j'irai au coin de la rue pour vous visiter c'est de mal en pire la rapidité de mon engin , bonjour merci de vos visites et de vos petits mots
L’eldorado de l’autre
2
La logeuse
Le malheur disait mon Viel ami Psychanalyste de
la dynastie des bouchons de Châtrons :« le drame chez l’homme c’est
de vouloir avoir :la passion et l’amour. Ce sont des choses totalement
antinomiques. » Lacan disait
« on offre à l’autre ce que l’on a pas , à quelqu’un qui n’en a que
foutre ».
Aujourd’hui c’est le vendredi saint. Notre
Seigneur vit une de ses plus dures
épreuves : la mise en croix, les crachats, les trous au cœur, la couronne
d’épines, la trahison d’un frère de cœur.
Et l’histoire de mon Eldorado à l’autre :
« La
logeuse au cœur dans l’Harissa »
-
Allo ! Puis
parler à Malick ?
-
Il n’est pas là.
-
Ah ! oui suis
je bête ! vous êtes sa logeuse. Bon , vous lui direz que sa femme vient
d’accoucher de leur troisième enfant et en plus cette fois-ci c’est un garçon. Il
va être heureux.
Et dans le
téléphone :
elle se met à faire le chant des youyous de satisfaction.
Mon amie s’effondra. Je suis allée lui rendre visite en
cardio. Elle avait frisé l’AVC. : « Je te demande de mettre ses affaires sur la terrasse. »
…Il partait de temps en temps il disait se
planquer. Il était refugié politique, en
errance dans le sud ouest. De temps en
temps des voitures séjournées devant sa maison dans son quartier maraichers de la Benauge, c’était
repérable. Des têtes d’hommes que tu n’avais pas envie de croiser dans une
ruelle à l’heure entre chiennes et louves.
Avec lui,
elle avait atteint son point
d’acmé, le point sans limite : l’Himalaya,
les toundras de Mongolie, les orgasmes en
chapelet ses cordelières des Andes. Sur le
bras de l’homme était tatoué en arabe : «
personne ». Notre Piaf avangardiste de
l’extrême en chair amour, nous l’avait
chanté, dans son légionnaire.
d’acmé, le point sans limite : l’Himalaya,
les toundras de Mongolie, les orgasmes en
chapelet ses cordelières des Andes. Sur le
bras de l’homme était tatoué en arabe : «
personne ». Notre Piaf avangardiste de
l’extrême en chair amour, nous l’avait
chanté, dans son légionnaire.
Elle était ethnologue, elle lui avait offert
l’hospitalité après une rencontre à Saint
Michel. Comment ne pas s’éprendre de
l’étranger, elle amoureuse de l’Anecdote
Kabyle, de Tamanrasset, du désert de sel.
Avoir le voyage chaque jour au tableau A
de son planning, certes devenu un tableau
C. Elle avait conjugué de beaux
sentiments :
l’empathie, la solidarité, la compassion, la
fraternité, le flirt du « couch surfing
canapé » il était passé à la chaufferette
enflammante de son lit.
Certains jours il disparaît par les jardins
de la terrasse, retour quelques jours après,
çà allait parfois jusqu’à un mois. Il
réapparaissait silencieux : « moins tu en
connaitras mieux ce sera pour toi ». Why
not ! Un peu d’adrénaline en plus c’est
dans l’attente que le désir prend son plus
grand essor.
Elle arrêta sa psychanalyse juste
ébauchée, sous-loua sa maison à un mec
bien en muscles, et avec les trois mois
d’avance de loyers elle prit un aller pour le
tour du monde. Elle croisa l’amour , fit
deux petits . Le couple, les enfants ne lui
fit pas oublier le Malick. 20 ans plus tard
c’est « le grand Autre » qui a pu faire
calme à la tournante « harmataenne » du
cœur à l’harissa.
Auteure Françoise Frankie Pain La Mangou
Droit de reproduction reservés
belle semaine et visite bientôt sur l'ordinateur du quartier et je vous espère en pleine forme
gros smashs c'est pas tous les jours les pâques
Le grand manège, avec des hauts le coeur et des bas terrifiants! J'aime le coeur à l'harissa!
RépondreSupprimerSi j'ai bien compris à chacun de faire son propre bonheur.
RépondreSupprimerCoucou ma Belle,
RépondreSupprimerComme Gine des montagnes et des abîmes pour ce coeur...incendié, la douceur des braises est encore bien loin
je t'embrasse Frankie
Merci chères lectrices de votre empathie pour la logeuse au cœur à l’harizza
RépondreSupprimerA la semaine prochaine pour le numéro 3