Faire la cour
Voilà une nouvelle expression désuète qui nous vient du XVIIe siècle à une époque où "en termes galants, ces choses là étaient dites", où, déjà, les fleurs étaient fortement associées à l'amour et au romantisme.
Plusieurs origines ont été proposées pour cette expression, mais celle généralement retenue par les lexicographes vient d'une métaphore où 'fleurette', qui s'écrivait d'abord 'florette' et voulait dire "petite fleur" au XIIe siècle, correspondait à 'bagatelle', à 'baliverne' au XVIe.
Car si de nombreuses choses concernant la cour et l'amour étaient associées aux fleurs, les belles paroles des galants à destination de la gent féminine n'étaient souvent que des "menteries" prononcées pour "endormir la bonne foi des femmes" comme l'écrira Philibert le Roux un peu plus tard.
Les fleurs d'un côté, les balivernes de l'autre, et voilà un 'raconter des balivernes' (le discours du chasseur masculin qui endort sa proie féminine) qui prend la forme de conter fleurette.
Textes du jour de la blog-woman, phrases : colonne vertébrale, contes, légendes, mots d'humeurs, d'amour, lettres à la mer, recherche de connivence, complicité, ses dessins, ...la jazzeuse des grands chemins et sentes, écrivaine nomade des murmures de la vie intérieure et des happening minimalistes nés au hasard d'un banc public dans un parc aromatique , un abri bus , un train , un marché, les pas perdus d'un aérogare tous les lieux insolites pour une rencontre.
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