificatif 'vieux' ou 'vieille' s'emploie familièrement avec quelqu'un connu de longue date, le 'vieux' étant alors lié à la durée de la relation, bien plus qu'à l'âge de la connaissance.
Reste le plus intrigant : pourquoi 'branche' ?Une explication parfois proposée est lié à l'argotique "se brancher avec quelqu'un" pour dire "entrer en rapport avec quelqu'un". Issue du monde des électriciens, l'image est compréhensible à partir du moment où vous savez brancher une prise électrique et établir une relation forte entre la prise mâle et la prise femelle (sans sous-entendu sexuel obligatoire).Partant de là, les éléments 'branchés' peuvent être appelés des branches.
Et ces branches / individus qui sont branchés ou se connaissent depuis longtemps, deviennent l'un pour l'autre des vieilles branches.Mais si l'explication semble tenir la route, elle ne résiste pas à l'analyse chronologique : en effet, le "vieille branche" est attesté depuis le milieu du XIXe siècle, avant que l'usage de l'électricité se répande dans les foyers, alors que "se brancher" date d'un siècle plus tard.
Il ne nous reste donc plus qu'à tenter de découvrir ailleurs le poteau rose.C'est pourquoi nous allons remonter dans le temps avec Gaston Esnault qui nous indique que c'est en 1400 qu'apparaît le terme 'poteau' pour désigner un ami proche, ce poteau-là donnant bien plus tard l'abréviation 'pote'.Et si, bizarrement, le mot avec cette acception semble ensuite ne plus être utilisé avant de réapparaître au milieu du XIXe siècle, l'explication quand même couramment donnée est que le poteau est quelque chose sur lequel on peut s'appuyer, tout comme on peut s'appuyer sur un ami fidèle.
Mais quel rapport avec la branche, me direz-vous ? Eh bien, il semblerait que ce soit une utilisation du même type de métaphore : l'ami peut nous empêcher de tomber (dans des travers divers ) comme on peut s'accrocher à une branche solide pour ne pas se casser la figure
Formule de salutation familièreUn salut, toutes les personnes un tant soit peu polies savent à peu près ce que c'est et dans quelles circonstances il s'utilise.
Le qualificatif 'vieux' ou 'vieille' s'emploie familièrement avec quelqu'un connu de longue date, le 'vieux' étant alors lié à la durée de la relation, bien plus qu'à l'âge de la connaissance.
Reste le plus intrigant : pourquoi 'branche' ?Une explication parfois proposée est lié à l'argotique "se brancher avec quelqu'un" pour dire "entrer en rapport avec quelqu'un". Issue du monde des électriciens, l'image est compréhensible à partir du moment où vous savez brancher une prise électrique et établir une relation forte entre la prise mâle et la prise femelle (sans sous-entendu sexuel obligatoire).Partant de là, les éléments 'branchés' peuvent être appelés des branches.
Et ces branches / individus qui sont branchés ou se connaissent depuis longtemps, deviennent l'un pour l'autre des vieilles branches.Mais si l'explication semble tenir la route, elle ne résiste pas à l'analyse chronologique : en effet, le "vieille branche" est attesté depuis le milieu du XIXe siècle, avant que l'usage de l'électricité se répande dans les foyers, alors que "se brancher" date d'un siècle plus tard.
Il ne nous reste donc plus qu'à tenter de découvrir ailleurs le poteau rose.C'est pourquoi nous allons remonter dans le temps avec Gaston Esnault qui nous indique que c'est en 1400 qu'apparaît le terme 'poteau' pour désigner un ami proche, ce poteau-là donnant bien plus tard l'abréviation 'pote'.Et si, bizarrement, le mot avec cette acception semble ensuite ne plus être utilisé avant de réapparaître au milieu du XIXe siècle, l'explication quand même couramment donnée est que le poteau est quelque chose sur lequel on peut s'appuyer, tout comme on peut s'appuyer sur un ami fidèle.
