Osho
La première et principale chose est d'être dans l'amour avec vous-même. Ne soyez pas dur; soyez doux, prenez soin de vous. Apprenez à vous pardonner encore et encore, sept fois, soixante-dix-sept fois, sept cent soixante-dix-sept fois. Apprenez à vous pardonner. Ne soyez pas dur; ne soyez pas antagonique envers vous-même, alors vous fleurirez.l'atelier des Ecritures
photo de frankie
Betty
Tout ce que l'on voit, c’est soi ! Nous sommes l’espace où tout se passe. Et ce qui est impermanent est illusion, c'est-à-dire tout le monde. Accueille-le entièrement, sans résistance ! Le rêveur a oublié, juste oublié, qu’il est la Source, cette Grande Joie.Mâ Satya
Entre ombre et lumière, là où plus rien n'existe et au cœur même du désespoir ou plutôt de la fin de l'espoir, l'inattendu jaillit soudain comme un geyser d'Amour et de lumière. Le cœur est percé, il s'ouvre et tout est connu, tout est consommé.
Rainer Maria Rilke
1875-1926
1875-1926
- [...]
pour saisir une oeuvre d'art, rien n'est pire que la critique. Ils
n'aboutissent qu'à des malentendus plus ou moins heureux. Les choses ne
sont pas toutes à prendre ou à dire, comme on voudrait nous le faire
croire. Presque tout ce qui arrive est inexprimable et s'accomplit dans
une région que jamais parole n'a foulée. Et plus inexprimables que tout
sont les oeuvres d'art, ces êtres secrets dont la vie ne finit pas et
que côtoie la nôtre qui passe.
(Lettres à un jeune poète, trad. Bernard Grasset et Rainer Biemel, p.15, Grasset/Les Cahiers Rouges, 1937)
- Une oeuvre d'art est bonne quand elle est née d'une nécessité. C'est la nature de son origine qui la juge.
(Lettres à un jeune poète, trad. Bernard Grasset et Rainer Biemel, p.21, Grasset/Les Cahiers Rouges, 1937)
- [...] au fond, et précisément pour l'essentiel, nous sommes
indiciblement seuls. Pour se conseiller, pour s'aider l'un l'autre, il
faut bien des rencontres et des aboutissements. Toute une constellation
d'événements est nécessaire pour une seule réussite.
(Lettres à un jeune poète, trad. Bernard Grasset et Rainer Biemel, p.26, Grasset/Les Cahiers Rouges, 1937)
- Lisez le moins possible d'ouvrages critiques ou esthétiques. Ce
sont, ou bien des produits de l'esprit de chapelle, pétrifiés, privés de
sens dans leur durcissement sans vie, ou bien d'habiles jeux verbaux ;
un jour une opinion y fait loi, un autre jour c'est l'opinion contraire.
Les oeuvres d'art sont d'une infinie solitude ; rien n'est pire que la
critique pour les aborder. Seul l'amour peut les saisir, les garder,
être juste envers elles.
(Lettres à un jeune poète, trad. Bernard Grasset et Rainer Biemel, p.33, Grasset/Les Cahiers Rouges, 1937)
- Être artiste, c'est ne pas compter, c'est croître comme l'arbre
qui ne presse pas sa sève, qui résiste, confiant, aux grands vents du
printemps, sans craindre que l'été puisse ne pas venir. L'été vient.
Mais il ne vient que pour ceux qui savent attendre, aussi tranquilles et
ouverts que s'ils avaient l'éternité devant eux.
(Lettres à un jeune poète, trad. Bernard Grasset et Rainer Biemel, p.35, Grasset/Les Cahiers Rouges, 1937)
- Presque tout ce qui est grave est difficile ; et tout est grave.
(Lettres à un jeune poète, trad. Bernard Grasset et Rainer Biemel, p.44, Grasset/Les Cahiers Rouges, 1937)
- Une seule chose est nécessaire : la solitude. La grande solitude
intérieure. Aller en soi-même, et ne rencontrer durant des heures
personne, c'est à cela qu'il faut parvenir.
