Quand le dessin s'éclaire
Premier jet
Ma
météorologie du corps comme Tanakamin m’a appris.
Ce matin je devais travailler sur
les listes du vidage de l’atelier évidemment décalage sur le début de la
toilette, je suis partie dans les dessins. Les coller, les relire, les peinturlurer.
Seulement terminés, je lâche l’affaire. Ils font partie du livre. Du moins, je
le souhaite. Ce qui est très étonnant comme je pars de « gribouillage »,
je ne préconise pas le dessin à l’avance
et la position assise apparait le jour où elle s’est faite, ensuite la position
debout idem, mes prières soufis et le derviche tourneur……….. . C’est le grand
poète perse, et « l’homme verdoyant », ce conte soufi qui parle
de petit bonhomme qui va là où le destin le même, abandonnant les affaires,
pour passer dans un autre cadre, une autre proposition de métier, (lire le vert dans le dictionnaire des
symboles c’est presque la définition de l’homme verdoyant). Ce sont
nos résistances aux changements qui nous
stagnent bien souvent comme une eau de mare où l’épaisseur de la vase un jour
nous coupe de l’eau, et nous mourrons. Je parle de la mort alors que la fuit
avec mes moyens de la médecine , des sciences de la gérontologie pour les os et
la remise debout, et mes bonnes piqures de velcad, et les complément du soins
qui possèdent vraiment moins d’effet de neuropathie que le talmodine , j’en
suis heureuse : ma dextérité des doigts au fur et à mesure que mes
avant-bras cassés prennent de la force, j’ai recours à mes activités d’avant,
tenir un livre dans la main, lire en
soulignant en suivant la ligne des mots, dessiner à la droite et à la main
gauche , colorier. Penser fait encore partie de mes facultés ; c’est une
joie si grande même si je suis coupé de beaucoup de liens que je croyais
attacher à Abigaël. Mais çà c’est face aux obstacles que l’on mesure au pèse
timbres ce qui l’en est. Chaque jour ma parole est dispatchée à travers les
différents intervenants de la Maison. Chacun à sa singularité et l’entame des premiers mots. Les lois de la
communication que l’on nous apprend en marketing québequois sont là. Les
premières 20 secondes ou deux minutes. Il
y eut des "Oulla-hop», des concepts comme le kiné lacanienne.
3minutes....Le retour de Mélanie Klein sur les premières prises de
l’enfant à la naissance quand la maman
fait un blouse du bébé, comme une phrase
en pointillée (attention portée et après
ailleurs) particulièrement, j’ai du connaitre çà dans les bras de la
mienne car ma première « dressétude » sur la table de verticalité
avec Javier. Là par besoin de sortir les notes c’est écrit en tatouage interne
comme un reflexe de Pavlov. L’émotion surgit au gallot d’un vif argent.
Connaissant l’affaire, je revendiquais d’avantage sa présence étant dans la
peur de transgresser avec l’appui interdit. Revoir le monde debout, ce n’est
pas une mince affaire pour un rhinocéros aux cornes d’or pas dans « et
vogue le navire » de Fellini . Mais après tout c’est du même genre
que je suis.
Mon home
de chevalier que je dus inventer à une soirée conte quand ayant fait exceptionnellement
le ménage de l’atelier, les acariens avaient eu gain de moi et sur scène mon
seul possible était d’éternuer. Après avoir stimulé mon chakra sexuel, fait la
balance à la japonaise, je prends ce que l’on m’offre de cette stimulation qui
vaut son pesant d’or. La tête d’un rhinocéros à la corne d’or, je rentre dans
ma tête dans la quête du Graal et comme le chevalier à la tête de lion d’or, je
pars avec le heaume du chevalier que je double car chevalier grand seigneur se débine des combats par des
nègres comme en écriture- Le chevalier de la foi ne dispose en tout et pour que de lui même d'où le terrible de sa situation
Kierkegaard -
Voilà l’affaire.
Et sortant en mime mon masque, je dis je ne
vais pas pouvoir jouter demain, je suis allergique aux dépôts d’odeurs et de « desquamation»,
la peur du chevalier en titre, cela bien évidemment au milieu d’horribles éternuements
et le public bon enfant me souffle des mots que je saisis et crée la suite
jusqu’à un autre éternuement ainsi une heure se passe avec le fil tendu du
public et la Abigaël qui passe la chaine au rythme des éternuements. Connaissant
parcours la structure du conte merveilleux, je pus passer d’une étape à l’autre
jusqu’aux 12 passages pour atteindre, la traversée des apparences de ce héro,
la doublure du seigneur chevalier au
rhinocéros d’or.
L'être vrai de l'homme est plutôt son acte .
L'être vrai de l'homme est plutôt son acte .
Je repris
plus tard ce motif dans la même condition celle-ci fausse pour l’allergie aux
acariens, nous arrivons toujours à un
déployer différents, le public était aussi généreux de leurs mots, chacun
ayant le trajet d’un imaginaire qui
circulait bien dans la tête. Je me devais de respecter tous leurs mots. Ce qui
parfois me faisait de grands écarts dans
ce voyage à la quête du Graal et la fin n’était pas toujours en l’honneur du
vrai chevalier. Son arnaque de Seigneur
parfois même était gravement juger. C’était comme la première réponse de
Monsieur notre président aux gilets jaunes avant de s’envoler en Amérique du
sud qui attisa comme un soufflet la forge de grande colère hystérisant, l’homme
en état de combat avait eu une
réponse maladroite celle que l'on fait à
un adolescent en crise. Quel pugilat par la suite. Atchoum. Les acariens
politiques.