Mais quel rapport avec la branche, me direz-vous ? Eh bien, il semblerait que ce soit une utilisation du même type de métaphore : l'ami peut nous empêcher de tomber (dans des travers divers ) comme on peut s'accrocher à une branche solide pour ne pas se casser la figure
dimanche 19 juillet 2009
vendredi 17 juillet 2009
Un jour de rogne Jonquille envoya
Ici c'était un envol de pétales de capucines
Mon humeur du jour... euh tu la connais poulette... en rogne, colère... marre des goujats
Bisous. Jonquille62
Fais-moi une place
Au fond d'ta bulle
Et si j't'agace
Si j'suis trop nul
Je deviendrai
Tout pâle, tout muet, sans vie
Pour qu'tu m'oublies
Fais-moi une place
Au fond d'ton coeur
Pour que j't'embrasse
Lorsque tu pleures
Je deviendrai
Tout fou, tout clown, gentil
Pour qu'tu souries
J'veux q't'aies jamais mal
Qu't'aies jamais froid
Et tout m'est égal
Tout : à part toi
Je t'aime F
Fais-moi une place
Dans ton avenir
Pour que j'ressasse
Moins mes souvenirs
J'aurai jamais
Mon air éteint, hautain
Pour qu'tu soies bien
Fais-moi une place
Dans tes urgences
Dans tes audaces
Dans ta confiance
Je s'rai jamais
Distant, distrait, cruel
Pour qu't'aies disert
J'veux pas q'tu t'ennuies
J'veux pas q't'aies peur
J'voudrais q'tu oublies
L'goût du malheur
Je t'aime
Une petite place
Ici, maintenant
Car le temps passe
A pas d'géant
Je me ferai
Toute neuve, toute belle, tout ça...
Pour être à toi
Je me ferai
Toute neuve, toute belle, tout ça..
. Pour être à toi
Paroles: Françoise Hardy. Musique: Julien ClercFais-moi une place
Mon humeur du jour... euh tu la connais poulette... en rogne, colère... marre des goujats
Bisous. Jonquille62
Fais-moi une place
Au fond d'ta bulle
Et si j't'agace
Si j'suis trop nul
Je deviendrai
Tout pâle, tout muet, sans vie
Pour qu'tu m'oublies
Fais-moi une place
Au fond d'ton coeur
Pour que j't'embrasse
Lorsque tu pleures
Je deviendrai
Tout fou, tout clown, gentil
Pour qu'tu souries
J'veux q't'aies jamais mal
Qu't'aies jamais froid
Et tout m'est égal
Tout : à part toi
Je t'aime F
Fais-moi une place
Dans ton avenir
Pour que j'ressasse
Moins mes souvenirs
J'aurai jamais
Mon air éteint, hautain
Pour qu'tu soies bien
Fais-moi une place
Dans tes urgences
Dans tes audaces
Dans ta confiance
Je s'rai jamais
Distant, distrait, cruel
Pour qu't'aies disert
J'veux pas q'tu t'ennuies
J'veux pas q't'aies peur
J'voudrais q'tu oublies
L'goût du malheur
Je t'aime
Une petite place
Ici, maintenant
Car le temps passe
A pas d'géant
Je me ferai
Toute neuve, toute belle, tout ça...
Pour être à toi
Je me ferai
Toute neuve, toute belle, tout ça..
. Pour être à toi
Paroles: Françoise Hardy. Musique: Julien ClercFais-moi une place
"Mettre les choses aux niveau horizon"
« Niveler par le bas »
Amener différentes choses à un niveau commun sans aucune ambition
Viser le minimum, le choix médiocre.
Niveler, c'est, depuis le XIVe siècle, égaliser, mettre des choses au même niveau horizontal, au propre comme des tas de sable, ou au figuré comme des conditions sociales, par exemple.
Mais il y a plusieurs manières de niveler dont les trois principales sont par le haut, le milieu ou le bas.
