Textes du jour de la blog-woman, phrases : colonne vertébrale, contes, légendes, mots d'humeurs, d'amour, lettres à la mer, recherche de connivence, complicité, ses dessins, ...la jazzeuse des grands chemins et sentes, écrivaine nomade des murmures de la vie intérieure et des happening minimalistes nés au hasard d'un banc public dans un parc aromatique , un abri bus , un train , un marché, les pas perdus d'un aérogare tous les lieux insolites pour une rencontre.
lundi 22 mars 2010
« Se peler le cul, le jonc / Ça pèle ! »
on péle aussi les patates
belle semaine a vous et belles rencontres de merveilleux
dans le derniers livre de Christaine SINGER
A LIRE
PRESENTé au dernier mot sur la 2 VENDREDI soir
Avoir très froid / Il fait très froid !
Cette expression argotique nous vient d'une simple constatation physiologique : lorsque notre peau est soumise pendant un moment à un froid intense (et pire encore lorsqu'elle subit des chaud et froid), elle desquame, elle se détache par petits lambeaux. Autrement dit, elle pèle.
C'est en 1918, alors que la première guerre mondiale se termine, qu'on trouve la première attestation de "un froid qui pèle".
Mais c'est plus tard que la forme s'inverse ("peler de froid"), se simplifie (on jette aux oubliettes le 'froid' qui devient sous-entendu) tout en se 'pronominalisant' ("se peler").
Puis, pour renforcer familièrement l'expression, on y ajoute certaines parties du corps généralement situées sous la ceinture, car on déteste y avoir froid, comme les fesses, le pénis (le jonc) ou les testicules ("on se les pèle !").
"Peler le jonc", non pronominal, a le sens de déranger, importuner vivement.
CUL, JONC, PELER
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