Dessin du
16 janvier furent gourmandise « la panse de porc farcie ». Afin de
rester dans les styles de mes propositions gustatives. J’ai choisi d’être au Régine
de diabétique sans sel sans sucre pour gagner la non chirurgie esthétique de la
cortisone, pas de lifting cortisone. Certains
manques appel les menus de nos moments de pauvreté et de voyage. C’était très recherché avec des denrées :
les abats. Nous étions des magiciens des
herbes : thym, romarin, serpolet, laurier, oignon, échalotes grises -
fripées, la chair à saucisse que nous mêlions
avec des petits morceaux de jambon de
nos salaisons. J’adorais coudre cette panse avec le fil de coton. En Afrique
nous rajoutions du piment oiseau, le jus macéré pendant quelques jours dans de
l’huile d’olive afin de bien doser cette
miraculeuse épice piment oiseau. Ainsi, nous permettre de ne pas étouffer notre
belle aluette, les suites insupportables à nos poumons, et, notre peur d’en
finir étouffé.
Les restes de pains durs mouillés
dans du lait mélangé au tout avec deux ou trois œufs. Au four pendant deux heures et demi arrosé régulièrement
pour la tendresse de cette matière, la panse si musclé. Quand on sait que les
cochons mangent de tout jusqu’à des petits poussins vivants qui ont eu
l’étourderie d’aller en visites à ces animaux aux groins qui font des drôles de
cris : le cri du cochon repris par le journaliste de l’Equipe du tour de
France comme Pierre Cornier. Le gagnant du cri
du cochon.
En Afrique c’était nos chasses
aux phacochères que nous travaillons comme le cochon de France.
Sabrina et
l’ami croco présents comme ils sont là au téléphone le soir souvent le dimanche.
Le bouc de la grange au bouc de Minouche ma chambre d’été, et le loup de
Sylvain Tesson ses nouveaux lieux d’écriture cueillis dans le magazine
littéraire Lire.
Turtel : la tortue le dessin de ce matin couchée
sur le dos l’espérance de pouvoir marcher plus vite que mes derniers pas avant
l’arrêt finale de la fin de l’année 2018. Le cannibale intérieur s’accroche,
les plaquettes en une semaine ont baissé de la moitié de la semaine d’avant. La
tension hier était à 10 /4,5. Mais le moral avait repris la peau de la poire blette. Comme vient de me chanter une belle africaine pas du service, en visite, elle a dansé
devant l’entrée de la chambre
« même si vous êtes à l’hôpital, tout va bien, tout va bien et
reprise en faisant des pas de danse » le sourire bien étiré vers les
oreilles, les yeux brillants comme deux étoiles vue dans la voie lactée de
l’île Dorée ; la courbe du ciel dans les îles sont magnifiques éclairées
et courbes, la réverbération de toutes les galaxies sont dans les nuits de
pleine lune : une bonne série tv .
L’appel de ma chère psychologue
clinicienne de Saint Louis m’appela et me raconta ses va et vient à l’hôpital
de jour. Trois fois le mardi du Velcad… Fin de chapitre, nos échanges courts
mais si fondamental. L’infirmière, les médicaments, le repas ne va pas tarder,
la sieste du coup de crayon de Dali, et la séance d’ergonomie et la station
verticale dans l’atelier de kiné thérapie.
L’esprit est
un os pourvu que le myelome ne me le bouffe pas celui là.
Fin du chapitre
Droit reservés
de Frankie - Françoise Pain
Chère Frankie, si le corps semble encore devoir se remettre de tant de turpitudes, l'esprit est toujours alerte, et la plume itou! Vivement que la station verticale te soit à nouveau coulante de source!
RépondreSupprimerBon weekend!
Frankie quelle page !
RépondreSupprimerje n'ajoute rien à ce que te dit Gine
ton livre est sur la bonne route tu as trouvé le ton... ta plume est verticale et coure allègrement quelle richesse.
Bonne fin de semaine
Je reviendrai vous lire plus longuement demain matin. Je voulais juste vous dire que je suis heureuse de vous voir revenir par ici - et ailleurs. A demain matin, donc.
RépondreSupprimerBonjour. Je suis passée hier après-midi - et non pas à 6:42... - et comme promis je reviens ce matin. J'ai lu vos deux derniers textes. Je comprends que vous écrivez un livre et c'est super : vous êtes une battante. Je comprends aussi que la maladie se bat contre vous, mais vous lui tenez tête, ce qui ne m'étonne pas de vous.
RépondreSupprimerTenez bon.
Je repasserai bien sûr.
Ne t'inquiète pas Frankie, le cerveau n'est pas un os et le myelome ne l'a pas attaqué. Ton imagination est toujours aussi foisonnante!!! Tes bras semblent aussi aller mieux. Mais il y a aussi les jambes... Tu mènes un très dur combat mais tu es une super battante.
RépondreSupprimerJe pense bien fort à toi.
Grosses bises.