C'est facile à comprendre lorsqu'on évoque le salaire de différentes personnes faisant à peu près le même travail : niveler par le haut, c'est amener tout le monde au niveau du salaire le plus élevé, à la plus grande satisfaction de presque tous (le plus élevé pourra se demander pourquoi lui n 'est pas augmenté et en concevoir quelque amertume)
.Niveler par le milieu est déjà plus risqué : passer tout le monde au niveau du salaire moyen (si la loi le permet), c'est pénaliser ceux qui gagnaient plus que la moyenne.
Enfin, niveler par le bas et ramener le salaire de tous à celui du moins élevé, c'est mécontenter tout le monde, faire un choix purement économique court terme, mais généralement absurde car l'insatisfaction générale va provoquer une baisse de qualité du travail ou une hémorragie du personnel.
Niveler par le bas, quel que soit le domaine où l'expression est utilisée (depuis le début du XXe siècle), sous-entend généralement une notion de médiocrité, de minimum, de manque d'ambition.
jeudi 16 juillet 2009
ma betaillière camping car
"Un coup de tabac"
« Un coup de tabac »
Du mauvais temps, une tempête en mer, généralement soudaine et susceptible de secouer durement le navire.
Un évènement brutal aux conséquences lourdes.
Si on vous dit que quelqu'un s'est fait tabasser, vous comprendrez tout de suite qu'il s'est fait agresser et a reçu quelques méchants coups.
En effet, dès le XIIIe siècle, on trouvait dans le sud de la France, des verbes comme 'tabassar' ou 'tabustar' qui signifiaient "donner une volée de coups" ou "secouer, molester".
Le mot 'tabac', qui aurait être 'tabas' mais qui a vite été croisé avec le tabac à chiquer ou fumer, est issu de ces verbes pour désigner un ou des coups.
D'ailleurs, au XVIIe siècle, "donner du tabac" voulait dire "se battre".C'est au début du XIXe que notre expression apparaît chez les marins. L'association de 'coup' et 'tabac' est un renforcement destiné à insister sur la violence de l'évènement redouté.C'est vers la fin du même siècle qu'apparaîtra, avec la même origine, l'expression "passer à tabac".Par extension, le coup de tabac utilisé hors de la marine désigne parfois un évènement brutal susceptible d'avoir des conséquences importantes.
mercredi 15 juillet 2009
mardi 14 juillet 2009
avoir loger le diable dans sa bourse
6« Avoir / loger le diable dans sa bourse »
Être sans le sou.
N'avoir plus d'argent.
On se doute que cette expression ne date pas d'aujourd'hui car il y a bien longtemps qu'on ne met plus l'argent dans une bourse.
Il faut probablement la rapprocher de l'ancienne locution de même sens "n'avoir ni croix ni pile" pour comprendre pourquoi, le fait d'avoir une bourse vide permet à ce petit coquin de Diable de venir s'y loger.
Autrefois, sur les pièces de monnaie, on trouvait une croix sur la face, l'autre côté de la pièce étant la pile (rappelez-vous les tirages au sort à pile ou face). Or, si on a dans sa bourse au moins une pièce avec une croix dessus, cela empêche forcément le diable d'y rentrer, c'est bien connu ! Par contre, si on est sans le sou, si on "n'a ni croix ni pile", il se fait un malin plaisir de venir y loger.
Cette expression a été popularisée par Jean de la Fontaine dans la fable "Le trésor et les deux hommes" ( ).
Être sans le sou.
N'avoir plus d'argent.
On se doute que cette expression ne date pas d'aujourd'hui car il y a bien longtemps qu'on ne met plus l'argent dans une bourse.
Il faut probablement la rapprocher de l'ancienne locution de même sens "n'avoir ni croix ni pile" pour comprendre pourquoi, le fait d'avoir une bourse vide permet à ce petit coquin de Diable de venir s'y loger.
Autrefois, sur les pièces de monnaie, on trouvait une croix sur la face, l'autre côté de la pièce étant la pile (rappelez-vous les tirages au sort à pile ou face). Or, si on a dans sa bourse au moins une pièce avec une croix dessus, cela empêche forcément le diable d'y rentrer, c'est bien connu ! Par contre, si on est sans le sou, si on "n'a ni croix ni pile", il se fait un malin plaisir de venir y loger.
