jeudi 4 juin 2015

suite de"la fin qui recommence"

lamangou@gmail.com



Elle parle en elle-même –et çà ne finit jamais tu te crois tranquille. Les chapitres clos, les bouquins fermés, les pardons distribués. L’ouverture d’un nouveau cycle et çà refrappe à ta porte ! Je ne traite pas avec l’au-delà sauf dans mes méditations. Pas en chair et en os.
IL s’installe devant la cheminée dans le grand fauteuil, mon fauteuil de lecture. Je lui sers de mon breuvage : le thé, là je ris car à part le café et le gros rouge qui pette et le richard l’été. Jamais je ne l’ai vu boire de cette pisse de bourrique. J’observe, il prend la tasse et sa petite secoupe, il tourne la petite cuillère et il fait tremper le biscuit au temps exact où il va se perdre dans le thé. Tu sais d’où je viens nous ne gardons que ce qui nous fut bon quand on a passé la barre de corail du purgatoire cette pure formalité. Au château avec ma grand mère elle m’avait appris, j’étais l’enfant modèle et savant dans ses villégiatures à Luchon. Je ne pus m’empêcher de lui poser la question : quand est-ce que tu repars ? - AH ! Ma fille on dirait que tu m’as toujours posé que cette question ! Pour une fois le temps ne compte pas, là où je dois agir çà peut prendre très beaucoup de temps. A brule pourpoint, je lui réplique que je me suis tellement préoccupé de ses affaires et du lot de consolation qu’il a laissé à sa femme que ce qui me reste, c’est que du temps à vivre pour moi, mes œuvres. Repose toi cette nuit reprends ta route demain. (2)


 il serait Dimitri
le factotum de Comte de Criac
de Frankie Map's Monde

dans deux jours la suite

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