Textes du jour de la blog-woman, phrases : colonne vertébrale, contes, légendes, mots d'humeurs, d'amour, lettres à la mer, recherche de connivence, complicité, ses dessins, ...la jazzeuse des grands chemins et sentes, écrivaine nomade des murmures de la vie intérieure et des happening minimalistes nés au hasard d'un banc public dans un parc aromatique , un abri bus , un train , un marché, les pas perdus d'un aérogare tous les lieux insolites pour une rencontre.
dimanche 18 décembre 2011
Dimanche haut en couleur avec Louise Labé
que des titres cela laisse à aimer !
avoir le feu dans les cheminées
après nous attendrons le père noël , alors plus de feu !
alors c'est le dernier dimanche avant noël!
bondissons sous les couettes
ou si vous êtes comme moi , sans cavalier velu barbu trappu,
à cheval sur le "bidet" des rêves et des "sens mémories" et çà va le faire "
aller hu mon bel Orion en selle et au galot
que l'on entende les buches chatonner dans la cheminée hu hu dada !
Après qu'un temps la grêle et le tonnerre
Au temps qu'Amour, d'hommes et Dieux vainqueur
Baise m'encor, rebaise-moi et baise
Claire Vénus, qui erres par les Cieux
D'un tel vouloir le serf point ne désire
Depuis qu'Amour cruel empoisonna
Deux ou trois fois bienheureux le retour
Diane étant en l'épaisseur d'un bois
Je fuis la ville, et temples, et tous lieux
Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie
Las ! que me sert que si parfaitement
Luisant Soleil, que tu es bienheureux
Luth, compagnon de ma calamité
Ne reprenez, Dames, si j'ai aimé
Ô beaux yeux bruns, ô regards détournés
Ô doux regards, ô yeux pleins de beauté
Ô longs désirs, ô espérances vaines
Oh ! si j'étais en ce beau sein ravie
On voit mourir toute chose animée
Pour le retour du Soleil honorer
Prédit me fut que devait fermement
Quand j'aperçois ton blond chef, couronné
Quand vous lirez, ô Dames Lyonnoises
Quelle grandeur rend l'homme vénérable
Sonnet de la belle cordière
Tant que mes yeux pourront larmes épandre
Tout aussitôt que je commence à prendre
Après qu'un temps la grêle et le tonnerre
Après qu'un temps la grêle et le tonnerre
Ont le haut mont de Caucase battu,
Le beau jour vient, de lueur revêtu.
Quand Phébus a son cerne fait en terre,
Et l'Océan il regagne à grand'erre ;
Sa soeur se montre avec son chef pointu.
Quand quelque temps le Parthe a combattu,
Il prend la fuite et son arc il desserre.
Un temps t'ai vu et consolé plaintif,
Et défiant de mon feu peu hâtif ;
Mais maintenant que tu m'as embrasée,
Et suis au point auquel tu me voulais,
Tu as ta flamme en quelque eau arrosée,
Et es plus froid qu'être je ne soulais*.
(*) n'avais coutume de
aller encore
Baise m'encor, rebaise-moi et baise
Baise m'encor, rebaise-moi et baise ;
Donne m'en un de tes plus savoureux,
Donne m'en un de tes plus amoureux :
Je t'en rendrai quatre plus chauds que braise.
Las ! te plains-tu ? Çà, que ce mal j'apaise,
En t'en donnant dix autres doucereux.
Ainsi, mêlant nos baisers tant heureux,
Jouissons-nous l'un de l'autre à notre aise.
Lors double vie à chacun en suivra.
Chacun en soi et son ami vivra.
Permets m'Amour penser quelque folie :
Toujours suis mal, vivant discrètement,
Et ne me puis donner contentement
Si hors de moi ne fais quelque saillie.
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