il faut donner un rendez vous pour comprendre pourquoi c'est si compliqué car en le donnons nous disons moitié "oui"
vraiment
Nous ne mettons dans nos poches,
pas la même chose
chacun,
l'un dit : "qu'est-ce que çà vous coûte d'essayer ?"
déjà c'est une phrase miroir
insupportable
méconnaitre à ce point ce qu'est l'enjeu d'une peau que l'on touche
les ressacs, le cul de sac, le "grgrand" sac
de toutes les résonances d'une vie des gémissements féconds des enlacements
nous convoquons sous le doux duvet aveugle d'être jamais exposé au soleil sauf l'été
gauguin le sermon du diable
qu'à force d'être ligotées, (nous émotions de la quintessence)
elles s'étaient tues et endormies
Nous vivions "pépère" en attendant le jour fécond
où la patronne pourrait lâcher
ses sens confits dans ses bourrelets
vers les bosquets, les bois de l'Inconnu, le mystérieux gouteur du Calice d'Or
l'autre avait fait la synthèse, ...
en beau milieu d'une phrase
phrase coupée
horreur !
il savait ce qu'il voulait savoir...
quelle phrase ........................
je n'ose même pas la dire pour respecter l'aventurier
ou la honte d'avoir prononcé une phrase si belle , si rare de la personne .
on l'imagine remettant ses chaussettes après la besogne
pour une spécialité en nous verbale comme moi...
je n'y crois pas , le monde va trop vite pour moi .. Jamais jamais essayer non le faire et l'adopter alors
vivre l'hymen , les hyménées , les deuxième virginités
voici le parfum des poètes pour embaumer ce parfum hyper réalistes des hédonistes
tenez en compte, un cheptel Nadine de Roschild me disait l'autre jour a un de ses thé dans le Médoc , ma chère Frankie , les femmes en batteries nous n'en sommes pas loin pensez donc dans nos tranches d'ages un homme pour trente femmes
soupesés, calés, pesés comme une marchandise
nous devons être la reine et pas les abeilles....
Il n'y a qu'un homme et une femme assis sur un talus
ou sur un tronc d'arbre
qui puissent comprendre ça
parce que tout ce qui est essentiel
ne peut se comprendre qu'à deux
on a mis nos chaussures chacun
sur un plateau de la balance
naturellement les siennes étaient plus légères
tout s'est passé comme prévu au terme de quelques secondes
les deux plateaux de la balance se sont stabilisés sur le même niveau
alors nous avons ri comme des cabris
nous avons jeté nos vétements au sol et
nous sommes partis dans la nuit
vêtus d'utopie et de légende
l'espoir et notre amour bouillaient au fil de nos veines
Nous avons traversé des villes des plages des cimetières des mers
des idées à peine ébauchées
Nous avons fait des enfants
nous les portions tour à tour dans nos bras
une fois j'étais le père
je cassais du bois pour le feu une fois j'étais la mère
et je brassais la soupe
elle ma rose du désert c'était pareillement
lorsque nous sommes arrivés
l'un devant la sépulture de l'autre
ce fut un déchirement mais le vivant avait en lui la part
de l'autre et les autres s'en rendaient compte
Le mort préparait le trousseau de l'autre
lui dressait son lit de brume tiède
l'homme et la femme sont éternelle attente l'un de l'autre
Tous les ruisseaux le disent
Jean-Pierre Rosnay
A la Mystérieuse
J'ai tant rêvé de toi que tu perds ta réalité. Est-il encore temps d'atteindre ce corps vivant et de baiser sur cette bouche la naissance de la voix qui m'est chère? J'ai tant rêvé de toi que mes bras habitués en étreignant ton ombre à se croiser sur ma poitrine ne se plieraient pas au contour de ton corps, peut-être. Et que, devant l'apparence réelle de ce qui me hante et me gouverne depuis des jours et des années, je deviendrais une ombre sans doute.O balances sentimentales.
J'ai tant rêvé de toi qu'il n'est plus temps
sans doute que je m'éveille.
Je dors debout, le corps exposé à toutes
les apparences de la vie et de l'amour
et toi, la seule qui compte
aujourd' hui pour moi,
je pourrais moins
toucher ton front et tes
lèvres que les premières lèvres
et le premier front venu. J'ai tant
rêvé de toi, tant marché,
parlé, couché avec
ton fantôme qu'il ne me
reste plus peut-être, et
pourtant, qu'à être fantôme
parmi les fantômes et plus
ombre cent fois que
l'ombre qui se
promène et se
promènera
allégrement
sur le cadran
solaire de ta vie.
