dimanche 15 janvier 2012

photo poésie

http://horsdans-de-poetique.blogspot.com/
en allant sur ce blog vous pourrez découvrir les autres participants à la même image

je suis très heureuse de faire partie de l'équipe des auteure de Martine Besse
je pars dans l'inconnu de ses propositions et rencontre d'autres univers,
je ne présente pas obligatoirement ce que j'y donne ici
alors allez feuilleter les pages et y rencontrer d'autres




3
J’ouvre la porte
De la cabane dans la vallée
De Barèges prés de la chapelle
Le camp Bernard Rollot.

Devant le bosquet
Un ange de fil a inscrit son passage
Tant d’êtres à secourir
En cette naissance annoncée
Qui nous rappelle tous les Hérode
Abattant les innocents
De la nuit de la saint Barthélémie
Tous ses enfants de la guerre
Encore active aujourd’hui
Un abandon par famille
Celui qui porte le fardeau
De l’anneau de transmission
Des générations en générations
L’enfant sacrificiel
On l’a trouvé, il est chargé, qu’il y reste.

Ceux qui n’ont pas encore compris
Qu’une place ainsi acquise
Rien ne sert à gaspiller des énergies
Pour la changer
Elle est par définition une Place
Figée dans le béton de la patate chaude
Que l’on ne garde pas dans la main
Et toi, moi, l’autre comme un idiot, idiote
L’a gardé dans la main

Don des ancêtres de les libérer
De travaux dont ils n’ont pu atteindre
Le bout.


L’ange est là devant ton bunker
Là plus qu’ailleurs tu pourras résister
A l’isolement, de cette fête sans partage.

Les prières de l’avent m’ont porté jusqu’ici
Les fils de l’ange me soutiennent
Je suis sa marionnette
C’est la force divine qui m’anime
J’écrirai chaque jour
Accomplirai la fin de ce cycle année
Clôturer les chapitres

Je Parlerai à tous mes invités de l’au-delà
Deux jours déjà que je suis là
Les fils de l’ange étaient pour m’accueillir
J’ai eu raison de m’envoler jusqu’ici.

Ce matin, un léger vent me fit entendre
La musique des fils de l’ange dans ce bosquet



La harpe des cimes, des bruits des glaciers fondant
Ha ! Les sons irriguent les voutes inconnus de ton corps
De ses enveloppes qui ne se perçoivent
Que dans le silence desabsolus, des absolus
Comme de légers flocons
T’enlaçant d’une étreinte ouateuse et chaude
Nous ne sommes jamais seuls dans ce monde là
Monde de l’envers
Du relief
Miroir de l’essentiel
Allons retroussons les manches
À nos courages Fatigués,
Dernier effort
Le paillasson de l’année sera décrotté.


Les fils de l’ange
Je les aperçois de ma fenêtre
Ce soir nous recevons LES ANGES
NOUS. « Nous » devenons des êtres multiples
L’un pour ne jamais perdre la tête
L’autre pour un peu se détendre
L’autre pour faire accomplir les tâches

Ce soir les anges à 22h 30
Je vous accueille
Je serai la halte à votre chemin de Compostelle
De vos urgences
Vous vous reposerez ici
Je prépare la place

Frankie Pain









4 commentaires:

  1. Je voulais vous dire... mais j'apprends que j'ai pas le temps, je vais repasser vers 16h mon heure !

    Mais bonjour tout de même, c'est la fête d'Hélène, on va en ville voir les enfants, ça presse voyez-vous, mais je vais revenir juré craché !

    Roger :-)))))))))))))))

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    Réponses
    1. de retour le voyageur, je ne pense pas que vous êtes venue en France sans que l'on n'est pu déjeuner ensemble question de rires, et de palper dans nos oreilles les accents , nous sommes passer en 2012
      et je viens de rentrer dans le nouveau cycle de la vie 60.
      CHAQUE JOUR INAUGURE LA Nouveauté

      en cette période aussi trouble que les élections de l'autre bord de l'atlantique et réciproquement
      êtes vous dans la neige et bien emmitouflé, ce matin chez nous le soleil et des mâchoires de requins le froid.

      J"ADORE LE POINT DE VUE d'avion
      le dernier en mémoire était celui de la Rochelle, les deux bras du fleuve me rappelle avec beaucoup d'émotion aux bras du Sénégal
      la densité des verts de sapins et la dentelle du pont si fin si subtile on pourrait le mettre au féminin
      que vous nuit soit douce et je vous laisse finir...................

      je suis une muse le reste je ne sais plus

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  2. à roger
    et bien j'attends après la fête d'hélene et vos enfants
    j'ai un réel plaisir de vous voir à nouveau
    vous m'avez manqué ,
    la fraternité est bonne au coeur
    et je vais avoir besoin d'une histoire de votre pays
    j'attends de vos nouvelles à ce soir

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  3. à sophie la brodeuse de mot à dit

    J'ai lu ton poeme : quelle puissance, ca m'a soufflee ! Il eut ete dommage que je ne le lise point. C'est si poignant, si juste et tellement beau...
    Merci, cela a illumine ma soirée.
    @ sophie
    tu comprends pourquoi après
    ta demande de le lire et que tu l('avais pas fait je le sentais comme une petite bête malheureuse,

    mainteannt la petite bête écriture est ravigotée...

    nous avons écrit avec Chantal S. avec les phrases que je nous avais préparé pour notre jeu du samedi "le jeu de la bisonne balnche"
    tu pourras lire ici bientôt les joyaux
    je t'embrasse brodeuse de mots Sophie

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