Cette expression a été popularisée par Jean de la Fontaine dans la fable "Le trésor et les deux hommes" ( ).
Courir la calabre
« Courir la prétentaine / calabre »
Aller et venir, sans raison particulièreFaire des escapadesChercher des aventures érotiques
À ceux qui auraient lu trop vite, relisez bien l'expression ! Il ne s'agit pas ici d'un vieillard cacochyme calabrais qui chercherait à revivre ses jeunes années d'avant la trentaine : on ne court pas la prétrentaine, mais la prétentaine.
Et aussi sec, vous me dites : « Courir la prétentaine, mais d'où vient-ce ? »
L'étymologie du mot est obscure, même si plusieurs propositions existent, et il n'est employé que dans cette expression qui date du début du XVIIe siècle.
Le premier sens proposé ici pour l'expression est celui initial. Mais ces allées et venues se sont ensuite rapidement spécialisées, avec des buts nettement plus définis, puisqu'il s'agissait cette fois de courir à droite à gauche après des aventures sexuelles, avec souvent un sous-entendu indiquant une vie de débauché.
Quant à la calabre, l'absence de majuscule montre qu'il ne s'agit pas de la fameuse région de l'Italie même certains auteurs mettaient la majuscule et si Léo Spitzer, dans son "Le français moderne" publié en 1948, établit un lien entre le mot et la région.Ce mot sorti du vocabulaire désignait autrefois une sorte de catapulte puis, l'origine étant oubliée, une vieille machine quelconque et enfin, une vieillerie, pas forcément mécanique, puisque, dans le Jura, la calabre désignait aussi une vieille pièce d'argent de un franc.Toujours est-il que, même si le lien entre une vieillerie et courir la calabre, apparue à la fin du XVIIe siècle, est difficile a faire, l'expression a bien le même dernière signification que courir la prétentaine, avec un sens de débauche très marqué.
samedi 4 juillet 2009
"avoir bon dos"
« Avoir bon dos »
Supporter injustement la responsabilité d'une faute.
C'est sur le dos qu'un homme peut porter de lourds fardeaux (sac de ciment, gros fagot de bois, sac à dos bien rempli...).
Celui qui a bon dos, c'est celui qu'on charge indûment de la responsabilité d'une faute qu'il n'a pas commise.Mais cette expression ne s'emploie pas que pour des personnes. On peut aussi parler d'une entreprise, d'une administration ou d'une entité sur le compte de laquelle on a mis une décision ou une action dont elle n'est pas réellement responsable.
vendredi 3 juillet 2009
Haikous japonais
Dans le vieil étang
Une grenouille saute
Un ploc dans l'eau!
Basho
Sur la cloche du temple
S'est posé un papillon
Qui dort tranquille.
Buson
Tout a brûlé
heureusement,
les fleursavaient achevé de fleurir.
Hokushi
Sur les écrans de papier
Elles font des arabesques
Les chiures de mouches.
Issa
Un superbe cerf-volant
S'est envolé
De la hutte du mendiant
.Issa
Sur mon chapeau
La neige me paraît légère
Car elle est mienne.
Kikaku
Sur mon chapeau
La neige me paraît légère
Car elle est mienne.
Kikaku
De bouger il n'a pas l'air.
Pourtant il travaille dure
Son champ, le paysan!
Kyorai
Une fleur tombée
Remonte à sa branche
Non, c'est un papillon!
Moritake
Cet automne
Je n'ai pas d'enfant sur les genoux
Pour contempler la lune.
Onitsura
Le voleur
M'a tout emporté,
saufLa lune qui était à ma fenêtre.
Ryokan
Que n'ai-je un pinceau
Qui puisse peindre les fleurs du prunier
Avec leur parfum!
Shoha
Dans le vieil étang
Une grenouille saute
Un ploc dans l'eau!
