Parmentier de Pépère Pain
Dans les mains de sa fille bien aimée
Acheter 1 kilo et demi de plates côtes
Pendant que vous regardez votre programme tv du soir
Çà cuit.
Vous avez mis le plate cote dans le fait tout sur la
cuisinière ou l’autre chauffage
Et pendant que çà se revient, que la viande rôtie
Vous épluchez un oignon dans lequel vous plantez trois
clous de Girofle
Une dizaine de gousses d’ail déshabillées
Un bouquet de thym frais, du romarin, de la sauge, trois
feuilles de laurier.
Au fur et à mesure que cela s’épluche, vous mettez dans le
fait tout .
Les aromatiques mignardises donnent plus de leur fragrance
quand elles reviennent avec la viande qui
dore que noyées dans l’eau. Froide de préférence pour que la viande comme les
légumes ne ferment pas leurs écoutilles en les échaudant.
Vous rajoutez un demi-pied de céleri avec même le vert
des feuillages.
Trois beaux poireaux avec un peu de leur vert
Le reste vous le garder pour faire un farci d’hiver
Et vous
pouvez tranquillement prendre et voire votre programme. Hier je regardais mon couple de
feuilleton préféré - je crois que si on me donnait à choisir : je dirai les
deux , mais pas ensemble.
Castel-Becket
sur la deux tous les lundis en prime
sur la deux tous les lundis en prime
Quand je
suis passée sur ARTE pour voir un dernier Kirozawa extra j’ai tourné avec un de ses acteurs fétiches,
les femmes pleuraient beaucoup mais j’ai découvert un boléro de Ravel se
défilant sur un plan séquence avec une instrumentation avec quelques
instruments japonais c’était fabuleux.
Bref
Je suis
allée couper sous le pot au feu.
Au matin, après le petit déjeuner
vous faites l’opération
dégraissage,
c’est fastoche
avec écumoire
vous détachez l’épaisse
couche de
gras du bœuf,
vous égouttez bien
les poireaux et le céleri
et les morceaux de
viande :
vous les prenez un à un comme le
combat d’Horace et des trois Curiace : un à un, et, vous dégraissez à
nouveau
D’un côté vous classez les beaux morceaux de viande pour
le service du soir pot au feu
et les
morceaux bien persillés d’adiposité
vous
êtes bien ;
exigence couteau de cuisine
ou scalpel et en petits morceaux
vous les mettez en
attente
dans une jarre de terre.
Vous épluchez des carottes une bonne livre, un rutabaga,
un navet jaune et un navet violet et blanc , vous les faites cuire dans le
bouillon que vous avez récupéré dégraissé.
Vous épluchez des échalotes grises :
cette échalote a un sucre subtile par rapport à l’autre échalote , retirer les robes successives c'est une joie pour un oeil plein d’imagination car nous sommes vraiment en une présence sculpturale
cette échalote a un sucre subtile par rapport à l’autre échalote , retirer les robes successives c'est une joie pour un oeil plein d’imagination car nous sommes vraiment en une présence sculpturale
j’imagine bien l’œil de notre photographe
nationale Giné et son art de nous sortir de si belle matière…, Le Josette et
ses haïkus, Solange et ses pastels, et mimi du sud de nous sortir une belle
recette de sa cordelière bleue
Ces échalotes enfin épluchées vous les couper en tranche ,et les faites
revenir dans une poêle avec un frison
d’huile d’olive première pression.
Une
fois qu’elles ont rissolée,
incorporer à sa cuisson les dés de plates côtes qui feront
la viande de votre Parmentier.
Par ailleurs, moi qui ne cuisine jamais salé là, je rajoute la fleur de sel exceptionnellement. La fleur de sel Guérande
avec le bœuf qui revient avec les
échalotes rend de la grâce pour le palais à la viande bouillie : elle lâche ses chiens pardon ses sucs avec le sel.
Vous avez prépare à coté une demi tête de céleri rave et 8
patates, bien épluchez sans les laver pour préserver leur amidon pour une belle adhérence pommes de terre- céleri. . Une fois cuits vous les
moulinez ; dans un petit mouliné métallique à l’ancienne et ajoutez lait semi écrémé , une noix de beurre , vous râpez de la muscade.
Dans la terrine de terre :
Une couche de purée
Une couche de viande et une couche purée.
Avec la fourchette vous faites des vagues , vous passez au
grill du four.
Servir avec salade moitié concombre qui a dégorgé de son eau au préalable
et une endive , des lanières d’oignon violet.
La cloche de ma dernière vache sonne,
je m’appelle pour me mettre à table.
Servi avec un bol du bouillon fini le
je m’appelle pour me mettre à table.
Servi avec un bol du bouillon fini le
Parmentier de mon Pépère Pain
.
Bon appétit.
et je vous embrasse très fort
j'ai beaucoup apprécié vous vos petits mots pour la nouveau née Françoise.. elle est fière de ces marraines fées de la blogosphére...
çà valait un bon parmentier . Non !
Je viens fêter ton deuxième jour autour de ce parmentier goûteux comme jamais Frankie
RépondreSupprimerte voilà maintenant en plus écrivain de recette savoureuse
gros bisous
Vous qui ici passez
le parmentier de Frankie
vous régalera
Bien reçu ton message sur mon blog... Editions L'épure dans le 14°?
