Images de la semaine
1
La manif des retraités
Jamais je n’ai eu la boule aussi grande dans le centre
du cœur.
Sauf Le jour où je manifestai pour les « garrotinés » sous Franco.
Des journalistes avec une langue de bois pas assez huilée
étaient en bascule
de la carotide sertie dans le garreau.
Des journalistes avec une langue de bois pas assez huilée
étaient en bascule
de la carotide sertie dans le garreau.
Il y avait dans la manif une tristesse colossale.
Malgré les chants, les slogans, les gros ballons
oranges
qui flottaient au-dessus de la marche branlante :
des à pied simple et des en-cannés, oux fauteuils roulants.
Hyperréaliste sans mise en scéne.
qui flottaient au-dessus de la marche branlante :
des à pied simple et des en-cannés, oux fauteuils roulants.
Hyperréaliste sans mise en scéne.
Nous sentions la limite de la retraite
et pour beaucoup la bascule plus basse : c’était la catastrophe.
et pour beaucoup la bascule plus basse : c’était la catastrophe.
2
Midi le vendredi , c’est la fête de Aïd ,
Un groupe d’enfant courent le long de la route
ombragée de tilleuls.
Ils sont africains , une fratrie. Les vêtements sont des pagnes.
Les couleurs dignes d’une boite d’aquarelle. Ils chantent, ils jouent, vire-voltent et soudain je suis en contact avec mes images de la petite jeune fille de 12 ans à Saint Louis où allant pécher les crabes le soir après l’école, le long du bras du Sénégal, je les regardais . Fascinée par les tableaux qu’ils dessinaient par leur danse d’un simple jeu de se chipoter : voix et corps en mouvement.
Ils sont africains , une fratrie. Les vêtements sont des pagnes.
Les couleurs dignes d’une boite d’aquarelle. Ils chantent, ils jouent, vire-voltent et soudain je suis en contact avec mes images de la petite jeune fille de 12 ans à Saint Louis où allant pécher les crabes le soir après l’école, le long du bras du Sénégal, je les regardais . Fascinée par les tableaux qu’ils dessinaient par leur danse d’un simple jeu de se chipoter : voix et corps en mouvement.
Tout d’un coup une petite fille découvre qu’elle m’a
vu à la TV et toute la petite file de ses adorables jeunes êtres colorés coure
vers moi afin que je leur raconte le cinéma.
Mon autobus arrive.
-Promis la prochaine fois.
Des petites mains font des aurevoir , d’autres envoient
des bisous, des sourires.
J’ai bu cette image longtemps.
Comme bercée allongée dans un barque le long du lac de Côme.
Comme bercée allongée dans un barque le long du lac de Côme.
Naissance de l’absurde sera l’ image 3
Dans la semaine
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Ayant plétore d'images et de talentueuses photographes
pour ces 24 heures chrono
pour resister "au triomphe de la bêtise"
livre de Armand Farrachi
acte sud
Je cite la critique littéraire de cette quinzaine N° 1195
..."la bêtisse contemporaine devient un fait social
elle semble irrépréssible puisqu'elle n'est pas consciente d'elle même
...abrutissement généralisé du monde
... l'économie a besion de bêtise.
ECT"
dessin de frankie
Frankie
Tu nous laisses là, sur le flanc, avec du pain sur la planche... une fois de plus, un baquet plein d'émotions qu'il nous faut trier, laver, essorer. Les lavandières sont au travail et je reviendrai lire ton texte!
RépondreSupprimerMerci Frankie, bon dimanche!
Je travaille l'écriture pour le plaisir du texte , le bonheur du lecteur, pas pour leur mettre un harnais et un bleu de travail.
SupprimerLire lentement et la recette
pareil que quand tu veux phtographier un oiseau tu marches doucement
un écrin d'émotion,le trier , le lavage, et l'essorage et pour garder l'image des lavandières elles sont entrain de chanter et d'allonger sur l'herbe le linge propre;
depuis trois mois je cherche l'axe pour vous satisfaire. sans en avoir l'air j'ai essayé des styles , des banalités ect , et bien le suffrage des lecteurs s'écréme.
oscire le désir d'écrire.
j'en baisante de QI.
l'acte de resistance m'imposa de m'y remettre contre vent et marée. et
pas dans la facilité
avec le soin de l'image comme quand tu fais cetains clics.
je pratique la photo tous les jours mais je trouve qu'il y en a suffisamment sur la sphére.
et bine que le baquet des raisns de la Pain puisse t'offrir quelques plaisir.
je t'embrasse
ne t'impose pas la lecture, mais d'ailleurs je crois que ce fut ton choix.
ne te fatigue pas.
Ton dessin tricolore est superbe , on a envie de crier " allez les bleus" !
RépondreSupprimerBizzzzzzz
j'ai lu et relu...ton texte pour être sure que j'ai bien tout lu attentivement et que je m'en sois bien imprégnée...il est plein d'émotion...
RépondreSupprimerj'aime beaucoup cette phrase : "J’ai bu cette image longtemps"....
gros bisous
aptricia