Marguerite
Atelier l’Hajat avec Chantal S. DIMANCHE
Le dernier un hommage à un homme
Le voyage intérieur
Sans frontière
Se battre pour le destin instrumentalisé d’un être ?
Trouver le nord futur plus prés de l’infini
vous avez dit oser les plus belles nuits
inspiration d’une feuille de Bambou
de Anne Garde
VOYAGES INTÉRIEURS ET ANTI-CALLIGRAPHIQUES
le 1 mars 2011 | Ecrit par Anne
&
Laure Vernière
http://www.annegarde.com/aglv/
je vous convie de découvrir le travail d’Anne et de son amie Laure Vernière
il y a très longtemps pour son premier livre, de la fenêtre de ma chambre avec Anne nous guettions la lune de ma fenêtre donnant sur les toits sur le port de bordeaux
Autre nom Bordeaux : bordeaux : port de la lune.
Hier pour un conseil à un ami de blog en associant sur la verticalité d’une de ses maisons dans une photos eureka…
Il était là sur la méridienne allongé, il venait de terminer l’exercice du cerveau limbique, la sophrologie, l’exercice de la page blanche exciteuse d’imaginaires. Nous allions passer à l’exercice objets et odeurs. il m’avait pressenti comme objet à toucher sans les mains qu’avec son appareil, le studio de tournage était libre, qu’un canapé recouvert de blanc, le seul mur des trophées de chasse de mon mari Gabriel.
La plate forme de l’ascendeur qui rejoignait ma bibliothèque lui servit pour ses vues en plongée .
J’étais : ô yeux brun ô yeux détournés ô voyage intérieur quelques oiseaux dans le jardin habitaient par leurs chants le studio
Ah ! Ce voyage à l’autre, deux êtres sauvages au pourtour engoncé, se dévider d’écheveaux de neiges éternelles et d’edelweiss enchevêtrées
Une belle journée.
Quand le soleil alla rejoindre les ruines du château de la reine Margot, je proposai d’aller du feu
Il me dit timidement puis-je toucher ?
Entre la vue et le toucher
Est-ce qu’un pont existe ?
Il y en a …
Va-t-il se briser ?
Sur l’immense peau d’ours blanc du dernier safari polaire de Gabriel, il déposait les pétales de mes robes d’intérieur
Les chouettes avaient pris le relais des oiseaux
- Ô yeux verts, il y a un pont voici un de ses arcs
Pont transporteur
Pont vecteur
D’un nord futur plus proche de l’infini
Ton alambique est nécessaire à cette essence
J’ai besoin d’aller très haut, je dois vérifier mes mesures
Se battre pour le destin instrumentalisé d’un être .
Nous devons jouer des jokers.
Marguerite dit :
Gabriel me le permet si c’est indispensable
Le chemin qui ne peut se concevoir en imagination
Ne peut s’appréhender d’aucune autre manière, vous ne pensez pas
Lui
Tu es la voute de mon Nord futur,
Tu me livres le secret des Eglises romanes de la Charente Maritime de mes ancêtres
Elles étaient fermées à clé.
Les trophées du mur à Gabriel par les flammes de la cheminée se mirent presque à vivre
Les respirations s’allongèrent les regards se croisés
Chacun soupèse l’essentiel
En lui même
Comment étreindre cette mappemonde, ?
Comment taire sa Sainte Sophie en pèlerinage à Istanbul ?
Non , pas de terre promise
Ce qui rend joyeux cet instant magique
Libre déverrouillé du goulet obligé
C’est cela même, elle le fait fakir, il est sur un tapis pointé d’inconnus
Marguerite
Savante de mon feu d’artiste, il sera ma Lous Andréas Salomé de Freud
Vienne Navarre Saint Laurent.
Comment s’ébattre de destins d’allongés sur une peau d’ours ?.
Embarquons-nous de ce désir d’un nord futur,
changer , disparaître,
ouvrir des baïnes pour une aube antique,
vierge encore de lui
de bonheur inconnu qu’il veut me faire goûter
non, ne transforme pas les données :
« Entre la vue et le toucher
Est-ce qu’un pont existe ? »
Elle reçut un petit papier griffonné
Lui
sursautant
Y a quelqu’un ?
Marguerite
C’est fréquent ici, une entité parlante
Elle ouvre le billet
« Reste en là, là tu contrôles après tu vas en chier
N’oublie pas toujours qu’un fois après on sait
Et la recherche va ailleurs.
Marilyn »
Elle sourit avec une malice infinie
Pont suspendu
Lui
A bon !
Marguerite
De la jungle au Vietnam
Lui
Ah !
Du jardin la voix de Gabriel
Je mets le gigot au feu
Marguerite
Oui, n’oublie pas de le piquet, piquer à l’ail de l’enrober de thym et de romarin
Lui
Pris les pétales de la robe intérieur et lui repose sur le corps et comme pour faire pénétrer l’étoffe il appuie et il lèche des parties du corps et pose le laie de tapisserie
Et il pleure oh ! j’ai mal j’allais tout gâcher.
Marguerite le regarde elle connaît la polysémie des mots osez la plus belle nuit en un instant magique
Viens viens
Lui
tu es sur, pardon vous êtes sur, oui
Gabriel dans le jardin
« je fais un potager avec le reste de pot au feu avec les perles du japon c’est à cuire
dans une heure tout sera prés j’aurai dressé la table »
Marguerite
merci Gabriel
lui
Ce que l’imagination crée, dieu !
Ah !
Marguerite
Le juste moment. Une heure c’est une vie .
Frankie Pain
Textes du jour de la blog-woman, phrases : colonne vertébrale, contes, légendes, mots d'humeurs, d'amour, lettres à la mer, recherche de connivence, complicité, ses dessins, ...la jazzeuse des grands chemins et sentes, écrivaine nomade des murmures de la vie intérieure et des happening minimalistes nés au hasard d'un banc public dans un parc aromatique , un abri bus , un train , un marché, les pas perdus d'un aérogare tous les lieux insolites pour une rencontre.
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