L’épopée poétique du jour
Confiance
1 Que de choses auxquelles nous devons faire
confiance
Ailer notre
propre confiance afin qu’elle ne s’enlise pas dans les marécages du doute
Et de perdre à
perte de vue l’estime de soi.
2 Voir des sauterelles métalliques
Coupeuses de
clitoris.
3 Refuser les boucles d’oreilles aux perles des
atoles
La spirale, leur
écrin est descendante
Et nous
connaissons trop les abîmes Karib et son frère Scylla.
4 Pour s’aventurer en spirale descendante
Faire confiance alors aux mouvements des rotatifs
Les rotatives à
la Léo Ferret
Sur son Piano du
Pauvre
Dans l’éclat des
notes chanter la poésie.
Des mots . Ils
tracent hors de nos corps
Pour le Fen show
de la libération.
Alors la légèreté
des choses se posent dans le filigrane
des ors, safran, sanguine, et mandarine
du soir, envoutée par la berceuse
dans le souffle
du Sirocco.
5 Le silence des êtres se prend alors comme les
caresses de l’Harmattan.
Sourires
complices pour un rien juste.
Un éclat de
pupille et la clarté de l’iris irriguée de gaité.
6 Le coup de hache intérieure ne frappera plus.
C’est bon ce
sadique sauvage, barbare.
Je l’ai très vite
épinglé.
Seul regret est de ne pas l’avoir croqué dans l’instant
Seul regret est de ne pas l’avoir croqué dans l’instant
Où il se mettait
sur orbite de sa chèvre sur nous.
Son seul intérêt
détruire la race Blanche.
Avoir des pertes
blanches blémorragiques à foutre sa queue n’importe tout.
Le Blanc mon gars
est autre chose qu’une blémo.
Couper franc en
donnant la réplique :
« êtes vous
conscient que vous êtes responsable de l’extinction de l’être ! ».
Lui ne méritant
notre confiance.
Soyons radin de
la donner à brûle le pour point.
7 Il est l’heure de laisser l’Innocence
aux creux, aux pleins, aux déliés
de nos connaissances affranchies.
8 Elle prit la jeune biche blessée à son
flanc.
Elle la serra
contre son ventre.
Son visage était
déformé par la douleur de l’animal
La bête lui
faisait confiance. Elle trouverait vite le produit pour la calmer , la soigner.
Au loin les
danseurs de Bali commençaient leur chorégraphie.
9 La biche calmée, elle s’assit sur la pelouse,
la biche contre Elle.
Dans les hauteurs
de la scène,
Et comme deux
vieilles amies, elles écoutèrent la musique
regardèrent les
danseurs.
La confiance en
la vie leur était redonnée
La biche vivrait
jusqu’à sa mort naturelle dans sa maison.
***µµµ***µµµ
La grotte du diable
10 On n’ a jamais dit « la grotte du
Diable »
Les pleurs se baignaient
dans la pisse
Le corps entravé
dans l’instinct de vie
Et à chaque pet,
rot, toux
Elle s’épuisait
et ouvrait les écluses à la pulsion de mort
vociférante.
11 Le diable ne rode pas,
Il s’est posé sur
la table de nuit.
Les rideaux de la
nuit sont ouverts jour et nuit.
Le volet du jour est
fermé pour un temps…
12 On a jamais dit l’étau du croisant de lune
Où attachée en
son croisant par des fils de fer barbelés rouillés
de la dernière
guerre mondiale.
13 Les ténèbres deviennent la seule référence
D’ailleurs plus
rien ne vient…
14 On n’a jamais dit les mots du monde
écorchant l’autre
Tel un passage de
herse.
Et on n’a jamais
dit la voie qui se perd,
de riper sur
chaque prise de la falaise
Rester enfermée
dans les Gorges de Kakouetta
Plus de vivre
dans le sac.
S’entrainer pour
le rio Verros.
15 Enfin l’hélicoptère
La sirène
Quatre gendarmes
en uniforme et leur sifflet.
Le sourire
revient
Cela faisait 8
jours que tu n’as pas mangé
Bu de l’eau
viciée qui t’a donné la dysenterie
Tu es vivante,
d’heures en heures tu seras mieux.
Dans ta boite à
lettres un télégramme là depuis 8 jours.
« Ton père
est mort ».
***µµµ***µµµ
Aujourd’hui
16 Aujourd’hui
C’est la fête à
l’aubergine
Jouissons de sa
forme gourmande
Nous n’empalerons
pas les sauts.
Un caviar
d’aubergine à l’ail pilé et au persil.
17 Aujourd’hui ce sont les vérités du
comptoir.
« mais
mangez donc du lapin ! »
Dans la crise au
foie du soir je compris
qu’on n’ avait
détourné la cuisse de lapin flattée, de la poubelle du samedi
. Reste du plat
du jour de la semaine.
Huit jours sans
manger, je me faisais une fête de manger au restaurant.
Je voulais de la
bavette aux échalotes….
18 Aujourd’hui c’est le plaisir de retrouver
mes chères auteures.
C’est marcher
dans la rue ensemble
Dire des choses
simples dans la joie d’être ensembles
la magie des mots
à venir
Illumineront dans
quelques minutes notre page blanche.
19 Aujourd’hui c’est la sécherie de poissons
La plage à l’Océan
Atlantique en parallèle avec le bras du Sénégal.
Cette odeur
accrue, accras
Une puissante
répulsion néanmoins un souvenir si grand du bonheur d’être 4.
Cette odeur de la
sécherie de poissons est la plus chaude de mon herbier d’odeur.
20 Aujourd’hui coup de chaleur
L’été a montré
son nez.
21 Aujourd’hui je suis encore à la pêche à ma joie.
De Frankie 's Map Monde
je vous souhaite une très blle semaine, ....
tendrement vôtre
A lire pour mieux y revenir... Merci, Frankie!
RépondreSupprimermerci Giné pour ces mots simples et pûissants . Merci Giné
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