Elle parle en elle-même –et çà
ne finit jamais tu te crois tranquille. Les chapitres clos, les bouquins fermés,
les pardons distribués. L’ouverture d’un nouveau cycle et çà refrappe à ta
porte ! Je ne traite pas avec l’au-delà sauf dans mes méditations. Pas en
chair et en os.
IL s’installe devant la cheminée dans le grand fauteuil, mon fauteuil
de lecture. Je lui sers de mon breuvage : le thé, là je ris car à part le
café et le gros rouge qui pette et le richard l’été. Jamais je ne l’ai vu boire
de cette pisse de bourrique. J’observe, il prend la tasse et sa petite secoupe,
il tourne la petite cuillère et il fait tremper le biscuit au temps exact où il
va se perdre dans le thé. Tu sais d’où je viens nous ne gardons que ce qui nous
fut bon quand on a passé la barre de corail du purgatoire cette pure formalité.
Au château avec ma grand mère elle m’avait appris, j’étais l’enfant modèle et
savant dans ses villégiatures à Luchon. Je ne pus m’empêcher de lui poser la
question : quand est-ce que tu repars ? - AH ! Ma fille on
dirait que tu m’as toujours posé que cette question ! Pour une fois le
temps ne compte pas, là où je dois agir çà peut prendre très beaucoup de temps.
A brule pourpoint, je lui réplique que je me suis tellement préoccupé de
ses affaires et du lot de consolation qu’il a laissé à sa femme que ce qui me
reste, c’est que du temps à vivre pour moi, mes œuvres. Repose toi cette nuit
reprends ta route demain. (2)
il serait Dimitri
le factotum de Comte de Criac
de Frankie Map's Monde
dans deux jours la suite
J’aurais bien pris le route avec Burt Lancaster..
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