http://otliblog.blogspot.com/
Qui veut jÖuer avec mÖi ?
Si vous avez envie de tenter votre chance et recevoir un exemplaire de mon livre, il vous suffit de laisser un message et de relayer l'information en mettant sur un petit coin de votre blog cette image, avec un lien vers ce post. Le 31 janvier prochain, je procèderai à un tirage au sort parmi les participants (main innocente garantie) et enverrai Le sang de cerisiers au gagnant ! Qui essaie ?
http://liratouva2.blogspot.com/ce blog est à découvrir s'il vous aimez la littérature et ses lecteurs lectrices , de très bon lecture et le voyage des lignes retraduites comme on aimerait bien être lue avec cette attention
Le sang des cerisiers de T.S. Ötli
Ötli est l’auteur d’un de mes blogs favoris que j’aime tout particulièrement pour ses photographies.que je trouve très belles. Son premier roman est sorti le mois dernier et je viens de le terminer. Pas facile de commenter le livre d’un ami sans être soupçonnée de complaisance si j’en dis trop de bien ou sans risquer de le peiner si j’avoue quelque déception. C’est un exercice que je ressens comme difficile pour y avoir été confrontée une ou deux fois déjà. Je vais essayer d’être le plus juste possible c’est-à dire au plus près de ce que j’ai pu ressentir pendant ma lecture.
Tout d’abord j’ai lu naturellement la quatrième de couverture avec la présentation de l’éditeur :
Traces sanglantes
enfants perdus
deux héros pour une guerre
Tandis que des enfants disparaissent, des taches de sang sont retrouvées çà et là sur l'immense domaine d'un seigneur des temps anciens - et imaginaires - au Japon. Aidé par son maître d'armes, il devra lutter contre des envahisseurs sanguinaires pour sauver ses terres et ses enfants de leur convoitise brutale. Au fil des saisons et des combats, les deux hommes et leur armée déferont les écheveaux des énigmes rencontrées sur leur route.
C’est un récit plein de mystère et de danger dans le Japon des samouraïs. Le temps d’une année, d’un printemps à l’autre, le vaste domaine d’un seigneur est menacé en son cœur même par des guerriers si cruels qu’ils n’hésitent pas à enlever et à assassiner des enfants pour asseoir leur autorité. Le bailli et son maître d’armes auront bien du mal à découvrir la vérité et à repérer les responsables de cette situation des plus menaçantes.
Peu attirée par les récits de bataille quels qu’en soient le lieu et la période historique, j’ai cependant suivi avec grand intérêt cette enquête et cette tentative pour sauver un territoire des envahisseurs et des traîtres qui le menaçaient.
J’ai apprécié tout particulièrement l’amitié indéfectible entre les deux héros, le maître d'armes et le seigneur, la participation tour à tour effrayée, menaçante puis efficace et décisive des pauvres gens dont les enfants disparaissaient.
J’ai été enchantée par le fait que la nature dont les saisons rythment le récit prenne une telle importance dans le déroulement de l’histoire.
Autant les batailles qui animent le texte sont rapides, intenses, précises dans leur narration, autant le lien des hommes avec l'environnement est évoqué avec une régularité apaisante .
Tout au long du récit, chaque chapitre s'ouvre sur un haïku, ce bref poème si plein d'intensité. Le bruit et la fureur des combats, l'atmosphère constante d'intrigues, de menaces et de mort pendant cette année dangereuse, tout ici est magnifié par la maîtrise des gestes, des mouvements, des corps, dans la tentative constante de transformer le quotidien en œuvre d'art.
J’ai été charmée en fin de compte par ce récit d’un autre temps, d' une autre civilisation que je ne connais pas très bien mais les notes, discrètes, glissées en bas de page pour expliquer certains mots japonais intraduisibles m’ont bien aidée dans la représentation des différentes scènes évoquées. L'amour de l'auteur et ses connaissances pour ce Japon historique se découvrent et se ressentent à chaque page grâce à quoi cette lecture aura été pour moi aussi agréable que dépaysante.
