mardi 9 juin 2015

"La fin qui recommence" suite et fin





la suite
Ils vont dans l’armoire :  « Musée des oublis »....
..;
...
Charlie attrape le jambon dans son sac de gaze par la poulie et la corde tenues à un crochet  dans l’espace au dessus de la cheminée. Elle coupe quelques tranches et elle va dans un coin de l’étable récupérer dans un tas les pommes de terre celles qui ont résisté à la germination.

.....
....
....

Comme la petite clé de la pièce interdite de Barbe bleue… Pourquoi ouvrir cette porte ? Elle réalise qu’elle a passé sa vie à essayer de comprendre quelques choses… Maintenant il n’est plus l’heure de se préoccuper…, …. Elle constate à l’instant qu’elle n’y est pas indifférente à cette ouverture de la boite de Pandore. Elle est touchée, et, çà : elle ne doit pas le nier.

_ Merveille ! Un jambon ! Tu l’as fait comme je te l’ai appris. Je suis content de t’avoir apporté quelque chose ! 
_....
....
....
Allons  ma Pompon sur ta colline, c’est l’heure de l’œuf coq du ciel.

Sur les vagues, les rouges sangs, le flamboyant, les roses s’étirent comme le réveil de Venus dans sa conche à la crête des vagues. Les minutes sont solennelles.  Une musique venant d’un glissement de cothurnes, léger sur la pointe de l’herbe, les deux se retournent : dans cette marche, la grande silhouette de Soundiata se découpe embrasé par les éclats des gestes du couchant. Le père se lève ouvre grand ses bras à Soundiata . Les voilà enchaînés corps à corps, ils réalisent la danse des derviches tourneurs, leur mouvement est tellement juste par la forme que l’on voit même en suspension la tenue  large du derviche qui ondule en leur circonférence.  A leur immobilité la couleur entre chien et loup électrise le ciel, .....

....
....
.....
....
Charlie -- La route a été longue,  du jambon et des patates vont ravir vos papilles, demain nous ferons mieux. C’est pour vous, alors   la résidence d’auteurs ? Je comprends maintenant pourquoi le mail était si flou.

Charlie dresse la table dans la bibliothèque qui couvre tout l’étage de la ferme. De nombreuses fenêtres ont été creusées dans les pierres de la bâtisse afin de profiter du paysage : les vagues de la côte atlantique et le début de la chaine des Pyrénées. La table et les chaises sont sur un plateau tournant. Sans bouger, sur trois heures vous avez parcouru les 360 °/° du paysage. 

Soudiata et Etienne René allument la cheminée, de gais éclats de voix résonnent dans le crépitement des pommes de pin et du petit bois. 

Les deux hommes descendent aider Charlie à la cuisine et avec un grand sourire lui disent : il y a une chose que tu peux recommencer avec ta conscience d’aujourd’hui.

Wyaï, tout “ba bene”, on the road with the better of myself! Thank you so much !

Françoise Pain La Mangou

FIN
Droits de reproductions réservés
 

*1  Terme technique au théâtre comme au cinéma quand l’interprète s’identifie à un personnage et à la fin du travail ne peut plus se retrouver. Extrêmement dangereux quand le rôle servi est un psychopathe, un schizophrénie… , Ainsi parler Cocteau, Louis Jouvet : « repasser de l’autre côté du miroir ».

merci de vos retours c'est toujours agréable et cela fait plaisir au personnage ils rêvent aprés en moi la nuit et me souffles les suites.  Baisers, tendresses, et le sourire de la chambre d'amour à la Chiberta de Biarrizt avec les rayons vert....

 102 lecteurs.le 12 juin 2015
 

1 commentaire:

  1. Une jolie fin.
    Une vue à 360°, du jambon, des patates, l'œuf à la coque du ciel, les vagues et l'amitié et des........piments.
    Quant à Cocteau, il est mon préféré dans tout ce qu'il a fait.
    Je t'embrasse Frankie.

    RépondreSupprimer