Basho
Sur la cloche du temple
S'est posé un papillon
Qui dort tranquille.
Buson
Tout a brûlé
heureusement,
les fleursavaient achevé de fleurir.
Hokushi
Sur les écrans de papier
Elles font des arabesques
Les chiures de mouches.
Issa
Un superbe cerf-volant
S'est envolé
De la hutte du mendiant
.Issa
Sur mon chapeau
La neige me paraît légère
Car elle est mienne.
Kikaku
Sur mon chapeau
La neige me paraît légère
Car elle est mienne.
Kikaku
De bouger il n'a pas l'air.
Pourtant il travaille dure
Son champ, le paysan!
Kyorai
Une fleur tombée
Remonte à sa branche
Non, c'est un papillon!
Moritake
Cet automne
Je n'ai pas d'enfant sur les genoux
Pour contempler la lune.
Onitsura
Que n'ai-je un pinceau
Qui puisse peindre les fleurs du prunier
Avec leur parfum
Shoha
Qui se soucie de regarder
Un papillonvole
au milieude la guerre froide
Nakamura Kusatao
Soir d'automne
la marée emporte
les restes d'un grand poisson
Saito Sanki
Labourés
par les bombes
Où sont leurs os?
Sawaki Kinichi
Chaque pli de la montagne
elles les écoutent apaisées
Les oreilles enterrées
Takayanagi Shigenobu
Une grenouille saute
Un ploc dans l'eau!
Basho
Sur la cloche du temple
S'est posé un papillon
Qui dort tranquille.
Buson
Tout a brûlé
heureusement,
les fleursavaient achevé de fleurir.
Hokushi
Sur les écrans de papier
Elles font des arabesques
Les chiures de mouches.
Issa
Un superbe cerf-volant
S'est envolé
De la hutte du mendiant
.Issa
Sur mon chapeau
La neige me paraît légère
Car elle est mienne.
Kikaku
Sur mon chapeau
La neige me paraît légère
Car elle est mienne.
Kikaku
De bouger il n'a pas l'air.
Pourtant il travaille dure
Son champ, le paysan!
Kyorai
Une fleur tombée
Remonte à sa branche
Non, c'est un papillon!
Moritake
Cet automne
Je n'ai pas d'enfant sur les genoux
Pour contempler la lune.
Onitsura
Le voleur
M'a tout emporté,
saufLa lune qui était à ma fenêtre.
Ryokan
Que n'ai-je un pinceau
Qui puisse peindre les fleurs du prunier
Avec leur parfum!
Shoha
Dans le vieil étang
Une grenouille saute
Un ploc dans l'eau!
Basho
Sur la cloche du temple
S'est posé un papillon
Qui dort tranquille.
Buson
Tout a brûlé
heureusement,
les fleursavaient achevé de fleurir.
Hokushi
Sur les écrans de papier
Elles font des arabesques
Les chiures de mouches.
Issa
Un superbe cerf-volant
S'est envolé
De la hutte du mendiant
.Issa
Sur mon chapeau
La neige me paraît légère
Car elle est mienne.
Kikaku
Sur mon chapeau
La neige me paraît légère
Car elle est mienne.
Kikaku
De bouger il n'a pas l'air.
Pourtant il travaille dure
Son champ, le paysan!
Kyorai
Une fleur tombée
Remonte à sa branche
Non, c'est un papillon!
Moritake
Cet automne
Je n'ai pas d'enfant sur les genoux
Pour contempler la lune.
Onitsura
Que n'ai-je un pinceau
Qui puisse peindre les fleurs du prunier
Avec leur parfum
Shoha
Qui se soucie de regarder
Un papillonvole
au milieude la guerre froide
Nakamura Kusatao
Soir d'automne
la marée emporte
les restes d'un grand poisson
Saito Sanki
Labourés
par les bombes
Où sont leurs os?