Voici quelques citations que je voudrais retenir.
"dans les pétales/la mort/ dessine l'avenir. Le monde est calme en ce matin de printemps. L'hiver a jeté ses derniers flocons sur lui pour faire concurrence aux pétales des cerisiers . Mais il comprend que la partie est perdue, la jeunesse de la nouvelle saison l'emporte en vigueur. Il prendra sa revanche plus tard, car les cycles s'enchaînent."
"Il avait la sensation, en contemplant cette scène de nuages et de champs sanglants qu'une menace sourde était tapie derrière chaque arbre, derrière chaque rocher. Il chassa ses sombres pressentiments et, en retournant vers le château, il ne pensait plus au grondement sourd que le peuple apeuré ne manquerait pas de pousser, mais à la petite rivière qu'il devait franchir. L'eau courante fraîche lui ferait du bien. Ces perspectives sinistres l'avaient rendu presque fiévreux."
Un concours pour gagner un exemplaire du livre est organisé en ce moment sur le blog de l'auteur. Tentez votre chance d'ici le 31 janvier.
Le sang des cerisiers de T.S. Ötli (éditions Thot, décembre 2011, 230 p)
chère mango merci de cette lecture
RépondreSupprimerje me suis permis de mettre sur mon blog l'extrait de ce billet avec le livre dont tu parles , j'espère que tu me pardonneras cette permission
tu m'as donné envie
très beau billet très livre à découvrir
je vous embrasse lectrice chère
j'espère que j'ai fait bien pour les correspondances marchent
RépondreSupprimerl'idée est formidable
et je l'ai fait mango m'a mis l'eau à la bouche des lignes
Bonjour Frankie, je souhaite plein de succès au livre d'ötli.
RépondreSupprimer@ mango
RépondreSupprimerje partage cela
et c'était très agréable de te savoir là je ne sais où mais nous étions dans les mots ensemble et çà c'est un agréable partage
merci de ton mot pour l'emprunt cela m'a rassuré
c'est tellement beau ce que nous a donné à touché et depuis que je te lis , j'ai une grande confiance à ton dire
belle journée à toi
Ca, c'est un sacré relai ;) Un grand merci pour votre visite et votre post. Un papier est d'ores et déjà rajouté dans la boîte qui servira à une main innocente pour désigner le ou la gagnante.
RépondreSupprimerEt de ce clic, je m'en vais visiter votre blog !!! Double plaisir ;)
Ötli mango comme vous l'avez lu est une très belle référence en terme de littérature
RépondreSupprimerje suis professeur entre autres des Ecritures
donc vous imaginez bien le soin que je porte aux mots et à leur style dont j'ai un besoin fou , et à la polysémie permettant une belle abréaction aristotélicienne pour celui qui va vous prendre dans son sac pour ses trajets ses vacances ses voyages
et en lisant Mango à 4 heures du matin
ces heures si précieuses où l'esprit n'est juste habité que du dépôt DES RËVES;
S'ils sont bons ils nous donne la joie d'être tout à l'écrit des compagnons de ce merveilleux
kaléidoscope des voyages dans les cabanes des autres blogs
même si je ne gagne pas je le trouverai et je le lirais
il m'a parlé déjà
alors belle visite.
je vous prévient je suis une autodidacte qui à en plus fait l'école en Afrique avec des maitres africains qui n'avaient pas tous intégrer des syntaxes et conjugaisons irrégulières,
alors vous allez en boire
et si vous êtes perdu dans le texte lisez le à haute voix
vous devriez trouver le fil
je m'améliore mais l'ouvroir et de chaque jour
très cordialement auteur en librairie
bravo
Ӏt's nearly impossible to find educated people on this subject, however, you seem like you know what you'гe tаlking about!
RépondreSupprimerThanks
Feel frеe to surf to mу wеb ѕitе
:: lloyd irvin