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Ombre fertile
et "besogne qui plait est à moitié faite"
Ombre fertile le frangipanier.
Dédicacé à Isabel Faussé et Chantal S.
Pour le printemps des poètes
Enfances
Le soleil au zénith rendait Royale l’ombre des frangipaniers.
Fleurs blanches « costaudes »
avec l’accent suédois (la masseuse de toute innocence d’Alain Jessua)
Supportant le lourd soleil de Bobo-Dioulasso.
Le singe m’accompagnait toujours.
Dans le rocking-chair je me balançais, il m’épouillait la tête.
Le boy Ibrahim chantait. Il faisait la vaisselle
dans la bassine sur la table sous le frangipanier.
Tous les trois nous apprécions ses instants de grandes chaleurs
qui nous rassemblaient à l’ombre fertile des frangipaniers.
Ibrahim ponctuait son chant, d’un surgissement de proverbe.
« Besogne qui plait est moitié faite » petite patronne,
Le singe arrêtait sa tâche dépouilleur, il applaudissait Ibrahim.
Il ressemblait au singe de « Sans famille ».
A l’ombre fertile du frangipanier Ibrahim disait :
« Si j’avais un troupeau de chameaux, petite patronne, je demanderai ta main. »
Le singe sautait dans la bassine et nous nous éclaboussait
Ibrahim, moi, le frangipanier.
bouquet de mariée en fleurs de frangipanier
de Frankie Pain
Le jeu de la bisonne blanche
La fabrique de l’art du fragment
Est sud ouest nord
Le nord absolu d’Anne Garde
extrait de la lecture du mande de vendredi dernier
A
1
Un professeur d’écriture
2
Incidences
3
Ombre fertile
4
L’encre serait de l’ombre
5
La vie ne vaut d’être vécu qu’au bord de la folie
6
Au lieu dit du noir-étang
B
1
Les passions s’éteignent dans l’eau stagnante
2
Silhouettes inoubliables
3
S’entêter avec le cœur dans le relatif, c’est voir poindre à l’horizon l’absolu
4 –5
Le laxisme vide dans le sens du vain, fait apparaître un vide : du fertile de l’inutile : son extrême pour nous conduire à une mort sans renaissance
6
La lumière ne débouche jamais en une impasse
l'ombre fertile du frangipanier
c'était hier
Boutures de l'atelier des Ecritures de L'Hajat : Lavandières de l'Être
Il est des jours bénis après le hallage des chemins de traverses
dans lesquels nous mena un esprit en quête de ses marques. Mettre en écheveau
la haine, la laine des nœuds "borboréens", l'haleine fraîche. Nous rejouons les dés sur le nouvel échiquier c'est ainsi que cela s'écrit aujourd'hui. Caramba.
Textes du jour de la blog-woman, phrases : colonne vertébrale, contes, légendes, mots d'humeurs, d'amour, lettres à la mer, recherche de connivence, complicité, ses dessins, ...la jazzeuse des grands chemins et sentes, écrivaine nomade des murmures de la vie intérieure et des happening minimalistes nés au hasard d'un banc public dans un parc aromatique , un abri bus , un train , un marché, les pas perdus d'un aérogare tous les lieux insolites pour une rencontre.
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Ce texte est plaisant à lire et il accompagne de jolies photos.
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