Sawaki Kinichi
Chaque pli de la montagne
elles les écoutent apaisées
Les oreilles enterrées
Takayanagi Shigenobu
Un "raconter de balivernes"
Faire la cour
Voilà une nouvelle expression désuète qui nous vient du XVIIe siècle à une époque où "en termes galants, ces choses là étaient dites", où, déjà, les fleurs étaient fortement associées à l'amour et au romantisme.
Plusieurs origines ont été proposées pour cette expression, mais celle généralement retenue par les lexicographes vient d'une métaphore où 'fleurette', qui s'écrivait d'abord 'florette' et voulait dire "petite fleur" au XIIe siècle, correspondait à 'bagatelle', à 'baliverne' au XVIe.
Car si de nombreuses choses concernant la cour et l'amour étaient associées aux fleurs, les belles paroles des galants à destination de la gent féminine n'étaient souvent que des "menteries" prononcées pour "endormir la bonne foi des femmes" comme l'écrira Philibert le Roux un peu plus tard.
Les fleurs d'un côté, les balivernes de l'autre, et voilà un 'raconter des balivernes' (le discours du chasseur masculin qui endort sa proie féminine) qui prend la forme de conter fleurette.
Voilà une nouvelle expression désuète qui nous vient du XVIIe siècle à une époque où "en termes galants, ces choses là étaient dites", où, déjà, les fleurs étaient fortement associées à l'amour et au romantisme.
Plusieurs origines ont été proposées pour cette expression, mais celle généralement retenue par les lexicographes vient d'une métaphore où 'fleurette', qui s'écrivait d'abord 'florette' et voulait dire "petite fleur" au XIIe siècle, correspondait à 'bagatelle', à 'baliverne' au XVIe.
Car si de nombreuses choses concernant la cour et l'amour étaient associées aux fleurs, les belles paroles des galants à destination de la gent féminine n'étaient souvent que des "menteries" prononcées pour "endormir la bonne foi des femmes" comme l'écrira Philibert le Roux un peu plus tard.
Les fleurs d'un côté, les balivernes de l'autre, et voilà un 'raconter des balivernes' (le discours du chasseur masculin qui endort sa proie féminine) qui prend la forme de conter fleurette.
jeudi 2 juillet 2009
Et la mer et l'amour ont l'amer pour partageEt la mer est amère, et l'amour est amerL'on s'abyme en l'amour aussi bien qu'en la merCar la mer et l'amour ne sont point sans orage
Pierre de Marbeuf (1596)
L'écriture et l'amour procèdent de la même tension, de la même joie, de la même perdition.
L'écriture automatique est une façon de rencontrer l'invisible, elle est une manière de se connecter à son moi intérieur, son guide, son ange ou une entité en progression. En fait, nous ne savons pas toujours qui est - ou ce qu'est exactement - cette énergie qui nous écrit, mais nous savons qu'elle en est une d'amour. (…)
L'écriture peut servir à notre croissance personnelle, à notre propre cheminement, elle peut être utilisée à des fins de service aux autres en permettant des messages destinés à des personnes spécifiques, elle peut aussi favoriser le contact avec des entités qui ont besoin d'aide pour continuer leur progression.Bref, l'écriture aide à développer l'amour sous toutes ses formes, et sert tout autant à le transmettre. Elle est cette amie rêvée que chacun espère pour faciliter son cheminement dans le labyrinthe de la connaissance de soi. (…)
Extrait du livre :L'ÉCRITURE « AUTOMATIQUE »...les lois de l'amour
Pierre de Marbeuf (1596)
L'écriture et l'amour procèdent de la même tension, de la même joie, de la même perdition.
L'écriture automatique est une façon de rencontrer l'invisible, elle est une manière de se connecter à son moi intérieur, son guide, son ange ou une entité en progression. En fait, nous ne savons pas toujours qui est - ou ce qu'est exactement - cette énergie qui nous écrit, mais nous savons qu'elle en est une d'amour. (…)
L'écriture peut servir à notre croissance personnelle, à notre propre cheminement, elle peut être utilisée à des fins de service aux autres en permettant des messages destinés à des personnes spécifiques, elle peut aussi favoriser le contact avec des entités qui ont besoin d'aide pour continuer leur progression.Bref, l'écriture aide à développer l'amour sous toutes ses formes, et sert tout autant à le transmettre. Elle est cette amie rêvée que chacun espère pour faciliter son cheminement dans le labyrinthe de la connaissance de soi. (…)
Extrait du livre :L'ÉCRITURE « AUTOMATIQUE »...les lois de l'amour
Ecrire c’est un passeport pour le monde de l’écriture ; découverte, rires et partage, réécritures, magie blanche aussi.
