lundi 1 août 2011

CINQUIÈME RENCONTRE DE MUSICOTHÉRAPIE ACTIVE 2011 appel à intervention



je pense que parmi es lecteurs de ce blog certains personnes travail avec les enfants et la musique peuvent peut-être intéressées
très cordialement vôtre



CINQUIÈME RENCONTRE DE MUSICOTHÉRAPIE ACTIVE 2011

« SAVOIRS ET SAVEURS ANTHROPOLOGIQUES DE LA MUSICOTHÉRAPIE ACTIVE »



APPEL À INTERVENTIONS



Paris 11 et 12 novembre 2011 - Dans les locaux de l’EFPP, 22 rue Cassette, 7506 Paris

« Le rythme est au cœur du sujet, au cœur du discours » (H. Meschonnic)

Concevoir l’être humain globalement comme le produit de tous ses rythmes, telle est la manière d’appréhender l’homme à travers la perspective anthropologique. Pas d’individu découpé en morceaux en fonction de telle ou telle nosographie mais un être humain qui rassemble les aspects physiologiques-psychologiques-sociologiques. Comme le dit Marcel Mauss : « l’Homme total »

L'étymologie ne nous enseigne-t-elle pas que le rythme s’écoule, irréductible à la cadence, fondé sur la périodicité mais provoquant des remous quelquefois répétitifs, et pourtant le plus souvent imprévus et sauvages.

Des modèles rythmiques globaux se trouvent encore dans des sociétés au fonctionnement traditionnel, en Afrique et en Asie. La démarche pédagogique de Carl Orff y a trouvé ses racines. Celle de Marcel Jousse également.

C’est un accordage permanent entre les rythmeurs. Loin du danger confusionnel, l’exercice du rythme musical permet à la distance de s’installer dans un modus-vivendi efficace aussi pour la démarche thérapeutique.

La pratique rythmique est à la fois un savoir et une saveur. Elle est peut-être le savoir essentiel de la musicothérapie qui met en jeu les rythmes du temps et invite les partenaires au cours d’une séance à se couler sans crainte dans ce qui advient de leurs rythmes propres et du rapport qu’ils ont avec les rythmes sociaux. C’est par le plaisir et la saveur que le savoir se sait.

La parole peut jaillir rythmiquement du corps, comme un geste essentiel parmi les autres gestes, elle organise le temps et fait resurgir la mémoire d’anciens gestes rythmés qui ont construit l’histoire du patient et du musicothérapeute.

Une hypothèse : toutes les pathologies n’ont-elles pas, dès leur naissance, des éléments de dysfontionnements rythmo-temporels ? Ces éléments sont souvent occultés par notre tendance à les désigner par un discours statique qui s’exprime en termes de catégories, de structures, d’images, sans que soit prise en compte la temporalité en termes de contexte fondateur.

Le savoir de la musicothérapie, n’est-il pas d’abord le Rythme dans tous ses aspects, et dans son intimité avec le Temps ? Le rythme temporel en est la base, l’instrument de travail, la voie thérapeutique ravivant le mouvement et la parole mélodiée.

Vous êtes invités à venir raconter vos expériences de musicothérapeute ou d’animateur musical. Envoyez-nous vos propositions d’interventions, leur thème ainsi qu’une demi page de présentation à carmina.carmina@free.fr. ou à l’adresse : Groupe Carmina 42 rue des fleurs 78220 VIROFLAY – France. Vous pouvez aussi téléphoner l’association KRT : 01 30 24 68 63.

Les interventions de praticiens et de théoriciens, serons complétées par des pratiques rythmiques d’Africains et d’Asiatiques qui nous montreront leur pratique rythmo-musicale et nous en faire goûter les saveurs.

« …Mais les Africains n'ont ni danse, ni musique, ni poésie dans le sens où nous l'entendons. Ils ont une expression globale. Il faudrait que ceux qui veulent éclairer les autres changent leur terminologie « passe- partout » qui n'éclaire rien et fausse tous les problèmes. On me reproche ma terminologie : « Vous êtes trop technique ». Je dis qu'un langage précis est le commencement de la science. » Marcel Jousse, Cours : 21/3/1957
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