RépondreSupprimerSur canalblog tu peux m'écrire en direct ...
Ta recette m'apparaît savoureuse et les photos professionnelles.
@ bientôt.
Evelyne
25 rue de la sabl quelque chose oui dans le 14éme
SupprimerMerci pour cette recette et surtout - surtout ! - pour sa poétique rédaction.
RépondreSupprimerUne recette de cuisine doit être aussi savoureuse à lire qu’à manger – chose qu’hélas ! Marmiton.com a totalement oublié.
Pour se remémorer la chose, la recette des tartelettes amandines dans Cyrano (http://delicesdepapier.blogspot.fr/2006/05/les-tartelettes-amandine-de-ragueneau.html) - et celle de votre parmentier, chère Frankie.
Je vous embrasse
Jean-Pierre
.
je ne connais cette recette mais je ne saurai tarder d'aller m'y régaler de lecture et de leur exécution culinaire...
Supprimerd'ailleurs c'est pour cela que rarement je cuisne avec livre car ceal m'affole de rigueur obsetionnelel rigide. sauf pour la patisserie où du moins dans mes débuts je lis et compose à partir de leur base...
belle journée cher jean pierre.
Y a pas à dire, la cuisine vue par toi devient pittoresque !
RépondreSupprimerPardonne mon éloignement.
Je te souhaite une bonne année parmentière, bisous.
Quelles complications - mais ce doit être un délice!
RépondreSupprimerChère Frankie, quand je pluche les échalotes, je ne photographie pas : je pleure! Je ne supporte ni l'oignon, ni l’échalote - au goût, à l'odeur. Pourtant quelle beauté!
Bonne journée, amicalement
Mais quelle recette Frankie tu nous as dénichée là !!! Tout un savoir-faire avec plein de graines de patience !
RépondreSupprimerMerci, je me régale d'avance !
GROS BECS tout doux !
Elle est super Frankie,ta recette de parmentier. C'est exactement ça, c'est comme cela que c'est bon avec les restes du pot au feu et j'aime tellement ce plat que je fait parfois cuire de la viande rien que pour pouvoir me faire un parmentier.
RépondreSupprimerPas de bon parmentier sans rissolage, pour ma part je mets aussi un poignée de persil.
Et puis quelle poésie dans ce texte ! Il manque juste la photo finale du plat pour nous faire un peu saliver ! C'est cruel.
Je veux bien sortir une recette de ma cordelière bleue mais en ce moment j'ai la flemme de faire des photos lorsque je cuisine.
Je t'embrasse bien fort ma Frankie.
Belle journée
Je suis trop flemmarde, bah! un bon sandwich au jambon- beurre --pain frais...
RépondreSupprimerC'est une recette préparée avec beaucoup d'amour, moi après toutes ces années je n'aime plus tellement cuisiner, mais il faut bien manger.
RépondreSupprimerMoi qui n'en fait jamais, tu me mets l'eau à la bouche, mais pas que.... Ta recette si poétiquement expliquée me ravit le coeur et l'esprit. C'est ça l'art de la gastronomie !
RépondreSupprimerComme Mireille, parfois je fais cuire une viande au bouillon juste pour pouvoir élaborer un vrai parmentier, et le goût est alors sans pareil ! Saupoudré d'une poudre poétique dorée comme la votre chère Frankie, cela confine au chef d'oeuvre culinaire... Encore ! Encore !
RépondreSupprimerHé Frankie ! Chère Frankie, je le dis tout bas, idée que les autres n'entendent pas, on ne sait jamais n'est-ce pas ? Je disais donc, je vous dis tout bas... NON MAIS ÇA VA PAS ???
RépondreSupprimerOK OK OK je me calme… faut pas que je m'énerve, si j'avais un coeur je pourrais être en danger. En passant, comme ça, voilà le secret de la longévité cardiaque : ne pas avoir de coeur. Et je suis tout un sans-coeur.
Où en étais-je ? Ah oui. Je voulais dire, c'est effrayant de faire la cuisine en travaillant aussi fort, c'est pas chrétien. Remarquez, je voudrais bien goûter, mais ça c'est un autre problème, je suis un peu loin dans le moment.
Je vous envie de savoir faire si bien à manger. Je sais faire moi aussi, mais absolument rien d'aussi compliqué. Moi c'est plus simple. Moins bon aussi, pour sûr. Mais tout de même mangeable quand je m'y mets, ce qui arrive de temps à autre.
Ne le dites à personne toujours, mais ce soir nous recevons un couple de bons amis. Châteauneuf-du-pape 2001 à la clef. Je sais, châteauneuf-du-pape c'est presque commun, mais un Charbonnière 2001 c'est un vrai poème pour le nez et le palais, juré !
À la prochaine... :-)
Ah ça dites, Frankie, je me relis... je suis longuet quelque peu, et peut-être un peu sauté après tout. Vive la vie, et à la bonne vôtre.
RépondreSupprimermerci mes bons amis d'avoir si joliment réagi à mon bon parmentier et dans la journée je vous envoie un petit texte sur le dessert est servi j'étais un peu très occupé , un vacherie avec un gros lache m'a pris trop la tête et bon en debut de l'année je n'avais pas envie de vous faire partager cette degueulasserie ... gros bisous
RépondreSupprimer