Odette et Monsieur Souche
Deuxième scène
du premier chapitre
Odette
… et votre panaris
Monsieur Souche
Il est encore gonflé, sa turgescence est passée de rouge à violet.
(Vincent lisait mauve)
Odette l’examine
Odette
Je l’opère. Un coup de bistouri.
Monsieur Souche
Là, ici, dans ma bibliothèque ?
Odette
J’ai tout ce qu’il faut pour une bonne asepsie.
Elle ouvre sa mallette, prend quelques affaires se dirige vers la cuisine, sort son savon liquide, sa brosse, lui la suit : la regarde faire.
Monsieur Souche
Je suis allergique.
Odette
Vous avez de l’alcool de poires ?
Monsieur Souche
Pourquoi ?
Odette
Ou de prunes ?
Monsieur Souche
Pourquoi ?
Odette
Comme dans les tranchées, un coup de gniole et j’entaille. Pour votre salut.
Monsieur Souche
Pour une infirmière, diantre comme vous vous exprimez !
Odette
Le corps est ma passion, il m’inspire.
Temps. Odette, regard sur Monsieur Souche.
Mes patrons, dans le bordelais étaient très érudits, les nuits de garde au bloc opératoire, entre les tentacules des bouts du colon éclaté, les points de sutures, nos langues actives mettaient le cœur à l’ouvrage aux rivages de Caron.
Monsieur Souche
Dans cette campagne de ventres à choux, je crains. . .
Odette
Prenez la gnole, installez-vous dans votre fauteuil. En arme Monsieur Souche.
Elle sort d’un sachet un champ bleu qu’elle installe sur les jambes de Monsieur Souche.
Donnez votre gros doigt…
Monsieur Souche
Melle Odette, attention, je suis très sensible… Vous êtes sur qu’une infirmière à le droit de faire cet acte là ?
Odette
Entre nous Monsieur Souche, je suis toubib. Dans le marais, çà a du mal à passer.
Monsieur Souche
Une peinture de mœurs « chuannesques »
Odette
On avale !
Monsieur Souche
Quelle fragrance ! Vous attisez ma gourmandise. Ah ! Ouf, Déjà ?
Bon Dieu, quel jus. . . . . . . !
Odette
Pas mal ! Monsieur Souche, dans une autre vie vous avez du être comédien .
Monsieur Souche
Vous êtes une muse, vous m’ ……….. , vous m’exaltez.
Odette
Chut ! Vous tombez mal ma peau de femme est au porte manteau. Je suis post modern. La chasteté est la nouvelle sensualité
A ses mots Monsieur Souche regarde Odette dépité. Odette donne un regard qui affirme sa dernière phrase….
Un temps.
Monsieur Souche s’évanouit.
Deuxième scène
du premier chapitre
Odette
… et votre panaris
Monsieur Souche
Il est encore gonflé, sa turgescence est passée de rouge à violet.
(Vincent lisait mauve)
Odette l’examine
Odette
Je l’opère. Un coup de bistouri.
Monsieur Souche
Là, ici, dans ma bibliothèque ?
Odette
J’ai tout ce qu’il faut pour une bonne asepsie.
Elle ouvre sa mallette, prend quelques affaires se dirige vers la cuisine, sort son savon liquide, sa brosse, lui la suit : la regarde faire.
Monsieur Souche
Je suis allergique.
Odette
Vous avez de l’alcool de poires ?
Monsieur Souche
Pourquoi ?
Odette
Ou de prunes ?
Monsieur Souche
Pourquoi ?
Odette
Comme dans les tranchées, un coup de gniole et j’entaille. Pour votre salut.
Monsieur Souche
Pour une infirmière, diantre comme vous vous exprimez !
Odette
Le corps est ma passion, il m’inspire.
Temps. Odette, regard sur Monsieur Souche.
Mes patrons, dans le bordelais étaient très érudits, les nuits de garde au bloc opératoire, entre les tentacules des bouts du colon éclaté, les points de sutures, nos langues actives mettaient le cœur à l’ouvrage aux rivages de Caron.
Monsieur Souche
Dans cette campagne de ventres à choux, je crains. . .
Odette
Prenez la gnole, installez-vous dans votre fauteuil. En arme Monsieur Souche.
Elle sort d’un sachet un champ bleu qu’elle installe sur les jambes de Monsieur Souche.
Donnez votre gros doigt…
Monsieur Souche
Melle Odette, attention, je suis très sensible… Vous êtes sur qu’une infirmière à le droit de faire cet acte là ?
Odette
Entre nous Monsieur Souche, je suis toubib. Dans le marais, çà a du mal à passer.
Monsieur Souche
Une peinture de mœurs « chuannesques »
Odette
On avale !
Monsieur Souche
Quelle fragrance ! Vous attisez ma gourmandise. Ah ! Ouf, Déjà ?
Bon Dieu, quel jus. . . . . . . !
Odette
Pas mal ! Monsieur Souche, dans une autre vie vous avez du être comédien .
Monsieur Souche
Vous êtes une muse, vous m’ ……….. , vous m’exaltez.
Odette
Chut ! Vous tombez mal ma peau de femme est au porte manteau. Je suis post modern. La chasteté est la nouvelle sensualité
A ses mots Monsieur Souche regarde Odette dépité. Odette donne un regard qui affirme sa dernière phrase….
Un temps.
Monsieur Souche s’évanouit.
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