Robert Desnos
Extrait de "
Corps et Biens"
Poésie/Gallimard
au revoir chers lecteurs et lectrices et vive la pluie
purification belle naturelle et bénie des Dieux de tous les Olympes, Paradis et respect monsieur le diable au corps
Textes du jour de la blog-woman, phrases : colonne vertébrale, contes, légendes, mots d'humeurs, d'amour, lettres à la mer, recherche de connivence, complicité, ses dessins, ...la jazzeuse des grands chemins et sentes, écrivaine nomade des murmures de la vie intérieure et des happening minimalistes nés au hasard d'un banc public dans un parc aromatique , un abri bus , un train , un marché, les pas perdus d'un aérogare tous les lieux insolites pour une rencontre.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Merci de nous laisser à lire des vrais mots. Depuis des jours je suis dans les mots froids et glaçant de l'administration, de l'argent qu'on doit, de celui qu'on nous doit, des démarches de la bureaucratie, près de 30 ans de vie administrative à classer, trier, tuer... et enfin ce soir des mots sublimes à lire, des images à faire rêver et se dire, finir sa vie en ne se souvenant que des belles choses !
RépondreSupprimerJe t'embrasse ma princesse
alors la brodeuse remontre son petit nez et bien venue chère dame , vous lire est toujours un trésor à la voix à l'oreille même si c'est du virtuel.
RépondreSupprimera lire les poètes chaque jour, à les interpréter , nous entendons dans les mots parfois aussi fort que dans les voix et l'on n'est pas abimée de certains rythmes de certains grains
à bientôt
et si vous avez envie d'un texte dans le billet ne vous en priver pas*
je vous embrasse afectueusement
thanks a lot Frankie
RépondreSupprimerhave a nice Sunday!!!
Elena
Les héros doivent toujours quitter la ville. Parce que nul n'est prophète en son pays, parce qu'il faut toujours sortir pour prêcher, et donc prêcher toujours ailleurs, et donc toujours quitter. Pour se refaire une virginité.
RépondreSupprimerChristine Angot – Quitter la ville
Se refaire une virginité…
Il m’arrive parfois de donner une citation uniquement parce qu’elle est un prétexte à évoquer une idée.
Aujourd’hui c’est un peu le cas : l’idée est celle de la virginité qu’on pourrait – ou non – refaire.
La question est : peut-on « refaire » une virginité – la virginité n’est-elle pas, comme la pureté dont elle est le signe, ce qu’on ne peut retrouver après l’avoir perdu ?
http://citationdujour.blogspot.com/
L’exemple étant bien sûr la virginité féminine, dont certaines cultures font encore aujourd’hui la condition de l’acceptation des femmes non mariées dans la société. Sans parler des religieux …
La preuve que la virginité est irrémédiablement perdue dans le mariage est bien que, pour la Vierge Marie, il n’a pas fallu moins de trois miracles pour sauver sa virginité (1) : vierge même mariée ; vierge après avoir été fécondée ; vierge après avoir enfanté.
Je laisserai de côté la question du sens de la perte de virginité des femmes mariées ; après tout l’enfantement est saint et le sourire de l’enfant est un reflet de celui du Seigneur.
Par contre, élargissant le sens de la virginité à la pureté morale, on pourrait se demander d’où vient cet aspect irrémédiable de sa perte : pourquoi ne pourrait-on pas, comme le suggère Christine Angot, se refaire une virginité ?
Je suggèrerai que cette impossibilité renvoie au temps de la faute : la faute morale est essentiellement temporelle, inscrite dans l’histoire du sujet. Ce qui veut dire que, pas plus qu’on ne peut remonter le temps pour modifier les évènements passés, on ne peut faire que la faute n’ait pas été commise.
C’est cela qui fait la souffrance morale et le remord cuisant : « A tout jamais tu seras celui qui a commis cette faute. Tu peux toujours te faire pardonner : ta faute sera surmontée ; ce n’est pas pour autant qu’elle sera effacée ».
Certains torturés de la conscience font le même syndrome avec l’échec : « A tout jamais tu seras celui qui a loupé son bac l’année de tes 18 ans ! »
------------------------------------
(1) Une gâterie pour vous, chers lecteurs : la vidéo de l’abbé Guy Pagès consacrée à la virginité perpétuelle de la Mère de Jésus. Un régal.
Kære FRANKIE
RépondreSupprimerTak for dine besøg på min blog.
Jeg ønsker dig en dejlig søndag
Hilsen
Mariann
oh I am so Happy to meet you on my letter of today
Supprimerand I see your work is a beautifull sound of my writter is so beautifull
thank you dear and the last photo you make I have drawing a thing more vibration about your worf It is so fine
alors
RépondreSupprimervivre l'hymen , les hyménées , les deuxième virginités...
- Alors oui, une virginité peut en cacher une autre...
En plein 18ème siècle, Buffon soutenait que les petites filles étaient dépourvues d'hymen,et que ça poussait plus tard - que même parfois ça pouvait repousser. Et donc qu'il fallait laisser les femmes tranquilles avec ça.