Tu aurais été le chat, Elle aurait été ta proie. Tu voulais casser ton quotidien, Connaître le plaisir entre ses mains. Elle était si docile, Tu la jugeais presque puérile. Mais tu es perdu aujourd'hui, Complètement étourdi... Comme prévu, jamais elle ne t'appelle et tu redoutes qu'ailleurs, elle ensorcelle. Elle reste dans l'ombre, suivant tes règles, Serait-elle sage? Elle si espiègle. Tu la voulais occasionnelle, Tu te surprends à manquer d'elle...
Tu aurais été le chat, Elle aurait été ta proie. Tu voulais casser ton quotidien, Connaître le plaisir entre ses mains. Elle était si docile, Tu la jugeais presque puérile. Mais tu es perdu aujourd'hui, Complètement étourdi... Comme prévu, jamais elle ne t'appelle et tu redoutes qu'ailleurs, elle ensorcelle. Elle reste dans l'ombre, suivant tes règles, Serait-elle sage? Elle si espiègle. Tu la voulais occasionnelle, Tu te surprends à manquer d'elle...
Pauvre petit chat, Tu joues avec une souris, Bien plus féline que toi...
Je sens l’ardeur de tes flammes crépitantes
Et l’envie qui te brûle le bout des doigts,
J’entends aussi le désir que tu chuchotes au plus profond de toi
Et je vois ton corps qui grelotte de désir intense.
Il appelle timidement mes mains pour qu’elles le caressent.
Couine de plaisir et crie de rage.
Les mots de la passion ont un doux visage d'ange
Tes yeux langoureux et profonds !
Les mots du cœur ont une couleur rouge foudroyant
Des baisers tendres et une douce saveur subtile et délicate
D'un mélange de parfums et de sueurs
Où la douceur embrasse la douceur de nos corps.
Mes lèvres qui se penchent sur tes reins.
Je sens l’ardeur des flammes crépitantes
Et l’envie qui te brûle le corps,
Je te veux dans mes petit bras.
Je te veux dans mes draps.
Je te veux poème. Je te veux poète.
Je te veux une tempête.
Que rien n’arrête.
Je te veux comme tu es.
Qu’on s’embrasse dans la différence,
dans l’innocence
dans le silence de notre désir.
, Que la douce lueur du matin nous dévoile l'un à l'autre
Dans la plus merveilleuse lumière aux mille reflets de couleurs
Au petit matin nous sommes un nous qu'un Nous,
Mettre à sac
"Mettre à sac »
Dévaster, piller complètement.
L' étymologie indiquée pour notre 'sac' n'est généralement pas la même que celle du 'sac', ce contenant dans lequel on peut caser diverses choses comme du sable, du courrier, du charbon ou des pommes de terre, par exemple.
Et pourtant, il y a bien un lien, même s'il est lointain.En effet, en remontant au moyen allemand avant le XIVe siècle, on trouve le mot 'sakman', littérallemand "l'homme au sac", qui désigne un brigand ou un pillard, donc un homme qui met et emporte son butin dans un sac (ça y est, le lien est établi !).Récupéré par l'italien, il devient 'saccomanno', avec la même signification, et dont l'abréviation 'sacco', utilisée entre autres dans "mettere a sacco" ("mettre à sac"), va donner notre 'sac' au XVe siècle.On ne n'étonnera donc pas de l'origine identique du verbe 'saccager', un presque synonyme de notre mettre à sac, locution qui apparaît au XVIe siècle.
Inscription à :
Articles (Atom)