T’avais les mains comm’ des raquettes
Pépée
Et quand j’te f’sais les ongles
J’voyais des fleurs dans ta barbiche
T’avais les oreill’s de Gainsbourg
Mais toi t’avais pas besoin d’scotch
Pour les r’plier la nuit
Tandis que lui... ben oui!
Pépée
T’avais les yeux comm’ des lucarnes
Pépée
Comme on en voit dans l’port d’Anvers
Quand les matins ont l’âme verte
Et qu’il leur faut des yeux d’rechange
Pour regarder la nuit des autres
Comme on r’gardait un chimpanzé
Chez les Ferré
Pépée
T’avais le cœur comme un tambour
Pépée
De ceux qu’on voil’ le vendredi saint
Vers les trois heures après midi
Pour regarder Jésus-machin
Souffler sur ses trent’-trois bougies
Tandis que toi t’en avais qu’huit
Le sept avril
De soixante-huit
Pépée
J’voudrais avoir les mains d’la mort
Pépée
Et puis les yeux et puis le cœur
Et m’en venir coucher chez toi
Ça chang’rait rien à mon décor
On couch’ toujours avec des morts
On couch’ toujours avec des morts
On couch’ toujours avec des morts
Pépée
Frankie Pain
Ferre c est bien chez vous …….
il vient Nous chanter ces poèmes
extra tatoués à la herze de la reconnaissance
sur
la poitrine.
beaucoup furent touché par notre cher
Léo ferret.
Comme un Picasso il a eu ses périodes
bleues ,roses, et rouges du grand anarchiste…
Alors voyant ce texte mourir sans retour je me le suis réapproprié afin de vous partager mon voyage dans l’intime cruel de LéO Ferré.
Le château de Durtall en Dordogne :
son époque pépé sa guenon et Madeleine son aimée.
où j étais entrée en escaladant le portail
à toujours fermé
après le massacre à la hache la fourches la faux
des fermiers et complices de Madeleine
a ses amis ennemis les chimpanzés.
Toutes les pièces, Pépé était partout. Et tout aménagé afin qu’elle ne se brûle pas.
Les radiateurs par exemple.
Des cordages partout pas une pièce n’y échappe,
qu’elle se balance Pépé, qu’elle jour comme avec les lianes de ses forês d’autan
Dehors dans le verger de pruneaux
Il y avait un grand hangar pour ses copains Chimpanzés.
( 40 en tout une sorte de regiment)
Les
toboggans avaient été aménagés dans les arbres
je suis dans le château.
Je furette, cherche des traces de Ferré.
Dans
sa chambre
le peignoir de Léo au fond bleu écossais
dans la poche gauche, il y avait la culotte à Madeleine.
J’ai fait les 4 tours.
Toutes aménagées pour les guenons et quelques amis.
J y ai passe la journee.
Son ecritoire de porcelaine blanc
avec
des écritures peintes a l’ encre violette.
La
grande cuisine à la table de chêne immense.
L imobilité bougeait de lui,
même aujourd hui par cette réminiscence
j
en ai le frisson
Mes
yeux se plissent dans le verger dans la lumière du soir
Les balançoires les toboggans pour Pepe
Et ses copains copines tous assassinés :
Madeleine énormement jalouse de Pépé avait organisé la tuerie avec les paysans.
Rageurs du saccage de leur culture,
de leurs fruits bouffes.
Ma voiture à l époque était mon camping car.
Mon matelas dans les champs. Je dormais ainsi supportant très bien les caresses
des gouttelettes de l’aube.
J avais cherché une auberge les gens du coin en parlaient encore
Certains le pleuraient toujours,
d
autres en volutes de haine sempiternelles
C était un jour de fin septembre
Après répétions de spectacle a Saint Jean de luz
texte de Frankie Pain
reserve les droits d'auteur
Que de souvenirs en repensant à Léo Ferré ! Merci pour ce rappel de pépé ...
RépondreSupprimerMerci ma très chère Josette je trouvais dommage qu un mec qui cite si souvent Leo après cette évocation sur son blog ne suinte pas d un petit mot un blaze de l autre comme beaucoup alors moi pour pepe je pouvais pas les abandonnes sur le bord di chemin alors sur mon blog ils auraient des chances d y racontait qu'quechose.
RépondreSupprimerPour pepe et leo leur amour
Pauvre Léo pauvre Pépée, amour impossible...
RépondreSupprimerMerci Manouche
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