pour vous tenir en éveil pendant mes vacances
eldorado à l'autre 8 et 9
eldorado à l'autre 8
Un fol admirateur de « Carne »
et de « Seul contre
tous « de Gaspar Noé
Le bout de sa chemise rose
J’apercevais la matière molle.
Comment pourrais-je avoir un membre
tel un clown marionnette à doigt de tricot
manipulable. Pas de durcissement.
Elle sortit des limbes de son intelligence
Même si c’était sa première fois
Il me le faudrait œuf dur pas mollet.
Autrement cela virera en séances de travail
– Pas sa maitresse-
Il avait oublié en me regardant dans certains films
Que c’était une composition.
Je n’étais pas la femme qui le faisait fantasmer.
Dommage les cocos.
Je réalisais que ces femmes là sont très recherchées.
Dans la sortie des films où je campe cette personnalité
La ribambelle des clowns ont afflués
Entrepris de me séduire comme je n’avais jamais connu.
Je dus leur dire que
celle que je jouai,
n’était pas moi, mon caractère de base
était tout autre chose.
Ils ont vite compris ils ont fui, ils n’ont plus jamais frôlé.
La castratrice s’entend avec des angoisses de castration
Alors les deux formes des couples merveilleux
Ils peuvent jouer du charme de l’envoutement
Jamais il n’y aura la bête à deux têtes.
Couples très forts et grands complices dans les non dits.
eldorado à l'autre
9
La salade et le chicon
Les mains dans ma salade
Il avait décidé de ne pas manger avec ma copine.
Invitée au dernier moment
Il s’était installé à mes pieds sous la table du château.
Le majordome très stick,
très pince sans rire,
très anglais comme
beaucoup de personnes bordelaises
ayant vécu sous la
domination anglaise après la guerre de cent ans.
La copine avait son
appétit d’oiseau, surtout besoin de quelques conseils
Pour sortir avec l’homme
mon julot qui était sous la table.
Je lui dis tu sais nous sommes tellement différente
physiquement
que ce qui marchent pour moi vue son corps de grande gigue
cela marcherait avec d’autres appâts. En ce moment il est en
main,
je te conseillerai de reluquer ailleurs,
il a l’air avec sa
nouvelle conquête accroché
comme une bernique à
son rocher.
Le julot, mon julot avait coupé avec son canif suisse les
deux cotés de mon slip
Entre la langue besogneuse, il adorait les berlingots
Et les clitos.
La conversation était dure à tenir ainsi que les silences ou
je devais maintenir les lèvres collées
afin de ne pas laisser échapper quelques bruissements de ressacs.
Une odeur poissonneuse se répandit dans l’atmosphère
Dans la salle à manger de mon défunt mari. Les cendres nous
revenaient du large avec du goémon.
Ma copine le feu aux trousses me quitta très vite pour
arriver à piéger le Julot.
Déjà dans mon oreille j’entendais les cercles de bois glisser sur la grosse tringle de chêne de mon lit breton
Nous allions au claquement de la porte nous
assaisonner la salade et le chicon.
Je proposais à mon majordome de prendre quelques jours de
repos.
Je reteins les ronflements de mon alfa Roméo ma carlingue alambique de plaisir jusqu’aux bruits du
moteur de sa 504 Peugeot décapotable de Charles le majordome.
le château était dans le médoc aprés Pauillac
bon lundi et très bonne semaine
La belle vie de château !
RépondreSupprimerun château...des belles au bois rêvant !
RépondreSupprimerbonnes vacances Frankie
bisous