Epopée d'Agathe 4

Chères  Amis et âmi(e)s de la blog atmosphère

photo de Francis Azemmar

Chère est au féminin car la gente féminine est plus nombreuses à bord de ce Transe Sibérien, . Bien évidemment le transport-  transe port- est un voyage dans l’imaginaire pour accompagner Agathe à sa dissolution oui Agathe est le révélateur que l’usine à sang a été touchée.

. Ah ! L’hôpital Saint Louis une île  où grouille de partout les soignés les soignants et dans un train d’enfer : c’est  bizarrement très énergisant. 

Comme il n’y a pas de place et  la "déclaration de guerre" - n’est pas encore en cas majore de priorité-  (et je souhaite jamais). Je vais et viens  et je rentre à mon atelier et je fais les examens en externe. Ça c’est génial. J’ai commencé les photos pour samedi. Ou vous l’aurez un peu plus tard car  il se peut et j’espère que nous commencerions la Chimio vendredi au plus tard Lundi. Je suis pressée sans être maso  car j’ai envie de partir dans mon petit coin de Bretagne , j’en rêve depuis le début de juillet alors ce serait génial d’aller respirer de l’air.

« Mon » Agathe  bleue ! « pour en finir avec la fleur bleue » titre que j’avais donné à un travail de dramaturgie sur l’écriture de Novalis . Agathe  bleue  cette comète  annamite phalloïde, nous devons l’éradiqué au plus vite car deux obturateurs en fermeture sur un œil droit , non ! Si Voltaire disait  : Faire et refaire c’est toujours travaillé » moi je dis  et je l’ai toujours dit : "ne jamais recommencer,  compléter mais pas recommencer."Frankie Pain. Ca c’était quand j’étais  manipulatrice radio au CHR de Bordeaux quand mes collègues faisaient revenir les patients quand elle s'était trompées.

Je suis installée dans la planétarium  du wagon ciel ouvert , nous traversons les plaines de la Pologne. Ce n’est pas sans rappeler les dévastations de la dernière guerre mondiale,  dans ma mémoire s’éveille beaucoup de récits d’enfants dont les parents ont été prisonniers de guerre, d’autres déportés . Ne pas refuser la mémoire, celle qui touche l’universel car nous sommes constitués de ses pans d’histoires. 

Et  un de mes personnage dans cette histoire qui était une capot dans un camp de concentration dans « Le gravât » d’Anna Novak. Rôle qu’il me fut horrible d’interprété et que j’ai interrompu car la metteur en scène  ne me protégea pas de l’auteur et il y avait confusion de mon rôle et de la personne de capot que je devais personnifier et où l’auteur faisait une violente amalgame de la personne et de l’identification du rôle imaginée -si proche du récit de la réalité- l’horreur et une metteur en scène inconsciente des processus identificatoire -dans une affaire qui rongeait encore et éternellement les tripes et la mémoire de l'auteur . La metteur absente du duo : auteur comédienne.  Alors à tchao bonsoir ! D’autant que la paye était  l’honneur d’avoir servi la grande histoire.  Vous parlez d’un argument pour le loyer !

Comme je vous l’ai dit  dans Instantanée d’Armarita,  je me suis attelée au présent pour visualiser "la chose" j’ai fait un dessin avec trois bœufs –le matin , l’après midi, et la nuit- mais au bout de ce dessin j’ai compris que j’exagérai un peu car pour le sillon que je tracer c’était vraiment une autoroute et  comme je vais devoir dans quelques temps m’adapter à un temps plus réduit d’un corps qui rame sous les charges  de chimio je suis revenue à deux bœufs mes bœufs présent du présent, des présents et de la présence bienfaitrice.L’un s’appelle Éther, l’autre Nocturne comme un Nocturne de Chopin. Et vous m’imaginez derrière sur un siège de labour chevauchant la terre du présent.

Aujourd’hui ce sont deux ânes : Éther et Amour au lieu de Octurne . Le bœuf est lourd , n’a pas beaucoup de dialogue  le faite d’avoir était châtré. Par contre les ânes sont  plein de tendresse ; de celle qui  ne vous quitte pas quand l’amour est né.  Il y a une belle jument qui galope à nos côtés une anglo arabe deux tiers , un tiers  percheronne : Inchalla  la robe est rouge "ainée"fote hennée.

Hier un "peu  peu" discret mon embarcation néanmoins nous avons tracé dans la grande île Saint Louis.

Ce sera tout pour aujourd’hui, je vais profiter de ne pas encore être à l’hôpital pour aller nager.  Le jour est gris alors je travaille depuis 6 heures à mon roman. Pondre les chapitres manquants , les dures à cuire en attendant le résultat de tous les examens.

Et la route dans "ce transe sibérien" chante le rond rond rond du train sur les rails, interminable inlassablement. C'est bon bon bombons, cela berce comme dans les grands bras d'une nounou noire qui chante des mélopées mandingues, et à ce que l'on dit cela rend fou les costumes d'en bas : trois pièces string des hommes, alors çà....!? A voir. et il y a si longtemps que mon usine du plaisir siffle plus des douze fois dans les portes 12 ailleurs  -que le triangle des Bermudes du triangle du pubis- de mon corps ! Il devra être convainquant.

…., je vais rejoindre la salle à manger où Isidore un superbe peul fait tâche avec  les autres serveurs aux accents multinationaux. J’ai une malle de livres espagnols et anglais bilingues et "Les vagues" de Virginia Woof traduit par Marguerite Yourcenar

Je vous embrasse.

Françoise. Votre Frankie Map’s Monde

 aquarelle de frankie :
 portrait de mon Chirurgien qui avait retiré  un morceau dangereux de mon corps et qui avait gagné le 6janvier 2010

il jouait de la clarinette pour se détendre du bloc opératoire

un Âne  bien sur Éther avec en patte le tracé de la plume !
 off course

 ne peut pas être l'âne  d'une plumassière
 sans avoir son tatouage

dans un rôle en brune où l'on m'avait confondu
 avec la plume de Céline pendant la guerre 
 suis je "une bagatelle........." 
le titre interdit de Céline

je salue le style, pas le contenu.

alors vous voyez la gueule de la princesse
 quand elle n'est pas satisfaite de quelque chose.