16 Tablette de citronniers de Sienne Les sépultures symboliques

 

16  tablette de citronniers de Sienne

Sépultures symboliques.

C’était l’heure des points de non retourn la même semaine. Pouah !

Quand on écrit un livre, nous cherchons longtemps.

Dans la vie, c’est de plus en plus fréquent.

Pour les êtres que l’on apprécie ?????Tirer un trait definitif. Walou.

Certains repartent comme ils ont franchi le seuil de l’Atelier Comme une idiote, j’ai permis.

Très vite, j’ai compris pourquoi je n’avais pas été vers eux.

Nous aimerions pouvoir avoir le cœur assez  grand, simplement quelques qualités sont nécessaire.

 Le baume d’une qualité se repend comme un parfum, même si à la pratique jamais le cri de  l’évidence n’est plus .

 L’autre souvent c’est Nous. La montagne n’a plus d’écho. Quelle idée celle là d’avoir copiée l’humain. L’écho c’est si délicieux. Nous nous en pourléchons les oreilles et tout ce qui vient faire bouger Notre image, les représentations dans nos esprits.

Ce matin, j’ai demandé  deux auxiliaires de vie, mis un moteur à mon fauteuil. Le train pour la Baltique…

Pendait que ces dames discutent en dialecte d’Abidjan, j’ai fait mes dessins thérapeutiques. Deux petites boites d’aquarelles sont dans la mallette atelier de campagne.. Ces dames sont belles à regarder, elles rient, elles dansent sur les banquettes dans un bonheur insatiable de découvrir des paysages inconnus.

Chacune a fait ses courses pour préparer les nourritures du voyage.

Nous avons un frigidaire dans notre cabine de 4 personnes.

Dans ces trains, il y a une cuisine collective.. Depuis le matin je suis installée à une table de salle à manger.

Un homme comme moi est dans son atelier de peinture. Il est particulièrement beau. Je l’ai dit discrètement aux dames. Zut plus je parle bas, plus ma voix voyage loin . Il a entenddu, s’est levé, il nous a serré la main.

Vous êtes pas mal nom plus chère Madame.

Je souris comme une petite fille timide ce que je ne suis pas, Cependant ayant pris ma retraite à l’homme à 36 ans,  je suis toujours atteinte à l’Homme. Je sens sa question arrivée tout schuss. Je me vois dans un scénario de Jarmunch, le film où des frères amènent leur père mort de Russie aux états unis . Beaucoup de drôlette, tous, pareil habillé avec des chaussures très rock and roll  au bout relevé.  Ils ont tellement l’habitude d’être ensemble qu’ils marchent toujours groupés.

 Comment lui dire que je vais faire deux sépultures symboliques sur les bords du lac BalaïkA ?

Arrive l’heure du déjeuner. Ces dames Bamba et Talili invitent le Monsieur a partagé notre repas..

Assiette avec des baguettes de bambou, plus leger que les fourchettes, couteaux.

-     Partageons.

Il installe sur la table  des ailes de poulets frits,pain de campgne , très bon vin qu’il ouvre pour nous toutes. Elles apportent du riz aux piments oiseaux et sauce curie. Nous trinquons à cette belle rencontre.

Je suis très douée en matière de manger avec des baguettes. Péronne n’est à mon stade. La rigolade est parmi nous une autre invitée,  elle se rprésente en serviette que l’on étale sur notre buste.

Nous partageons la nourriture avec la plénitude du paysage. Nos regards se baignent en nous réciproquement. Nous reprenons nos travaux. Les dames partent en cabine profiter de la sieste.

Monsieur s’est rapproché avec son  atelier de peinture , je suis passée à l’écriture.

Ma main avec mon stylo à plume fait  des grandes glissades en pistes noires sur chaque ligne. La plume n’a peur du denivelé.

 

Point de non retour. Deux

 Nous avons cueilli dans le bout du champ aux brebis des orties blanches en fleurs Halloween. « Temps et tétant de temps » qu’une sonnette nous arrive. Nous savons ainsi que des boutons telle la rougeole  est sur le corps de deux châtiés de leur grossièreté.

Nous les trainons attachés à mon fauteuil comme les petites bouées d’accostage des paquebots.

 Dans le plaine raze nous roulons d’un bon pas.

Sur le quai du lac j’imagine que c’est l’Achéron. Nous installons les dames et moi les deux fœtus d’orties seches et  en Russe (j’ai fait fait un enregistement) pour dire d’apporter ces corps sur les rives de l’amour. Le Fleuve.

Ils apprendront « leur peu de trop de fatigue » a la coupe de leur voie vers Feuille.

Histoires différentes. Sépulture symbolique.

C’est bon. Cela me permet comme pour des rôles de les mettre aux ceintres. C’est assez fréquents de reprendre un rôle sur une carrière. Dans ces cas là,la distance est gagnée si le signe de la vie m’offre de les reprendre,nous verrons avec quelle exigence de leur part ils mettront  dans le tricot de ce nouveau filet de l’âmour et de l’Aimance.( terme crée par Derrida pour nommée l’amitié tant il la trouvait exposée du rien)

Nous envoyons des baisers au batelier.

Il comprend rien d’aller porter des poupées de chiffon en orties blanches séchées Bien payé.

« Des nouvelles Baba Yagas » se dit –il. Sorcière de Russie et de la Toundra.

 Les dames chantent

Feuille  pleure très fort à travers leur chant.

Que pouvais-je faire de mieux.

Respect ma chère . Estime de soi non de Zeus

Ils m’imposent l’un l’autre tant de distance et de surdité.

Mes amours ne portent pas tant de pointillés.

Dans les vides je me meure, je m’écroule, dans des retours à peine investi, je ne peux plus m’y galvauder  m’y croire

 Que faire ?

 Se faire saigner ?

 J’ai eu les règles avant.

 Pourquoi reprendre des menstrues si irrégulière.

Et faire un bébé enfin. Que dis ? j’en ai eu un . Commandant des Pompiers  en Bretagne. Carrière de basquetteur professionnel. Ou lala .

La barque devient un petit point sur l’horizon.

Sur cette eau se réfléchit : le ciel,

 les peupliers argentés.

Rien de plus beau que de s’offrir un tel luxe de beauté

 sur une plaie incicatrisable

Elle  ne doit plus puruler.

 

C’est ainsi. entre les mains de chaque humains de se ressaisir par les poupées sons sur le fleuve Amour .

Les 4 ont repris le train ;

Et soudain l’homme avait disparu.

Un être de lumière nous avait accompagné.

Disons que cela est cela.

Nous n’aurons pas à retrouver un autre voyage

 pour le même cheribibi charabia du Néant du don de soi.

Frankie Pain de la Mangou

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Interlude