J-P Hamel
merci du soutien à l’hyménée
Supprimeret au virgnité
une vie pour renaitre le licvre de Octavio paz si je ne me trompe pas
good day allo doc' philo
merci jean pierre
RépondreSupprimerc'est délicieux quand d'un blog a l'autre il y a comme l'écho des montagne et quand on connait l'origine d'écho , tout cela à plein de charme
je suis ravie un jour d'avoir pousser la curiosité jusqu'à vos citations et votre style dans l'écriture brève est si pleine de sens car le sujet et rarement que d'un pont de vue et c'est important pour la pensée merci jean Pierre
Je suis vierge... ascendant vierge et je le revendique :-))))))
RépondreSupprimerTu sais FRankie chaque jour est une découverte ou une redécouverte. La vie vaut la peine d'être vécue pour peu qu'on lui donne du sens à chaque instant.
Merci pour ce billet tendre.
GROS BECS.
rien n'est perdu chez moi
Supprimerje cherche l'amour je veux le voir une fois
c'est très prétentieux
alors tel un stradivarius je vois la main qui à l'archet
le fausse note il en faut pour accorder son violon aprés
chaque instant je suis d'accord c'est un pesan d'or t'imagine comme nous serions riche
je t'embrasse
marité a dit
RépondreSupprimerBon dimanche à toi Frankie... notre smilewoman :-)
GROS BECS.
"La poésie sauvera le monde."
RépondreSupprimerMerci pour tous tes mots. J'ai aussi reconnu un lévrier au milieu de la page :-))
j'ai une passion pour les lévriers
Supprimeret toi je le sais aussi
et nous avons deux passions communes les mots et lma poésie je t'embrasse chaleureusement
Des chiens magnifiques, superbes, au caractère unique... Je suis heureux que tu partages cela avec nous :-)
Supprimers.h.
En te lisant je pense à une écriture de Reine, qui vit, qui bouge, qui ressent, qui cherche, qui voit et les toutes petites abeilles ne savent pas faire ainsi ;)
RépondreSupprimerje vous remercie de la part d'un homme dont le images , les mots , le livre dont j'ai les mots en désirs fous, ce que vous me dites est important car si la relation est belle, l'unité avec soi et fondamental nous devons avoir au début une intuition qui travaille profondément car après l'acuité est perdue par l'affect têtue et aveuglé...
Supprimerles réactions , ont récompense ma puce à l'oreille et
no comment
I am just. merci La reine vous salue
J'oubliais, Schiele et Claudel restent pour moi des maîtres dans le domaine de la sensualité ! Beau choix !
RépondreSupprimerSheile, je vais aller relire Claudel
Supprimermerci
Qu'est-ce un poste magnifique
RépondreSupprimerque les images, et textes de grande vérité!
noter que nous sommes nouveaux à chaque instant ...
tout est recyclé, même dans l'amour, meurt et renaît chaque jour!
........................
... Merci pour votre soutien en retour ... :)
lentement, tout dans la vie remonte à la normale
tempêtes viennent et passent!
une accolade chaleureuse, chère
je te remercie de l'art de me lire et d'en ressentir la fleur des mots
Supprimeroui , nous devons encore écrire et partager car même les hommes les plus élégants sont capable de moucher la plume orale comme des malotru de baltring
et que ma vigilance serve à d'autres
je suis heureuse de lire que lentement les choses se remettent en place
je t'embrasse très tendrement et j'attends avec impatience ton futur tableau , belle Brézillienne
alors muet ?
RépondreSupprimerObjet : cher Hugues,
alors muet ?
le mardi soir
le mercredi soir
Mais non , ma chère Françoise , je ne suis pas muet , et j'ai bien aimé notre entretien joyeux et primesautier de l'autre jour , mais je n'ai pas ressenti la petite étincelle de désir qu'il faut pour s'engager plus avant dans la relation avec une dame !
Nous resterons donc à ce stade amical , et nous saluerons de bon cœur quand nous nous rencontrerons au hasard de nos pérégrinations dans le quartier , voilà tout .
Je vous bise bien amicalement ,
Hugues .
voilà pourquoi il avait couper une phrase il en avait eu le temps pour savoir et quand il eut su il ne continua pas sa politesse d'aller jusqu'au bout de la phrase
Hi! I know this is kinda off topic however I'd figured I'd ask.
RépondreSupprimerWould you be interested in trading links or maybe guest authoring a blog article or vice-versa?
My blog addresses a lot of the same topics as yours and I think
we could greatly benefit from each other. If you happen to be interested feel free to send
me an e-mail. I look forward to hearing from you! Awesome blog by the way!
Also visit my page ; soccer jersey shop
supreme hoodie
RépondreSupprimercheap jordans
jordan shoes
curry 7 shoes
yeezy
lebron 15
off white shoes
cheap jordans
balenciaga shoes
westbrook shoes