(Lettres à un jeune poète, trad. Bernard Grasset et Rainer Biemel, p.62, Grasset/Les Cahiers Rouges, 1937)
- Il est bon d'être seul parce que la solitude est difficile.
Qu'une chose soit difficile doit nous être une raison de plus de nous y
tenir.
Il est bon aussi d'aimer ; car l'amour est difficile. L'amour d'un être humain pour un autre, c'est peut-être l'épreuve la plus difficile pour chacun de nous, c'est le plus haut témoignage de nous-même ; l'oeuvre suprême dont toutes les autres ne sont que les préparations.
(Lettres à un jeune poète, trad. Bernard Grasset et Rainer Biemel, p.73, Grasset/Les Cahiers Rouges, 1937)
- L'amour, c'est l'occasion unique de mûrir, de prendre forme, de
devenir soi-même un monde pour l'amour de l'être aimé. C'est une haute
exigence, une ambition sans limite, qui fait de celui qui aime un élu
qu'appelle le large.
(Lettres à un jeune poète, trad. Bernard Grasset et Rainer Biemel, p.75, Grasset/Les Cahiers Rouges, 1937)
- Dans la mesure où nous sommes seuls, l'amour et la mort se rapprochent.
(Lettres à un jeune poète, trad. Bernard Grasset et Rainer Biemel, p.80, Grasset/Les Cahiers Rouges, 1937)
- Seules sont mauvaises et dangereuses les tristesses qu'on transporte dans la foule pour qu'elle les couvre.
(Lettres à un jeune poète, trad. Bernard Grasset et Rainer Biemel, p.85, Grasset/Les Cahiers Rouges, 1937)
et moi je vous embrasse un peu hors du blog avec les beaux jours et les jours qui rallongent dans les heures de lumière pardonnez moi
à samedi pour l'instantanée
Bonsoir Frankie,
RépondreSupprimerTu as parfaitement raison de profiter de la lumière, des soirées douces qui ressourcent.
J'ai opté pour les citations N° 3 et 7, non pas que je sois indifférente aux autres, mais ce soir ce sont celles là qui me "parlent" le plus.
je t'embrasse et je te donne RV samedi pour voir ta photo.
1 – « … Et plus inexprimables que tout sont les œuvres d'art, ces êtres secrets dont la vie ne finit pas et que côtoie la nôtre qui passe. »
RépondreSupprimerCertes je pense comme Rilke que les œuvres d’art sont un inépuisable réservoir de sens que la critique d’art est impuissante à mettre à jour. Mais ce n’est surement pas une raison pour bannir le commentaire de la vie du spectateur.
A mon avis le plus sûr moyen de savoir si ce tableau, cette sonate, ce poème, sont bien des œuvres d’art c’est de se demander : Voyons, est-ce que je pourrais en dire quelque chose indéfiniment ?
Voyez l’objet utilitaire : par exemple votre voiture. Si ce n’est qu’une voiture alors vous aurez tôt fait de ne plus avoir rien à en dire. Par contre si cette voiture est considérée comme une œuvre d’art (« Ready-made »), alors vous pourrez continuer longtemps à en parler.
Coucou ma Frankie.
RépondreSupprimerJ'émerge d'un fatras de rdv tous plus penibles les uns que les autres !
J'ai du mal à choisir, tout est un peu trop "dur"pour moi.
Je dirais la toute première qui n'a pas de n°, celle d'Osho (bien que le personnage me déplaise) la 5 et la 9
Mais tout manque singulièrement de pétillance et d'espoir.
A demain pour la photo de la semaine.
Je t'embrasse bien fort ma Frankie.
Belle journée
Frankie tu es ce matin chez Rainette dans k le film "Seul contre tous" !!! Superbe, allez-y tous !
RépondreSupprimermerci m achére manouche,
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